Le commissaire à la sécurité alimentaire Mme Lansry Nana Yaya Haïdara aurait contracté plusieurs dettes par l’intermédiaire de son assistant de communication Mamadou Camara. Une partie a été payée et l’autre tranche est loin de l’être. Le montant total de ces factures impayées s’élève à 7 millions 950.000 FCFA.
Lansry Nana Yaya refuse de s’assumer
Aujourd’hui, M. Camara fait l’objet de dénigrement, de menace et de rejet pour avoir osé demander le payement de ces ardoises. Ce que refuse catégoriquement Mme Lansry Nana Yaya Haïdara, sa patronne, commissaire à la sécurité alimentaire. Cette affaire semble colosse parce qu’elle concerne des sommes dues à certaines entreprises comme M.C Décor sise à l’immeuble Alpha Gamby. Il s’agit de la sérigraphie de 600 tee-shirts à 900.000 Cfa, de la réalisation des maquettes et d’affiches imprimées sur des bâches d’un mètre carré et de l’impression de 200 casquettes à 30.000 FCFA. Les faits se sont passés entre le 14 et le 20 avril 2009, suivant les copies des factures mises à notre disposition.
Nana Lansry se montre puissante
D’autres factures refusées par «la femme battante» Nana Lansry portent sur deux moulins de 6 chevaux chacun pour un coût unitaire de 1.500.000 Cfa et de trois motopompes de 8 chevaux avec accessoires à 2.250.000 Cfa. Ces matériels ont été fournis le 17 avril 2009 par l’établissement Moustapha Cissé sis à Bozola. Acculé, le 8 novembre 2010, Mamadou Camara étant le garant a été obligé de régler ces dettes par ses propres moyens soit 1.700.000f à M.C Décor et 3.750.000f à l’établissement Moustapha Cissé. Pour des animations culturelles lors d’une activité au commissariat, il a aussi remis 500.000 FCfa au chef du groupe des artistes invités. Jusqu’à présent, la brave Mme Lansry refuse de payer cette autre somme. Elle ne veut même pas en entendre parler.
Nana Lansry s’illustre encore de façon très négative
Lorsque Mamadou Camara a commencé à réclamer le payement de ces dettes, l’atmosphère s’est vite tendue entre les deux. Depuis, M. Camara fait l’objet de dénigrement, de menace et de rejet. C’est ainsi qu’en avril 2010, son bureau a été incendié. Bien avant cela soit en juin 2009, ce même bureau fut cambriolé. Une imprimante et 18 ordinateurs s’y sont volatilisés. Aucune enquête n’a pu être menée à fortiori d’arrêter les présumés auteurs. La femme émancipée Nana Lansry a-t-elle commandité ces actes pour faire disparaitre des traces? Difficile à répondre par la négative quand on sait que certains hauts responsables maliens se croient tout permis.
L’affaire prend une tournure familiale
Comme si tout cela ne suffit pas, le lundi 14 janvier 2011, Mme Lansry a instruit à son garde du corps d’interdire l’accès de son bureau à Mamadou Camara. Celui-ci est désormais marginalisé. On ne lui confie aucune tâche du service. Et puisque les choses s’ébruitent petit à petit, le frère de Mme Lansry, le député El Hadj Baba Haïdara, aurait à son tour entrepris des intimidations à l’égard de M. Camara. Les deux protagonistes (Camara et Mme Lansry) vont-ils s’engager dans une bataille judiciaire ou privilégier un arrangement?
En tout cas, Mamadou Camara se dit prêt à affronter Mme Lansry et frère puisqu’il croit en la justice du Mali. Suite à cette énième affaire, les Maliens découvriront sûrement d’autres magouilles de Mme Lansry Nana Yaya Haïdara citée dans presque tous les scandales liées à la céréale. Entre autres le détournement des céréales au niveau de l’Office des produits agricoles du Mali (OPAM), la malversation du don japonais en riz et l’échec de l’Initiative riz. Mme Nana Lansry, la dame à l’allure sérieuse, aurait plusieurs fois utilisé les fonds du commissariat à la sécurité alimentaires à des fins personnelles et politiques.
À suivre…
Issa Santara
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