Le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, a présidé, le vendredi 13 mai, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation de la revue sectorielle 2015 de son département. C’était dans la salle de conférence de sa Direction des Finances et du Matériel. Il avait à ses côtés son Secrétaire Général, Makan Fily Dabo, le Président de la Commission Travaux publics, Transports, Domaines et Habitat de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Yiri Keïta, les représentants de la BID et de la BAD et le Chef de file des PTF.
Après le mot de bienvenue du représentant du Maire de la Commune III de Bamako, le Président de la Commission Travaux publics, Transport, Domaines et Habitat de l’Assemblée Nationale a, d’abord, précisé que la mission principale du ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement est d’assurer le désenclavement intérieur de notre pays grâce à des infrastructures et services de transport fiable et de qualité et d’assurer l’accessibilité de tout citoyen à un moyen de transport à moindre coût. La revue de validation du rapport provisoire est un outil indispensable de planification des actions dans le domaine des transports, du désenclavement et de mesure des performances dans ledit secteur. « En associant l’Assemblée Nationale à la validation du rapport provisoire de la revue sectorielle 2015, vous nous donnez l’opportunité de partager avec vous les appréhensions et les préoccupations de nos populations dont la collaboration est indispensable à la bonne réalisation de vos différents projets et programmes » a déclaré l’Honorable Yiri Keïta.
Il a, par ailleurs, ajouté que sa Commission a pour responsabilité de prendre toutes les mesures législatives qui permettent l’accès au bien-être de nos populations et de contrôler l’action gouvernementale pour une bonne mise en œuvre des projets et programmes de développement du Mali.
Prenant la parole à l’ouverture des travaux, le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, pour sa part, a noté que cette revue sectorielle a pour objet de faire le diagnostic de l’état d’exécution physique et financière du portefeuille de l’ensemble des projets et programmes de développement de son département. Cet exercice vise à identifier les principales entraves dans la mise en œuvre desdits projets et programmes et à proposer les mesures appropriées en vue d’améliorer leurs performances et accroitre significativement leurs impacts sur les bénéficiaires.
« En 2015, sous revue nous avons mis en place 10 projets pour un montant de 200 milliards de FCFA, réalisé 300km de pistes rurales et créé plus de 3523 emplois. Nous sommes en train de mettre en œuvre 10 projets. En termes d’entretien routier, nous avons investi, pour la première fois, 35 milliards de FCFA et en 2016, nous attendons 68 milliards de FCFA et avons commencé les travaux bien avant la saison des pluies. En matière de construction routière, nous avons introduit, partout où le trafic est intense, la notion de gravier concassé en couche de base et ensuite un revêtement en BB de 7 cm. Nous allons ainsi améliorer la qualité de nos infrastructures et augmenter la durée de vie de nos routes. Dans le secteur fluvial, nous avons commencé l’exploitation des deux nouveaux bateaux et sommes à la recherche de ressources pour assurer le dragage du fleuve Niger.
Quant au transport ferroviaire, il a connu un grand changement à travers l’application de la réalisation pour le « Fait de Prince », la Convention de Concession de l’activité ferroviaire sur l’axe Dakar-Bamako et la création d’un organe de gestion de la phase transitoire devant aboutir à la mise en place du nouveau schéma institutionnel. Nous sommes, en outre, en train de chercher des ressources nécessaires pour la réhabilitation de la voie ferrée Bamako-Dakar, la modernisation des ouvrages et des gares afin de faire circuler des machines qui répondent aux normes sous-régionales et accroitre les vitesses des trains voyageurs. Notre ambition est de disposer d’un chemin de fer du futur. Nous entamerons, très bientôt, la sécurisation de nos documents de transport ainsi que leur numérisation. Pour ce qui est de l’utilisation des technologies modernes, nous avons concentré nos actions sur la réduction des barrières technologiques et nous allons introduire des systèmes de paiement électronique pour le péage et le pésage dans les couloirs et sur nos grands axes.
Parlant du secteur aéronautique et de la météorologie, nous continuons les travaux de rénovation du terminal 2 et des nouvelles constructions. Pour assurer un bon hivernage, les pluies provoquées seront biens suivies. S’agissant de l’aviation civile, nos collègues sont à pied d’œuvre pour la modernisation des méthodes de travail et fournir des services de qualité » de conclure Mamadou Hachim Koumaré
Adama Bamba