25ème Conférence annuelle FIDIC-GAMA : Le Mali accueillera plus de 400 ingénieurs du monde entier du 07 au 10 mai 2018

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Le ministre Traoré Seynabou Diop

Le Mali abritera du 06 au 09 mai 2018 la 25ème Conférence annuelle de la Fédération internationale des ingénieurs conseils et Group of africain member associations (FIDIC-GAMA), sous le thème central «Aligner le rôle des ingénieurs conseils à la vision du développement des infrastructures en Afrique». En prélude de ce grand rendez-vous des ingénieurs provenant de plus cent pays à travers le monde entier, la cérémonie de lancement des préparations de cette conférence, a eu lieu, le lundi 11 Septembre 2017, à l’hôtel de l’Amitié de Bamako. C’était sous la présidence du ministre de l’Equipement et du désenclavement, Mme Traoré Seynabou Diop ; elle était accompagnée par certains de ses collègues du Gouvernement.

Ont assisté également à cette cérémonie de lancement, la présidente de l’Ordre des ingénieurs conseils du Mali (OICM), Mme Diallo Marie Traoré ; le président du Comité d’organisation, Lassina Diallo; ainsi que plusieurs autres personnalités.

Notons que c’est pour la première fois en 25 ans de son histoire que conférence annuelle de la FIDIC-GAMA (Fédération internationale des ingénieurs conseils et Group of africain member associations) se tient dans un pays francophone. Il est alors sans ambages qu’une fois de plus les regards sont tournés vers le Mali comme pour approuver les efforts importants déployés par le Gouvernement en matière de développement du secteur privé et des infrastructures. En sus, fort est de constater que ce lancement avait aussi pour but d’informer la population malienne et les partenaires du développement de l’arrivée prochaine d’un évènement mondial d’affaires pour l’industrie de l’infrastructure.

La présidente de l’Ordre des ingénieurs Conseils du Mali (OICM), Diallo Marie Traore, a dit que le choix de notre pays pour la tenue de cette 25ème Conférence annuelle de GAMA est un défi énorme à relever par notre pays. Pour la présidente Traoré : « cet évènement attendu n’aurait pu être sans la confiance de nos consœurs d’Afrique d’abord en notre pays le Mali, malgré certaines sirènes alarmistes, et ensuite en l’OICM, lequel depuis sa création n’a cessé de s’affirmer comme acteur essentiel dans le développement socio-économique de notre pays et même au-delà de nos frontières », a-t-elle indiqué.  Elle a rappelé que l’OICM n’est pas à sa première fois d’organiser un évènement d’une dimension internationale, elle avait organisé avec brio en 2001 le premier atelier sous régional des ingénieurs conseils. Elle a salué les efforts de soutien déployés par le Gouvernement à travers le Ministère de tutelle. Et de rassurer que l’OICM montera au créneau pour la réussite de cet événement.

Selon le président du Comité d’organisation de la conférence FIDIC-GAMA 2018, Lassina Diallo, cet évènement réunira plus de 400 participants d’Afrique et d’ailleurs. A ses dires, cela sera un lieu privilégie du donner et du recevoir car il rassemblera des expert confirmés du monde entier pour aborder la façon dont les ingénieurs conseils peuvent mieux contribuer à asseoir la vision politique de nos infrastructures. « Les précieuses contributions au développement des infrastructures en Afrique, y seront partagées et discutées », a-t-il rassuré. Et d’appuyer que les recommandations qui en sortiront devraient aider les Décideurs et ingénieurs africains en général, et du Mali en particulier, dans la mise en œuvre de leurs stratégies de développement. Il est convaincu que sous la mondialisation, on ne peut pas rester seul et espérer survivre. « Il faut surtout pouvoir s’inspirer de l’expérience des autres, sachant que les projets deviennent de plus en plus complexes nécessitant ainsi une approche internationale et pluridisciplinaire, par le partenariat, les coentreprises ou joint-ventures… », a-t-il signalé.

Cette rencontre consolide l’ambition du processus de développement du Ministère

Dans son allocution de lancement, le ministre de l’Équipement et du désenclavement, Traoré Seynabou Diop, a évoqué qu’après la tenue du Sommet Afrique-France en janvier dernier, la rencontre des parlementaires de l’OCI dans notre pays, voila encore est une fois qu’il est mis à l’honneur pour l’organisation d’un évènement de haute portée. Au dire, du ministre Traoré Seynabou Diop, le choix du Mali malgré la crise qu’il connait, prouve qu’il demeure fréquentable aux yeux de plusieurs partenaires et investisseurs internationaux. Pour elle, cette confiance exprime la volonté du président IBK en redonnant au Mali ses lettres de noblesse sur le plan international.

« C’est l’aboutissement d’une grande offensive sur le plan diplomatique entamé par le Chef de l’Etat, depuis son accession à la magistrature suprême », a-t-elle soutenu. Pour le ministre, l’organisation de cette conférence dans notre pays viendra effectivement consolider leur ambition de faire du secteur de l’ingénierie l’un des moteurs de la mise en œuvre du processus de développement des infrastructures et de désenclavement intérieur et extérieur. D’affirmer que le thème choisi est à la fois stratégique et pertinent car il met l’accent sur l’impérieuse nécessité d’une combinaison accrue entre la vocation des ingénieurs-conseils et les préoccupations de nos populations africaines. Elle a ainsi exhorté la commission d’organisation de la FIDIC-GAMA 2018 et l’ensemble des membres de l’OICM à plus d’anticipation, de rigueur et de professionnalisme pour la réussite de cet évènement. Et aussi d’interpeller les différents départements sectoriels, les partenaires techniques et financiers et les sponsors en faveur de l’accompagnement de ce grand rendez-vous.

Il est cependant nécessaire de connaitre que la FIDIC a été créée en 1913 par la Belgique, la France et la Suisse et dont le siège est basé à Genève. C’est une organisation multiculturelle représentant aujourd’hui 103 pays membres, et regroupant 105 associations professionnelles de l’ingénierie à travers le monde. Et quant au GAMA, c’est une branche africaine de la FIDIC, dirigé aujourd’hui par un Kenyan James  Mwangi, et il a été créé il y a plus de deux décennies, compte 16 associations nationales dont l’OICM.

Seydou Karamoko KONE

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