Du 08 au 09 décembre dernier, a eu lieu la réunion annuelle des services des routes au siège de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) sur la route de l’aéroport international Modibo Keita. C’était sous le patronage de Mme Traoré Seynabou Diop, ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement. Elle a profité de l’occasion pour insister sur le respect du règlement 14 de l’UEMOA, ainsi que le respect des normes dans le cadre de la réalisation des routes.
La réunion annuelle des routes a réuni l’ensemble des directeurs du service concerné, le représentant du maire de la commune VI, le représentant du président de la commission des travaux publics de l’Assemblée nationale, l’honorable Daouda Coulibaly ainsi que le représentant des partenaires techniques et financiers (PTF), M. Luca Ferroni.
Le représentant du maire a surtout mis l’accent sur l’importance des routes. Selon lui, il ne saurait être question de développement sans la réalisation des routes de qualité. Au nom de son maire empêché, il a vivement salué les efforts produits par Madame Seynabou Diop Traoré.
- Ferroni, non moins représentant des PTF, prendra alors la parole pour saluer les efforts du gouvernement à travers le département des transports. Il a toutefois promis à la ministre Madame Seynabou, qu’ils resteront aux côtés du Mali et qu’ils ne ménageront aucun effort pour accroitre leur aide.
A la suite de ses deux intervenants, la patronne en charge du département de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement dira que l’objectif de cette réunion consiste à faire le bilan du chemin parcouru. « Il s’agit d’abord d’analyser les difficultés et problèmes rencontrés au cours de l’année écoulée, évaluer ensuite la portée et les impacts des actions menées et enfin, partager les pistes de solutions pour plus d’efficacité et de résultats dans les interventions », a-dit la ministre. Avant d’ajouter qu’en 2016, les réalisations ont porté notamment sur des projets de désenclavement intérieur et extérieur du pays.
Elle a cité les réalisations telles que le bitumage de la route Tominian-Benena-frontière Burkina Faso, d’une longueur de 33 km, le bitumage de la route Niafunké-Tonka-Goudam-Diré-Tombouctou sur une longueur de 198 km et le bitumage de la route Banamba-Touba sur une longueur de 13km.
Parlant des projets en cours de réalisation, elle a évoqué notamment des travaux d’aménagement en 2 fois 2 voies de la route Bamako-Koulikoro sur 45 km, les travaux de construction du pont de Kayo sur le fleuve Degou à Manankoro et de ses voies d’accès et de la route à Mafelé, les travaux de construction du pont de Kouoro barrage sur la RN11, Sikasso-Koutiala et ses voies d’accès, les travaux de construction de la route Niono-Goma Coura, la réalisation de la route, Kolondièba-Zantièbougou frontière ivoirienne…
Pour ce qui concerne le futur proche, Madame Seynabou mentionnera qu’il est prévu le lancement des travaux de construction et de bitumage des routes : Kayes-Sadiola, Kangaba-Dioulafoundo-frontiere Guinée, Yanfolila-Kalana-frontiere Guinée, l’amenagement en 2X2 voies de la route reliant le 3ieme pont de Bamako à la RN6 y compris la construction d’un échangeur au croisement avec la RN6 et la réhabilitation en 2X2 voies de la section Tour de l’Afrique-Yirimadio, et bien d’autres.
« Au premier semestre 2016, le fonds d’entretien routier a alloué une enveloppe budgétaire globale de 27, 3 milliards de francs CFA à l’entretien courant et périodique afin de préserver le patrimoine routier du Mali. Ces ressources ont permis, l’entretien de plus de 8.665 km de routes prioritaires dont 4.822 km de routes revêtues », a-t-elle indiqué. Mais, à l’en croire, la surcharge demeure l’ennemi numéro un de la route. A cet effet, elle a exigé le respect strict du règlement n°14/2005/CM/UEMOA relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises.
Selon la ministre, ces réalisations permettront l’accès des populations aux services sociaux de base, l’approvisionnement du pays en produits de première nécessité à moindre coût, la relance de l’économie durable, la valorisation des zones de production agricole et minière et la promotion de l’écotourisme.
KANTAO Drissa