Sékou Siraman Diarra de la Radio klédu, natif du terroir, qui s’intéresse au développement local est allé recueillir les avis des populations de Bourakébougou, à 40 Km de Bamako. Elles se sont prononcé sans ambiguïté sur les apports du projet qui est à sa phase d’exploration.
Mamadou Konaré, chef de village : Il est vrai, aujourd’hui, nous pouvons dire que nous avons un projet dans notre village. Les gens sont toujours venus avec des projets pour nous dire qu’ils nous apportent le développement. Mais ce que nous avons vu jusque-là est timide. Mais depuis la découverte du gaz et l’arrivée de la société PETROMA, nous assistons à un changement. Les preuves sont là et elles sont visibles. Le projet s’installe petit à petit et les actions existent.
Des vivres sont distribués aux villageois. En plus de cela avant même la phase d’exploitation réelle, le village reçoit de l’électricité 5 jours sur 7.Aujourdhui, nos enfants apprennent leurs leçons à la lumière des lampadaires installés dans les grandes artères et sur la place publique. Aussi, notre mosquée a été reprise entièrement et électrifiée. Que dire encore de plus ? Grâce à la société, certains villageois sont partis pour le pèlerinage à la Mecque. Dieu merci ! Vraiment, on ne peut pas tout dire. Nous remercions tous les travailleurs de PETROMA et à leur tête monsieur Diallo, un homme de Dieu, un homme généreux.
Amadou Konaré, Imam : « Bissimilahi Rahmani Rahimi », nous commençons par le nom de Dieu. Qu’Allah nous assiste et éloigne de nous Satan. Dieu nous a fait venir Diallo et son projet. Et depuis, que de biens vers nos populations ! Oui, il faut le dire et remercier monsieur Diallo. Car c’est grâce à lui que nous sommes allés à la Mecque. Notre mosquée est entièrement en dur et elle est illuminée avec le projet de gaz. Vous voyez ça, c’est un fait de Dieu. C’est le Seigneur qui a fait qu’on a découvert du gaz chez nous. Et qu’avons-nous fait pour Dieu ? Allah est Grand et nous devrions le remercier à tous les instants. Ce n’est pas tout. A toutes les occasions, les vivres viennent : Lait, sucre mil, riz, huile, etc. Et encore le projet est à ses débuts .Dieu merci ! Merci à PETROMA !
Aminata Coulibaly, Présidente des femmes
Vous savez, l’une des préoccupations des femmes, c’est le travail des enfants. Le projet vient à peine de commencer et 6 à 7de nos enfants ont de l’emploi. Ce projet, contrairement à d’autres que nous avons vu passer, est venu alléger nos souffrances. Nous prions Dieu que monsieur Diallo puisse conduire ce projet à bon port. Autrefois, nos enfants apprenaient leurs leçons sous les lampes à pétrole. Mais aujourd’hui, ils le font 5 jours sur 7 sous les lumières su gaz produit chez eux, Dieu merci !
Vraiment, depuis le démarrage du projet, que de bienfaits en direction des populations! Je me garde de les citer volontiers, pour ne pas en oublier et aussi pour ne pas frustrer.
Waraba Traoré, responsable féminine
C’est vrai, la présidente a tout dit. Ce que je peux ajouter pour appuyer ses mots, c’est que toutes les rues du village et certaines familles sont électrifiées pour cette phase. Nous en sommes contents. Dans le village aujourd’hui, nous n’avons plus besoin de « pétro-max » (lampes à gaz) pour nos manifestations nocturnes, car la place publique le « fèrè kènè»(Place publique) est électrifié. Nous disons seulement à monsieur Diallo de donner la priorité à nos enfants, quand la phase active va commencer.
Moussa Konaré, président des jeunes : Ce projet est venu pour les jeunes, car nous sommes à la quête d’emploi. Dans le cadre de l’exploitation des ressources, c’est pour la première fois qu’un projet s’installe chez nous. Pour un départ, ce que nous avons vu nous donne satisfaction. Quand il s’agit de prendre la main d’œuvre pour certains travaux, la priorité est donnée à nos jeunes. S’agissant du personnel réduit qui travaille à l’unité, le village a 6 à7 jeunes qui sont recrutés et qui travaillent à plein temps. Une chose qui à mon sens est à saluer.
Pour la phase test de la production du gaz, nos populations sont les premières à bénéficier.
Le village et les populations de Bourakébougou ont bénéficié de toutes les actions du projet. La jeunesse souhaite disposer d’un terrain de football et des équipements sportifs, pour développer la pratique du sport dans le village. Avec le projet de gaz, c’est l’amorce du développement à Bourakébougou.
COLLECTIF DES ASSOCIATIONS ET RESSORTISSANTS DE BELEDOUGOU
« Nous Soutenons activement ce projet gazier qui développe la commune et crée de l’emploi aux jeunes »
Le site gazier du village de Bourakébougou, commune rurale de Diédougou-Torodo, situé à 70 km de Bamako et à 45 km de Kati à accueilli dans une ambiance festive le jeudi matin 11 février 2016, le collectif des associations et des ressortissants du Belédougou. Les populations, les notabilités, avec à leur tête le chef de village et le maire, sont sorties massivement pour réserver un accueil chaleureux à leurs fils du terroir.
Après les mots de bienvenu du chef de village de Bourakébougou, Adama Konaré a reconnu à ce collectif des associations et des ressortissants de la localité et à son président le devoir de bien défendre les intérêts de la commune rurale du Bélédougou.
Le maire de Diedougou Torodo, Lamine Konaré, a souhaité la bienvenue à tous et exhorté les populations des différentes localités a accorder une attention particulière aux messages délivré au cours de ce meeting d’information et de sensibilisation. Il a enfin formulé les vœux qu’une issue heureuse soit trouvée pour le bonheur des populations.
Lors de son intervention, le président du collectif des associations et ressortissants du Belédougou, Sékou Siriman Diarra, à déclaré : « L’objectif de ce meeting d’information, de sensibilisation et de soutien aux actions de Pétroma inc est d’éclairer la lanterne des populations sur un certains nombre de diffamations contenues dans un rapport de l’ONG Tonus. Ces rumeurs qui font état du permis d’exploration et exploitation, du gaz par la société canadienne Pétroma Inc détenu par Alou Boubacar Diallo, d’expropriation de terre cultivables et de l’impact de gaz sur les populations ».
A toutes ces questions, le président du collectif, Sékou Siriman Diarra, a tenu a rassurer les populations en déclarant que la société Pétroma Inc. représentée par Alou Boubacar Diallo a depuis’ un certain temps investi plus de 2,5 milliards de nos franc dans cette phase d’exploration. Elle n’a nullement exproprié les terres d’une quelconque population . Au contraire, elle est en train de développer la commune du Belédougou, en donnant de l’eau, de l’électricité à partir de l’hydrogène naturel sans émission de CO2 et de faire des routes au profit des populations. Concernant le permis d’exploitation, il a précisé que la Pétroma inc est détentrice d’un permis délivré par les autorités maliennes, en cours de validité de 10 ans renouvelable. Il a ajouté : « j’ai participé à l’atelier de restitution sur la convention de concession organisé à cet effet, au haut conseil des collectivités territoriales à Bamako avec Tonus les partenaires, à l’issue de laquelle, où j’ai déclaré à Tonus de ne pas mettre la charrue avant les bœuf ». Par là, il a fait comprendre aux populations que Pétroma inc n’est qu’en phase d’exploration, et que le jour où l’exploitation commencera, des milliers de jeunes bénéficieront d’un emploi et beaucoup d’autres réalisations, comme les routes, seront faites pour désenclaver et développer la commune.
Amadou Bah blé, représentant du chef de village de N’Tiba, a transmis aux populations le message de soutien sans condition aux actions de la Pétroma inc pour le bonheur des populations.
Les populations, à travers les témoignages des représentants des chefs de villages Bourakébougou commune de Diédougou-Torodo, des villages N’Tjiba, Kalifabougou, des autorités locales, ont signifié leur adhésion indéfectible aux actions de Pétroma inc pour le développement des localités.
Des populations de la localité affirment être pressées de voir se réaliser l’exploitation du gaz. Sur les lieux, d’autres témoins affirment que c’est l’ONG Tonus qui veut empêcher l’exploitation. C’est pourquoi elle a produit un rapport dénué de tout fondement pour nuire à l’intérêt général. Devant le Haut conseil des collectivités, les experts de la Géologie et des Mines n’ont trouvé aucun argument valable contre. Finalement, l’ONG s’est résignée.
Selon Boubacar Habib Coulibaly, responsable environnement de Pétroma Inc, toutes les études ont prouvé que l’exploitation du gaz n’a pas d’impact négatif sur les populations. Les populations sont rassurées des avantages que la société Pétroma leur procure, en travaillant d’ailleurs selon la loi. Il ajoute qu’un cadre de concertation à été mis en place, avec les populations et les autorités, pour élaborer un document qui a été validé avec leur adhésion et chaque mois des sujets sont débattus ensemble.
La présidente des femmes de Diédougou-Torodo Kadiatou Konaré et une représentante d’un village environnant, Minata Traoré, ont témoigné de l’intérêt que révèle ce projet gazier. Elles soutiennent activement ce projet qui, une fois démarré, donnera de l’emploi aux jeunes et développera la commune.
Il est rappelé que Pétroma inc a un permis d’exploration, d’exploitation, de transport et raffinage des hydrocarbures liquides et solides ou gazeux conforme à la loi et aux règlements en vigueur.
Il faut préciser que l’ONG Tonus était partenaire à la société Pétroma Inc. A la fin du contrat, elle a jugé nécessaire de retourner la veste, pour s’attaquer aux intérêts de la société.
Les experts en la matière confirment que ce gisement de gaz découvert à Bourakébougou est composé à 98% d’hydrogène et à 2% de méthane et de nitrogène, découvert à 107 mètres de profondeur. Ne contenant pas de CO2, il d’impact nuisible ni sur l’environnement, ni sur l’homme.
«C’est la première fois qu’un gisement d’hydrogène à l’état pur est découvert au Mali et cela est rare dans le monde»,
Visibles sur le site gazier, des matériels d’exploitation sont installés tout autour d’un forage-test à quelques mètres. Un groupe électrogène de 35 kilowatts installé fonctionne avec le gaz extorqué du forage-test.
Les essais pilotes ont commencé par la production d’électricité avec le gaz. Selon les techniciens.”Le gaz est là. On va faire en sorte que les Maliens aient accès au gaz et à l’électricité. Avec ça, on peut produire du courant pour toute l’Afrique de l’Ouest à moins de 10 F CFA le kilowatt”, avait expliqué le promoteur. Il a indiqué qu’ils sont en train de faire des forages pour augmenter la production d’électricité.
Il est à rappeler que depuis un siècle, il y a le gaz à Bourakébougou. Les habitants du village appelaient le coin où a été découvert le gaz “Djinèbougou” (le quartier du Diable en bambara), car on entendait les bruits des abeilles alors qu’on n’y voyait rien. Ces bruits n’étaient autres que les émanations de gaz. Le gaz a été découvert accidentellement par un homme qui était en train de creuser un puits.
Selon M. Diallo, le. Projet suscite la curiosité scientifique. La découverte du gisement est bien accueillie par les habitants de Bourakébougou. “Nous sommes très contents. Cette découverte va développer notre village. Nous sommes pressés que les travaux commencent pour que nos enfants travaillent. Certains jeunes y travaillent déjà”, a dit Madou Konaré.
Pétroma est une société détenue à 98 % par des capitaux maliens et le reste par Pétroma Ink (une société canadienne). La société entend faire des investissements sociaux dans le village de Bourakébougou et environnants, dans le cadre de la responsabilité d’entreprise.
ENCADRE
L’hydrogène naturel, une des clés du nouvel ordre mondial de l’énergie de demain |
le Mali se voit projeté soudainement au cœur des enjeux du monde énergétique de demain avec le projet Pétroma.Son promoteur, l’entrepreneur malien Aliou Boubacar Diallo, PDG de Pétroma et Wassoul ‘Or, a pris le risque d’investir dans ce projet et de transformer cet hydrogène naturel pour produire de l’électricité sans émettre de CO2.
Aujourd’hui, Bourakébougou offre aux industriels et aux scientifiques un levier propulseur insoupçonné pour changer les paradigmes d’anticipation de l’énergie de demain, propre, durable, sans émission de CO2, à moindre coût. C’est la première fois dans le monde que l’hydrogène naturel est utilisé pour produire de l’électricité. Ce pari réussi par l’homme d’affaires malien Aliou Boubacar DIALLO, est une véritable révolution pour l’humanité et se hisse au summum des grandes inventions qui ont bouleversé la vie des humains |
Pétroma Inc est une société canadienne spécialisée dans la recherche, l’exploitation, le transport et le raffinage des hydrocarbures liquides ou gazeux. La société est majoritairement contrôlée par des intérêts privés maliens. La filiale Pétroma- sa Mali s’occupe de l’exécution et du suivi des travaux sur deux blocs. Le bloc 25 attribué a Pétroma Inc couvre une superficie 37594 km² est situé dans le fossé de NARA attribué par décret N°07-111 P-RM du 29 MARS 2007 et par arrêté N° 07-1223 MMEE-SG du 22 MAI 2007.et Le bloc 17 couvre une superficie de 19972 km² par décret N°07-153 P-RM du 10 mai 2007 et par arrêté N° 07-2522 MMEE-SG du 20 septembre 2007.
Le président de la société est M. Aliou DIALLO.
Alassane Cissé