Dans le cadre des travaux de construction de la route allant vers le 3ème pont, l’entreprise RAZEL a conçu une déviation qui part du marché de Yirimadjo à l’hôpital du Mali. Cette action qui marque le démarrage des travaux, a été saluée par les populations qui y voyaient la fin de leur calvaire tant cette route est impraticable à cause de son état de défectuosité. Aujourd’hui, le problème que vivent les usagers de cette route en construction et les populations riveraines, s’appelle « poussière ». De jour comme de nuit, une épaisse couche de poussière s’élève au passage des engins et expose tout le monde à des dangers respiratoires.
La construction de la route allant de Yirimadjo à l’hôpital du Mali, est un sujet préoccupant autant pour le gouvernement que pour les usagers de la route. Une route stratégique qui contribue au désenclavement de la capitale et contribue à la fluidité de la circulation routière. Des fonds ont été mobilisés par le gouvernement pour sa reconstruction à cause de son état de défectuosité et les travaux confiés à l’entreprise RAZEL qui sans tarder a entrepris les travaux. Elle a alors construit une déviation pour pouvoir effectuer les travaux sur la voie principale qui sera recouverte de goudron.
Nous ne sommes plus en période hivernale où les pluies empêchaient la poussière de s’élever. Et, normalement, l’entreprise devrait prendre des dispositions pour arroser régulièrement le tronçon qui constitue la déviation et empêcher ainsi que la poussière n’indispose les usagers. Ce qui n’est pas fait.
Du coup, c’est un nuage de poussière que traversent au quotidien les usagers de cette route. Les populations riveraient en ont aussi pour leur compte face à l’indifférence totale et de l’entreprise RAZEL et du ministère de tutelle ainsi que celui de l’environnement.
La construction d’une route doit être accompagnée de mesures sanitaires afin de protéger les populations. Ce qui n’est pas fait. Les usagers de la route Yirimadjo-hôpital du Mali devraient-ils prendre leur mal en patience en attendant la fin des travaux et jusqu’à quand ? Le gouvernement à travers les ministères concernés ne peuvent-ils pas obliger l’entreprise RAZEL à arroser régulièrement la route de sorte à pouvoir éviter la poussière source de beaucoup de maladies ?
Espérons que ce cri de cœur puisse amener les autorités à prendre des mesures qui pourront soulager les populations et tous les usagers de la route Yirimadjo-Hôpital du Mali en reconstruction.
El Hadj Tiémoko Traoré