Au poids mort depuis quelques temps, le train Dakar-Bamako est sur la voie de la résurrection. Le projet relatif au financement à sa réhabilitation et à son exploitation a été au centre de la rencontre entre le Premier ministre, Dr Boubou Cissé et les partenaires de la Banque mondiale.
Samedi 20 octobre 2019, une rencontre à Washington aux États-Unis a réuni la délégation malienne conduite par le Premier ministre, Dr Boubou Cissé et des responsables de la Banque mondiale, conduits par M. Axel van Trotsenburg, Directeur général des opérations de l’institution financière mondiale. La rencontre qui s’est tenue dans les locaux de la Banque Mondiale, a porté sur le projet de financement de la réhabilitation et de l’exploitation du train Dakar-Bamako.
Cette rencontre marque la rupture du silence qui règne depuis plus d’un an maintenant dans les gares dakaroises et maliennes, et apporte un grain de souffle aux cheminots, en grève depuis 2018 pour protester contre des arriérés de salaires.
En effet, à l’instar des centaines de voies ferrées en Afrique subsaharienne, la ligne historique Dakar-Bamako est en arrêt, des locomotives sont hors d’âge, attendant « une remise à niveau ». Mais, hormis un plan de relance de la circulation, tout reste à définir.
Mais, la réhabilitation du train coûtera 880 millions d’euros pour trois à quatre ans de travaux « alors qu’il faudrait 2,6 à 3,5 milliards d’euros pour construire une nouvelle ligne ». Transrail ayant été incapable d’honorer ses engagements, les travaux sont désormais confié à Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF), une « structure bi-étatique transitoire, pilotée depuis la fin de 2018 par le Franco-Sénégalais Kibily Touré ».
L’ambition des autorités maliennes
Malgré ces changements, rien n’a été enclenché sur le terrain. « Les États ont laissé mourir l’outil. Les cheminots ont navigué à vue pendant plus de dix ans, sur un rail qui ne permettait pas d’excéder 30 km/h, quand il n’était pas impraticable », déplore un membre de la corporation, chez notre confrère de J.A.
Laisser les rails mourir n’est pas l’ambition des autorités maliennes. Cette rencontre avec M. van Trotsenburg, qui a pris ses nouvelles fonctions le 1er octobre 2019 et supervise le programme d’opérations de la Banque mondiale tout en s’assurant que son modèle de fonctionnement continue de répondre aux besoins des pays clients, n’est pas fortuit. C’est un aiguillon pour inciter monsieur Van à mobiliser, au sein de la communauté internationale, des soutiens et des ressources financières en faveur du rail Bamako Dakar.
Cyril ADOHOUN
Cette habitude devient un corollaire.Les grands voyages avec tapage,les sorties médiatiques et autres,telles sont les moyens fréquents de poudrer nos teux et continuer sa route une fois le jeu réussi.Quant aux soulèvements pour reclamer le droit des communautés fotce est de constater que des regroupements spontanés et tapageux s’exhibent et freinent sans daigner donner une raison.La route KWALA-NARA,où est le COLLECTIF TOUS POUR NARA?le 1er Octobre 2019 est il arrivé ?si ou, i pourquoi l’évolution est couverte d’un déficit de communication apres ? D’autres fils de cette contrée qui sont bien structurés attendent la suite réservée ou le relais ne se fera pas attendre.Sans electricite,sabs téléphone,sans télévision,sans radio,sans route sans sécurité Mourdiah sombre dans l’oubliettes et l’abandon total.
Un PM a t il besoin vraiment de se déplacer dans une institution financière pour aller faire du lobbying !!Cela s appele du tourisme
Si Boubou etait intelligent il allait lutter pour une ligne Dakar-Abidjan en passant par Bamako, Koulikoro et Bobo Dioulasso et enfin Abidjan, voici un projet solide et viable qui va une fois de plus aider l’Afrique a se developper et dans la fraternite.
S’il avait une vraie ambition de développement cette ligne serait déjà opérationnelle entre Bamako et Dakar….pour le bien-être des millions de nos deux populations. Mais nos dirigeant ne se souciant que de leurs fauteuils ne font que nous livrer des jeux politiques pour passer leur temps sans avoir a faire a des questions difficiles de développement telles que ce projet de rail Bamako-Dakar. C’est toujours tourner autour de projets médiocres qu’il préfèrent …l’inauguration des route de 45km et de petit ponts durant tous leurs mandats… au lieu de lutter avec courage et bravoure pour jeter les bases de gros projets centenaires a l’instar de projet d’énergie éolienne de TURKANA au Kenya, le barrage de la Renaissance en Éthiopie, Noor Solar au Maroc…. etc..
Pouvoir installer un système ferroviaire moderne entre Bamako et Dakar est un minimum si nos deux pays ont vraiment des dirigeants ambitieux….
Tous pays dignes de ces noms auraient déjà pu installer une ligne moderne de rails entre leurs deux capitales aussi proches et partenaires que Bamako-Dakar. C’est simplement la priorité des priorités. Mais hélas! Nos pays soumis et sans-cœur continueront a vivre dans la mediocrite chronique pendant d’autres pays libres et dignes comme le Kenya, le Nigeria, le Ghana et l’Éthiopie montent de gros projets de développement chez eux. A ce rythme d’écart, dans 20 ans nos pays soumis seront a cote de ces pays anglophones libres comme les pays africains sont actuellement a cote des pays européens en terme d’avancement!
Bonjour
Souvenons-nous que lors des attentats en Janvier 2015 cheze Charlie-Hebdo, Fluide Glacial avait aussi caricaturé les chinois début 2015 pensant déplacer le problème… (peut-être pour profiter pour gacher les fêtes du nouvel an chinois comme lorsqu’ils ont fait démolir le Royal Wok)
Il en était rien, ça n’a pas déclenché le même effet esperé d’élan de violence !
Dans tout ça, comme toujours, ils s’en prennent aux chinois pensant que ça mettrait tout le monde d’accord comme dit un journaliste “les Musulmans tapent sur les Juifs, tout le monde tape sur les chinois
et tout le monde est content! pas nous, mais on nous donne pas ou pas la parole pour le dire!
vrai
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