Ce rendez-vous de Casablanca au Maroc a été une occasion pour les participants d’échanger et de nouer des partenariats dans le seul souci de mobiliser les fonds nécessaires pour impulser un changement structurel de l’économie et soutenir le développement de l’Afrique. Tous ont exhorté à l’élaboration d’une vision commune de promotion des partenariats économiques entre les pays Africains. Les espoirs des organisateurs ont été largement dépassés. Puisque plusieurs médias présents ont affirmé que le nombre de participants était d’environ 2 000 sur les 1 200 annoncés.
Les participants à la 3ème édition du Forum international Afrique Développement ont appelé au développement d’une vision commune pour promouvoir les partenariats économiques entre les pays africains. Cette vision colle parfaitement avec les vœux du Maroc qui s’est investi depuis un bon moment dans la transformation du continent à travers des investissements structurants et des partenariats d’affaires.
Cette manifestation de grande envergure organisée par le groupe Attijariwafa bank dont la BIM-SA est la filiale et Maroc Export a enregistré la participation de près de 2 000 opérateurs économiques et institutionnels de 15 pays africains. La présentation des plans de développement économique nationaux de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Sénégal ; l’organisation de rencontres B to B; des tables rondes pour discuter du développement économique et social du continent africain; la remise de trophées de la coopération sud-sud et la prestation d’artistes africains ont été les temps forts de ce rendez-vous.
Trois grands panels ont été organisés par le forum. Le premier, animé le jour de l’ouverture, a porté sur l’énergie. Le second a traité des questions de l’agro-industrie et le troisième a abordé les sujets d’infrastructures. Ils ont été animés par des experts et acteurs des différents domaines concernés.
Parallèlement, un espace ”Be to Be” a été aménagé, où les entreprises et les potentiels investisseurs se sont retrouvés pour échanger sur d’éventuelles relations et même nouer des partenariats.
Notre pays était présent à ce rendez-vous à travers la BIM-SA, filiale du groupe Attijariwafa Bank ainsi que le ministre de l’Economie et des Finances et celui de l’Habitat et de l’Urbanisme et plusieurs opérateurs économiques de premier rang. La deuxième journée du Forum international Afrique développement qui avait pour thème ” Le temps d’investir ” a entamé ses travaux par la présentation du Sénégal. Pour inviter les investisseurs à venir, participer à la croissance économique du pays de la Terranga, le ministre sénégalais de l’Economie, Amadou Ba, a présenté les opportunités qu’offre son pays aux opérateurs économiques. Pour étayer ses propos, il a dit que son pays a fait des gains énormes sur 7 indicateurs clés au niveau du climat des affaires. Ainsi, le pays a gagné 17 places dans le classement mondial ”Doing Business”, faisant partie des 10 pays réformateurs au monde, peut-on lire dans la présentation du Sénégal. Le ministre Bâ et ses collègues ont profité de l’occasion pour convaincre les investisseurs grâce au ”Plan Sénégal Emergent”. A travers ce plan, le pays de Macky Sall espère un taux de croissance de 7% en 2017.
C’est aussi le cas du gouvernement ivoirien. Le secrétaire général de la présidence ivoirienne Amadou Gon Coulibaly a encouragé le secteur privé marocain à investir en Côte d’Ivoire en suivant les traces des groupes Attijariwafa bank, la Banque Populaire du Maroc et la Banque marocaine pour le commerce extérieur. Dans sa présentation, il a souligné que ces banques contribuent au rayonnement de l’économie ivoirienne. Il a rassuré les investisseurs que le plan national de développement (PND 2016-2020), en cours d’élaboration dans son pays, devra consolider les acquis de celui de 2012-2015 et permettre de réaliser une croissance forte afin d’atteindre l’émergence en 2020. Idem pour le Gabon dont le ministre de l’Energie et des Ressources Hydraulique Désiré Guédon a présenté des projets structurants dans le domaine de l’énergie.
Sénégalais, Ivoiriens et Gabonais, pour attirer les investisseurs, ont mis l’accent sur la réalisation d’infrastructures économiques structurantes pour accompagner le secteur privé dans l’amélioration continue du cadre des affaires et la compétitivité des entreprises. Cela permettra de lancer une dynamique d’emploi notamment des jeunes.
C’est également l’avis des ministres Mamadou Igor Diarra de l’Economie et des Finances et Dramane Dembélé de l’Urbanisme. Les représentants du gouvernement du Mali ont affirmé que ces rencontres d’échanges constituent une opportunité pour le continent. Mamadou Igor Diarra a dit que ce forum est une occasion idoine pour développer des partenariats économiques entre les hommes d’affaires africains dans divers domaines et ce dans le cadre de la coopération sud-sud. Ils ont aussi déclaré que le développement de notre pays passe par le développement de l’agriculture, la transformation des produits agricoles, l’industrialisation, le développement de la production de ressources animales et halieutiques, la construction d’infrastructures et l’emploi des jeunes. Ces programmes, selon le ministre de l’Economie et des Finances, nécessitent l’apport d’investisseurs tant nationaux qu’étrangers.
La tribune que le Royaume chérifien a offerte aux participants a été l’occasion pour tous les acteurs économiques du continent d’exprimer toute la confiance qu’ils ont dans l’avenir du continent. Tous ont rendu un vibrant hommage à Sa Majesté le roi Mohammed VI pour les efforts de promotion et de développement de la coopération sud-sud. Et ont appelé au développement d’une vision commune pour promouvoir les partenariats économiques entre les pays africains.
Des entreprises primées
Cette manifestation de grande envergure a permis de primer des entreprises dynamiques sur le continent. C’est ainsi que la société de transformation industrielle en Côte d’Ivoire (SOTICI) a remporté le trophée de la coopération sud-sud mis en jeu par le groupe Attijariwafa bank dans le cadre du forum. L’entreprise ivoirienne a été primée pour avoir confirmé son leadership sur le marché africain. Le 2ème prix est revenu aux Laboratoires Biopharma du Cameroun. Quant à la Gabonaise d’Energie, elle s’est vu attribuer le 3ème prix. Deux trophées entrepreneurs ont été décernés respectivement à Hiror Médical dans la catégorie Innovation et à Lakdissi, dans la catégorie entreprenariat social.
Moussa SIDIBE
Le Forum international Afrique Développement de Casablanca gagne en maturité
La 3ème édition du Forum international Afrique Développement qui s’est déroulé à Hyatt Regency de Casablanca a gagné en maturité. Cette initiative du Groupe Attijariwafa Bank, soutenue par le gouvernement du royaume chérifien à travers Maroc-Export, selon les récits de plusieurs journalistes présents ne cesse de gagner en envergure et en crédibilité à cause du nombre et de la qualité des participants. De 500 participants à la 1ère édition en 2010, le forum en a accueilli 800 à sa 2ème édition en 2012. Et aujourd’hui environ 2000 participants. Les deux premières éditions ont permis la concrétisation de plus de 6000 rendez-vous d’affaires entre 2000 opérateurs et 1700 décideurs issus de 22 pays, dont 17 africains. Près de 4000 rendez-vous ont été concrétisés lors de cette édition.
Le Forum international Afrique Développement est aussi une rencontre culturelle. Pour cette 3ème édition, un espace culturel intitulé “l’Afrique a du génie” dédié aux artistes africains a été organisé en marge des travaux. Cette activité visait à faire connaître le talent des artistes africains. Le rendez-vous de Casablanca a été une plate forme qui présente une autre image de l’Afrique. C’est-à-dire une Afrique émergente au moment où l’opinion internationale est focalisée sur le côté sombre du continent.
Il faut que le Maroc et les autres pays à la pointe du développement industriel de l’Afrique aide le Mali à sortir de sa torpeur de développement dû essentiellement à la méchanceté de ses intellectuels. pendant que le Maroc et le Sénégal parlent de milliers d’industries dans leurs tissus économiques, au Mali il n’y a que trois cent (300) industries dont la moitié presque est constituée de boulangeries. C’est dommage, dans un pays où existent de grandes potentialités de production où tout est exporté en brut sans aucune transformation. Ce retard est dû aux comportements des hommes qui se détruisent entre eux et s’arc-boutant de façon létale. C’est dommage que dans ce Mali, les intellectuels détruisent la vie de la nation et partent à la retraite en regrettant leurs actes du passé.
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