En réaction au processus de résiliation des marchés des travaux d’entretien routier des entreprises, l’Organisation Patronale des Entrepreneurs de la Construction du Mali (OPECOM), dans un communiqué daté du 25 octobre, dont maliweb.net a reçu une copie, met en garde la ministre des Transports et des Infrastructures contre « toute manœuvre visant à résilier les marchés de ses entreprises, en violation du décret 2018-0473/PM-RM du 28 mai 2018 et de l’article 101 du code des marchés publics ».
L’enclenchement par la ministre des Transports et des Infrastructures du processus de résiliation des marchés des travaux d’entretien routier des entreprises entraîne une levée de bouclier de la part de l’Organisation Patronale des Entrepreneurs de la Construction du Mali (OPECOM). Dans un communiqué daté du 25 octobre, dont maliweb.net s’est procuré une copie, l’OPECOM promet de combattre énergiquement « toute manœuvre visant à résilier les marchés de ses entreprises, en violation du décret 2018-0473/PM-RM du 28 mai 2018 et de l’article 101du code des marché publics ».
La réaction de l’OPECOM intervient après celle de l’Ordre des Ingénieurs Conseils du Mali, qui invitait la cheffe de département des Transports et des Infrastructures à s’inscrire ses actions dans le cadre de la Loi. Selon l’Organisation Patronale des Entrepreneurs de la Construction du Mali, il y a une volonté délibérée de dame Dembélé Madina Sissoko « de ne plus vouloir attribuer des travaux aux entreprises nationales ou de leur attribuer des marchés dans des conditions difficiles, sans aucun accompagnement afin de se défaire d’elles au profit d’entreprises spéciales ou étrangères ». Cela depuis bientôt un an.
La décision de la ministre des Transports et des Infrastructures est d’autant plus incompréhensible qu’elle intervient après l’audience qu’elle a accordé, le mercredi 06 juillet 2022 aux membres de l’OPECOM. Ce jour, souligne le communiqué, elle a félicité les entreprises pour la qualité des travaux exécutés dans le cadre des travaux d’entretien d’urgence. « Certaines de ces entreprises que Madame la ministre des Transports et des Infrastructures qualifie aujourd’hui de « défaillantes » ont accompagné son département en réalisant leurs travaux dans des conditions extrêmement difficiles », informe la missive. Alors que s’est-il alors passé ?
Les marchés attribués au mois de juillet 2022 en plein hivernage
Les marchés auxquels la ministre des Transports et des Infrastructures fait allusion, ont été attribués au mois de juillet 2022 en plein hivernage contrairement aux multiples recommandations des journées nationales des routes organisées chaque année par son département afin d’éviter le démarrage des travaux d’entretien routier en période hivernale, se défend l’OPECOM qui renvoie ainsi dame Madina SISSOKO face à ses responsabilités.
L’OPECOM dans son communiqué note que « le cahier des clauses administratives particulières (CCAP) du contrat de ces marchés prévoient en ses articles 20.2.2 et 20.2.4 des prolongations de délais pour un maximum de 60 jours en cas d’une forte pluviométrie pour les travaux de terrassement et de revêtement. Toutes ces dispositions contractuelles ont été superbement oubliées ». Pourquoi ? En tout état de cause, l’OPECOM invite la cheffe de département des Transports et des Infrastructures à se conformer à la Loi et procéder au paiement des 70% du montant de décompte des entreprises cinq mois après la fin des travaux d’urgence.
Aussi pour plus de transparence, l’OPECOM estime qu’« il serait aussi utile de faire un audit général de l’entretien routier pour savoir quels sont les acteurs, identifier les problèmes et pourquoi c’est seulement pendant l’hivernage que les travaux d’entretien sont programmés ces dernières années, au détriment de la qualité et de la gêne occasionnée aux usagers ». Ceci aura l’avantage de situer les responsabilités et pourra permettre à la cheffe de département des Transports et des Infrastructures de prendre des décisions qui s’imposent.
Pour terminer, l’OPECOM rappelle à la dame Madina Sissoko les conditions difficiles dans lesquelles les entreprises ont accompagné son département. Les sanctions économiques de la Cédéao et de l’Uémoa (du 09 janvier au 03 juillet) ont entraîné une flambée sans précédent du prix des matériaux des matériaux.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
Who controls Ms. Madina Sissoko Malians or foreigners plus by what means is she controlled such as threat of losing job or bribes? Her position as Malian appear insane if nothing else. Why would she take money out of Malians pockets to give to foreigners in Mali.
From Malian companies we should require competitive pricing plus due performance of work in set time. We should be promoting Malians self reliance plus bettering of performance of duties achieve by experiencing repetition in work actions.
Ms. Sissoko need reevaluate her actions. They appear anti Malians self reliance at moment all of Negroid Africa is moving toward Negroid African Self Reliance Movement. If problem is corruption address corrupt act with due investigation plus lawful charges. Do not punish Malians by giving their jobs to foreigners.
Henry Author Price Jr aka Kankan
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