Dette du MalirnCAD-Mali sensibilise les femmes de la CAFO sur l’impact de l’endettement sur l’éducation et l’emploi des jeunes

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Dans le cadre d’une série de journées d’information et de sensibilisation, CAD-Mali a organisé, le mercredi 31 octobre, une conférence-débats dans la salle de conférences du Centre Aoua Kéita. C’était sous la présidence de Mme Barry Aminata Touré.

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Tôt dans la matinée, les femmes de la CAFO et de la société civile ont pris d’assaut la salle de conférence du Centre Aoua Kéïta pour débattre du problème de la dette et son impact sur l’éducation et l’emploi des jeunes.

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Le conférencier, Maître Amadou Tioulé Diarra, a tout d’abord fait l’historique de la dette.

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A cet effet, il a expliqué qu’à partir de 1960, les pays nouvellement indépendants ont emprunté de l’argent pour accroître leurs moyens de production et leurs infrastructures sociales.

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Il a ensuite donné, comme différents acteurs du surendettement des pays du tiers monde, les banques du Nord, la Banque mondiale, les gouvernements du nord et du sud.

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Il a ensuite soutenu que la situation de crise de la dette s’est accentuée avec la baisse des prix des produits d’exportation (coton, sucre, arachide, cacao, pétrole, minerais) et la hausse des taux d’intérêts provoquée unilatéralement par le gouvernement américain.

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Parlant de la situation de la dette du Mali et ses impacts sur l’éducation et l’emploi des jeunes, le conférencier dira que l’encours de la dette du Mali est passé de 1 725 milliards de francs CFA en 2004 à 646,8 milliards en 2006. Il soutient que le remboursement de la dette entraîne une austérité budgétaire qui empêche l’Etat de mettre les moyens suffisants pour les dépenses sociales «non productives» tels que la santé, l’éducation, les salaires…

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Les conséquences, selon le conférencier, en sont le manque d’infrastructures scolaires suffisantes et la dégradation du système éducatif.

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Par rapport à l’emploi, Me Amadou Tioulé soutient que le remboursement de la dette cause la baisse de croissance au niveau des entreprises, la diminution des effectifs dans les services, de nombre d’emplois nouveaux et aussi celle des revenus des familles. Toute chose qui va de paire avec l’augmentation de la délinquance juvénile et la détérioration des liens de la famille.

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 La conférence débat s’est achevée sur les préoccupations des femmes par rapport à l’éducation, à l’emploi des jeunes et au panier de la ménagère.

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Pierre Fo’o MEDJO

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