Yacouba Traoré: « L’entreprise promet l’arrivée des travaux à Ségou le 15 juin prochain »

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Honorable Yacouba Traoré
Honorable Yacouba Traoré

Honorable Yacouba Traoré, président de la commission Equipement, Travaux Publics et Habitat à l’issue d’une visite sur la route de Ségou

« L’entreprise promet l’arrivée des travaux à Ségou le 15 juin prochain »

L’honorable Yacouba Traoré, ingénieur des travaux  publics est en terrain connu. Député élu à Ségou et président de la Commission Equipement, Travaux publics et Habitat de l’Assemblée nationale, à l’issue d’une mission qu’il a effectuée sur la route de Ségou pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux en compagnie du ministre de l’Equipement et des Transports livre ici ses impressions. Selon lui, de nombreuses  contraintes et difficultés ont été corrigées lors de cette mission et l’entreprise promet l’arrivée des travaux de la route à Ségou d’ici le 15 juin prochain.Aussi, la délégation  s’est rendue sur le tronçon Kéniéba-Fadougou-Faléa où une grosse épine a été enlevée du pied des populations.

 

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Commission Equipement, Travaux Publics et Habitat de l’Assemblée nationale ne dort pas sur les lauriers.

Sous l’impulsion du président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé et du président de la Commission Equipement, Travaux Publics et Habitat, l’honorable Yacouba Traoré, cette commission peut se targuer d’avoir déjà engrangé, en un laps de temps,  des résultats qui l’honorent.

En effet, c’est elle qui est à la base de cette mission sur la route Bamako-Ségou avec le ministre de l’Equipement et des Transports, Hachim Koumaré. Une mission qui avait pour objectif  de s’enquérir de l’état d’exécution des travaux, leur avancement. Mais aussi, des problèmes sur ces travaux, notamment les problèmes techniques, environnementaux, sociaux et même économiques du chantier.

Selon l’honorable YacoubaTraoré, l’exécution de cette route est un axe majeur de la DPG du Premier ministre,  adoptée il y a quelques jours  par l’Assemblée nationale. Une DPG qui constitue est une feuille de route pour réussir son exécution correcte.

 

 

Les difficultés corrigées, le déficit de communication pallié

Selon l’honorable Yacouba Traoré, « à travers cette mission, nous avons parcouru le tronçon Bamako-Ségou . On a constaté qu’ il y a un avancement satisfaisant des travaux. Seulement, il y a des problèmes qui sont inhérents à tout grand projet routier : les retards justes consentis sur les travaux au niveau des traversées des agglomérations, les problèmes de déguerpissement des populations qui ont été  concernées par le passage de la route, les  problèmes de dédommagement des populations déguerpies ».

 

 

A l’en croire, cette mission a été mise à profit pour rencontrer les populations dans les différentes agglomérations traversées par la route car il y avait des blocages au niveau des déguerpissements des populations concernées par le projet. Aussi, dit-il, la mission a rencontré ces  populations tout au long du tracé, de la traversée des agglomérations pour les sensibiliser et leur donner le maximum d’informations sur le projet de route.

Et de poursuivre que par rapport au problème de déguerpissement des populations concernées par le projet, la mission a permis de les rassurer  de l’accompagnement des autorités pour qu’elles puissent faciliter les travaux.

Selon l’honorable Yacouba Traoré, ce message a été bien entendu par les populations. Raison pour laquelle, l’entreprise qui exécute les travaux a promis d’être  à Ségou le 15 juin.  En plus  du financement pour l’autre voie qui est aussi acquis. Toute chose qui fait dire au député de Ségou que  l’autoroute Bamako-Ségou est désormais une réalité.

Une grosse épine enlevée du pied des populations du cercle de Kéniéba !

La seconde visite de cette mission a concerné le tronçon Kéniéba-Faléa en passant par Fadougou,  long de 85 Km.

Selon les explications de l’honorable Yacouba Traoré, Faléa est une zone coupée du cercle de Kéniéba en hivernage par la crue du Falémé. Cette crue, dit-il,  bloquait le passage des populations  voulant aller vers Kéniéba qui constitue la zone  urbaine pour leur problème d’évacuation sanitaire, d’approvisionnement  en produits de première nécessité et des besoins de toutes sortes.

Selon lui, c’est  un blocage qui a toujours existé chez ces populations, surtout en période hivernale.

A l’en croire en  2005, l’Etat avait contracté un contrat avec une entreprise du nom de INACOM pour mettre un bac automoteur sur la Falémé afin de faciliter la traversée des populations pour que celles-ci puissent rejoindre l’autre rive permettant de se rendre à KENIEBA.

Pour lui, depuis 2005, ce bac a été livré et dormait à la subdivision des routes de Kéniéba.

« Il a fallu cette mission pour débloquer cette situation, donc permettre déjà l’acheminement du bac  vers la Falémé, et puis l’aménagement de la route Kéniéba-Fadougou-Faléa pour que la zone soit accessible en toute saison pour ces populations. », a indiqué l’honorable Yacouba Traoré.

Il s’agit là d’une contrainte de dix ans à laquelle  la commission Equipement, Travaux publics et habitat de l’Assemblée nationale a mis fin  en un laps de temps.

Ainsi, les populations ont compris qu’ils sont entre de bonnes mains. Très contentes de cet acte,  elles ont exprimé leur joie au député Yacouba Traoré et au ministre HachimKoumaré.

A noter que les travaux du tronçon Kéniéba-Fadougou-Faléa ont commencé en présence de la délégation.

Georges Diarra

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