Au titre de l’exercice 2015, le CHU du Point G a réalisé beaucoup de performances, tant au niveau du plateau technique qu’à celui des activités de recouvrement des recettes, avec, entre autres bons résultats, plus de 60 000 examens et analyses de laboratoire et plus de 30 000 actes et examens d’imagerie médicale.
S’agissant des activités de recouvrement des coûts, le CHU a pu accroitre ses performances de plus de 57% comparativement à l’exercice 2015. L’objectif pour 2016 est d’accroitre toutes les activités de 10%, que ce soit au niveau technique ou à celui du recouvrement des recettes.
Telles sont les informations les plus importantes livrées par le Directeur général du CHU du Point G, Mamady Sissoko, à l’ouverture de la 38ème session ordinaire de son Conseil d’Administration tenue le jeudi 31 mars 2016 dans la salle de conférence dudit CHU.
Présidée par M. Bibi Diawara, Président du Conseil d’Administration du CHU du Point G, cette 38ème session avait à son ordre du jour l’examen du rapport d’activités de 2015 et l’adoption du projet de budget de 2016.
Le Directeur général du CHU du Point G a par ailleurs ajouté que le budget de l’année 2015 était évalué à 5,4 milliards de FCFA. Quant à celui de 2016, il a été évalué à 5,9 milliards de FCFA, pour permettre au CHU d’atteindre tous ses objectifs.
Les activités majeures pour 2016, dira-t-il, comprennent la réalisation du Bloc de Chirurgie cardio-vasculaire, dont les dossiers sont très avancés et dont les travaux devraient commencer dans un bref délai.
L’accent sera également mis sur l’Approche Qualité dans les prestations du CHU du Point G. Désormais, la Démarche Qualité et le Management du Système Qualité seront une réalité à l’Hôpital du Point G, à en croire son Directeur Général.
Mamady Sissoko a saisi l’occasion pour faire ressortir quelques difficultés auxquelles sa structure est confrontée, notamment au niveau de la maintenance et des équipements, pour lesquels son hôpital n’a toujours pas trouvé de spécialistes sur place. Aux Urgences, il y a aussi des problèmes de disponibilité des pièces de rechange.
Cette 38ème session se plaçant sous le signe de l’appropriation du Système de Management Qualité au CHU du Point G, très prochainement des ateliers de formation seront organisés au profit du personnel pour mieux implanter cette nouvelle démarche.
Pour rappel, l’actuel Directeur général du CHU du Point G est détenteur d’une Maitrise en économétrie et d’un Diplôme de 3ème Cycle en macro-économie, option Monnaie, Banque, Finance et Economie internationale.
Directeur général adjoint de cet hôpital pendant 10 ans, est détenteur aussi d’un DESS (Diplôme d’études supérieures spécialisées) en gestion des hôpitaux, Mamady Sissoko est également enseignant à la FSEG (Faculté des Sciences Economiques et de Gestion).
Pour conclure son allocution, le Directeur Général du CHU du Point G affirmera que sa structure se porte bien, mais qu’il espérait pouvoir mieux faire encore en termes de résultats, disposant de la capacité et des compétences nécessaires pour cela.
Adama Bamba
12ème Session du Conseil d’Administration de la CTAC
Le maire du District de Bamako dresse son bilan
La Cellule technique d’appui aux communes (CTAC) a tenu vendredi dernier, la 12ème session de son Conseil d’Administration à la Mairie du District. C’était sous la présidence du Maire du District de Bamako, Adama Sangaré, Président du Conseil d’Administration de la CTAC.
Au cours de l’ouverture de cette session, la première de 2016, il a dressé le bilan de la structure et survolé les missions à elle assignées.
Créée en mars 1998, la CTAC a pour missions de: «réaliser des études et offrir l’appui à la maîtrise d’ouvrage, exécuter les travaux et services d’utilité publique, apporter l’assistance technique en matière de gestion urbaine, notamment dans les domaines de l’adressage, des bases de données urbaines, de l’entretien routier et des équipements, de la cartographie, exécuter les programmes de formation des personnels communaux et fournir toute prestation de service».
Dans son intervention, le Maire du District a indiqué que, dans le cadre de ses missions, la CTAC a assuré, entre autres, la maîtrise d’ouvrage délégué d’un certain nombre de projet d’infrastructures et d’équipements.
Il a cité notamment le Projet d’appui au Programme d’investissement sectoriel de l’éducation (PISE III), composante II, qui porte sur la construction et l’équipement des lycées de Baraouëli, Djenné, Gourma Rarhous et Tominian et la réhabilitation du lycée Bouillagui Fadiga de Bamako.
Il a également cité le Projet d’assainissement et de développement urbain de Bamako (PADUB), qui se décline en deux composantes. Il s’agit de la composante «Assainissement», portant sur la réalisation d’infrastructures d’assainissement intégrées dans les Communes II et V et de la composante «Gestion urbaine», portant sur le renforcement des capacités des collectivités en matière de gestion urbaine.
Youssouf Diallo
