Il s’agit d’un projet initié par le président IBK pour rendre fluide la circulation et du coup embellir la ville de Bamako. Force est de reconnaître que les travaux ont connu un grand retard dans l’exécution. Malgré l’inachèvement des travaux, le chef du gouvernement Choguel vient de procéder à la mise en service du viaduc à la grande surprise des uns et des autres. Qu’est ce qui sous-tend cette ouverture hâtive à la circulation, sachant bel et bien que les travaux ne sont pas terminés ?
Conçu pour rendre fluide la circulation, on constate qu’en descendant du viaduc en partance vers Niamana, l’on plonge directement dans le marché de Yirimadjo plein à craquer avec son corollaire d’accidents et d’embouteillages.
Tronçon accidentogène, la réalisation de ce viaduc, exige que des mesures de sécurité routière soient prises afin d’éviter les accidents en délocalisant le marché. L’accès n’est pas facile pour la population, qui est obligée de faire assez de gymnastique pour entrer dans le marché et les conducteurs de véhicules de prendre leur mal en patience à cause des bouchons interminables.
Le système entonnoir joue sur la fluidité de la circulation. Les autorisés devraient comprendre que c’est par cette route que passent par jour près de 1000 voitures et véhicules en provenance de la Cité dortoir de Niamana, Tabakoro, des régions de Ségou, KOUTIALA, Mopti, Gao, Tombouctou et autres.
Il urge de trouver une solution durable pour désengorger cette voie et accélérer la finition des travaux. Cela devrait être la priorité des autorités. On ne comprend donc pas pourquoi ouvrir subitement la circulation sur ce viaduc alors que les mesures permettant de jouir totalement de l’utilité de cette voie multiple, ne sont pas prises. Encore une œuvre inachevée qu’on s’apprête à livrer ? Sommes-nous incapables de parachever une œuvre dans les règles de l’art ?
La décision du gouvernement pourrait être interprétée de populisme ; faire croire à la population qu’on veille à leur bien-être alors qu’en réalité on ne prend pas des mesures pour rendre l’œuvre viable et utile. Les nouvelles routes dans la ville de Sikasso qu’on a longtemps dénoncées à cause de leur état défectueux (routes non bien nivelées) vont aussi être livrées sous le regard impuissant et presque complice de ceux qui devraient veiller sur leur bonne qualité. La mise en circulation du viaduc de Yirimadjo devrait être accompagnée de la décision forte de libérer les abords de la route tout au long du tronçon. Hélas !
Youma
SI C EST AVERE JE T ENCOURAGE A RECTIFIER LE TIR CHOGUEL !!!!!
REFERMES ET FINIT LE BOULOT !!!!!
IL FAUT VISER L EXCELLENCE
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