Route Kalabancoro-Kabala : Vives tensions entre les conducteurs de benne et les gendarmes

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Ce lundi 30 juillet 2018, de vives tensions ont surgi entre les conducteurs de benne de Kalabancoro et les gendarmes chargés du maintien d’ordre sur la route qui mène à Kabala. Motif : un gendarme aurait porté la main sur un conducteur de benne pour n’avoir pas payé son frais d’arrangement fixé à 1000 francs CFA. Le porte-parole des chauffeurs, Daouda Angoiba, a profité de l’occasion pour dénoncer les exactions desdits gendarmes et exige l’enlèvement pure et simple des postes de contrôle incriminés.

La journée de ce lundi était chaude à Kalabacoro, à cause du courroux des chauffeurs de bennes contre les gendarmes. La cause ? Les chauffeurs se sont élevés contre les pratiques auxquelles se livrent ces agents de la circulation routière. D’après les informations reçues de la victime, Fousseini Sanogo, conducteur de benne à Kalabancoro, un gendarme aurait porté sa main sur lui, lorsqu’il a voulu poursuivre son chemin après que l’homme en uniforme l’ait sifflé pour le paiement de ses 1000 francs, représentant, comme convenu entre les hommes de loi et les chauffeurs, les frais d’arrangement pour deux tours de chargement.

Selon toujours les propos de la victime, Fousseini Sangaré, il aurait été poursuivi par le gendarme, malgré qu’il lui ait signifié qu’il en était à son premier tour. Il convient de savoir que dans leur principe (chauffeurs et gendarmes), le conducteur ne doit rien aux agents lors de son 1er voyage de la journée. Malgré tout cela, le gendarme l’a fait descendre de sa benne pour le frapper.

Quant au porte-parole des conducteurs, Daouda Sangaré, il dira que « trop c’est trop », car, ce n’est pas la 1re fois qu’ils font face à de pareilles exactions qu’ils subissent à longueur de journées. Il rappellera que ce sont des excès et des violations des droits des chauffeurs auxquels se livrent les gendarmes et les policiers à leur égard, dans le cadre de soi-disant opérations de maintien d’ordre dans la circulation routière.  Pour lui, il faut que les agents se respectent et respectent les usagers. Très mécontent de la situation dont sont quotidiennement confrontés ces conducteurs, le syndicaliste Daouda Sangaré, non moins porte-parole des conducteurs, dénonce avec la dernière volonté les exactions que subissent ses confrères et exige, au nom de l’ensemble de ses collègues, l’enlèvement pur et simple des postes de gendarmerie et de police dans les lieux concernés.

Mamadou Diarra, stagiaire

 

 

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