Le Programme Cadre intégré renforcé et de l’aide pour le commerce a tenu, hier lundi 7 septembre 2015, les travaux de la 2ème réunion pour le compte de l’exercice 2015 de son conseil d’administration dans la salle de conférence du ministère du Commerce et de l’industrie. C’est le secrétaire général de ce département, Sidi Mohamed Ichrach qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence de l’ambassadeur du royaume de Danemark au Mali, Winnie Estrup Petersen et tout naturellement du Coordinateur national de l’unité de mise en œuvre du Cadre intégré, Mohamed Sidibé. Les travaux ont permis d’examiner et d’approuver les réalisations du premier semestre de l’année et les plans de travail révisés des projets et programmes du Cadre intégré.
D’entrée de jeu, le ministre du Commerce et de l’industrie a remercié le royaume du Danemark en sa qualité de facilitateur des donateurs du Cadre intégré et pour son engagement aux côtés du Mali afin de relever les défis du développement. L’un des programmes majeurs de ce pays au Mali est le PACEPEP qui vise à renforcer la croissance économique inclusive par la génération de revenus et la promotion de l’emploii sous l’impulsion du secteur privé. Face au fait que ce programme vise les mêmes objectifs que le Cadre intégré, le secrétaire général dira qu’il doit avoir une synergie d’actions pour la mise en œuvre du programme d’actions gouvernementales. Il a également adressé ses remerciements au PNUD pour son accompagnement et son assistance à l’unité de mise en œuvre du Cadre intégré en tant que partenaire stratégique de ce projet.
La présente réunion a permis, en premier lieu, d’examiner les activités réalisées au titre du premier semestre 2015 par l’unité de mise en œuvre du Cadre intégré. Par elles, il y a l’appui à l’amélioration de la qualité des mangues destinées à l’exportation à travers la couverture phytosanitaire de 5.000 ha dans les vergers de manguiers, la sensibilisation des acteurs sur les bonnes pratiques agricoles, l’acquisition des équipements phytosanitaires des vergers, l’appui à l’unité de transformation des fruits de Yanfolila à travers la production de confiture, les ventes promotionnelles, la recherche de partenaires, la mise en place de système de gestion de la qualité et l’accompagnement à la certification Iso 22.000 déjà acquise, la mise en œuvre du projet de renforcement des capacités productives et commerciales de la filière gomme arabique et une mission de recherche de financement. En second lieu, il s’agit de l’approbation des changements apportés aux plans de travail révisés des projets en cours d’exécution. Il s’agit, notamment du projet d’appui aux filières agroalimentaires d’exportation (FIAGRO), du projet d’appui au Cadre intégré du commerce (catégorie 1, phase 2) , du projet de renforcement des capacités productives et commerciales de la filière gomme arabique (catégorie 2) et du projet d’unité de transformation des fruits de Yanfolila.
Parmi les nouvelles activités apportées à ces projets, il y a le renforcement des capacités des acteurs de la filière bétail-viande à travers la mise en place des forages, l’acquisition des équipements et la construction des abreuvoirs, la location et la construction des magasins de stockage, d’aliment-bétail, la construction et l’aménagement des parcs de transit pour le bétail et la mise en place d’un système de management de la qualité dans les abattoirs. Il s’agit de jeter les bases des activités de développement des exportations de la viande et des cuirs et peaux. Autres nouvelles activités, l’appui à la DNCC pour la mise en place du guichet unique à l’exportation, l’appui aux acteurs pour l’organisation de la 9ème conférence mondiale sur le karité à Bamako, la recherche de financement pour la mise en place de trois agences de développement local etc.
Selon Mohamed Sidibé, c’est une évaluation à mis parcours qui vise à prendre en compte les nouvelles actions jugées prioritaires en fonction du contexte actuel notamment la filière bétail-viande. Dans le cadre de ses missions de renforcement des capacités, le projet a contribué à l’exportation de 35 000 tonnes de mangues en 2015, et compte mettre en place 157 coopératives pour l’organisation de la filière gomme arabique.
Youssouf CAMARA