Projets routiers prioritaires dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou : Le désenclavement intérieur du pays en marche sous la houlette de Mme Traoré Seynabou Diop

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Après le lancement officiel des travaux de construction et de bitumage de la route Banconi-Dialakorodji-Safo-Dabani-Nossombougou par le président IBK dans le cadre de la réalisation de cinq (5) projets routiers prioritaires dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou, le ministre de l’Equipement et du Désenclavement, Mme Traoré Seynabou Diop poursuit les autres étapes depuis le samedi 6 mai dernier. Cette série de lancements  de travaux prendra fin le 15 mai prochain par Baraouéli.

Le Samedi 6 Mai dernier, il y’a eu le lancement des travaux de bitumage de la route Kangaba-Dioulafoundo-Frontière Guinée, suivi du lancement des travaux de la route Kayes-Sadiola-Kéniéba hier lundi 08 mai dernier. Ensuite suivront les cérémonies de lancement des travaux des routes Yanfolila-Kalana le 13 mai prochain et Baraouéli-Tamani le 15 mai prochain. Ces travaux vont couter plus de 123 milliards FCFA assurés par le budget national à 100%.

Selon le ministre Traoré Seynabou Diop, après le lancement du projet de construction du deuxième Pont de Kayes, ces cinq projets représentent la mise en chantier d’une seconde vague des projets routiers prioritaires 2016-2018. Et ces cinq chantiers s’inscrivent dans le cadre de la matérialisation de la volonté du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita de créer des emplois pour les jeunes et de réaliser des projets de développement au bénéfice des populations.

A en croire le ministre, cette volonté se retrouve dans toutes les politiques et stratégies de développement du pays, notamment dans celle en cours du Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable du Mali (CREDD). Lequel est mis en œuvre avec le concours de partenaires au développement pour la période 2016-2018 et s’inscrit également dans la mouvance de la grande offensive présidentielle pour les infrastructures.

Pour Traoré Seynabou Diop, le CREDD vise à mettre en cohérence les différents documents stratégiques pour plus de clarté dans les priorités du gouvernement malien. Selon elle, cette vision est partagée avec les partenaires techniques et financiers depuis la réunion de la Troïka, tenue le 2 avril 2015. Aussi, il prend en compte les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et s’inscrit dans la perspective des Objectifs du Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030, adoptés en septembre 2015 par la communauté internationale.

L’objectif de ces projets dit-elle est de contribuer au désenclavement intérieur et extérieur du pays. Spécifiquement explique-t-elle, ils permettront non seulement d’assurer une liaison pérenne entre la zone minière de Sadiola et le réseau de routes bitumées du pays et de créer une liaison de contournement de la ville de Bamako pour le corridor Bamako-Dakar par le Nord.

Il s’agit également de contribuer au renforcement de l’intégration économique et de la coopération sous régionale, d’assurer une liaison routière pérenne entre la ville de Tamani et le réseau de routes bitumées du pays. Mais aussi, de favoriser le développement de la recherche et l’extraction des ressources minières dans la région. Egalement souligne-t-elle, il est question de favoriser et de développer les échanges économiques, sociaux et commerciaux, de réduire le coût de transport et les délais de parcours et d’améliorer la sécurité routière et le cadre de vie des populations en contribuant de façon générale à réduire  la pauvreté.

Les principaux résultats attendus de la réalisation de ces cinq projets prioritaires pour la période 2016-2018, sont entre autres : la contribution au désenclavement du pays par une augmentation de la densité du réseau routier bitumé, la valorisation des richesses agricoles et culturelles des localités concernées, l’évacuation dans des conditions plus optimales des productions agricoles vers les centres de consommation. S’y ajoutent la promotion de la commercialisation du bétail grâce à de meilleures conditions de transport et l’amélioration des activités socio-éducatives des populations grâce aux facilités d’accès aux centres socio-sanitaires, aux écoles et aux postes administratifs.

Le coût total de réalisation des travaux des cinq projets prioritaires est de 123 milliards FCFA.

Moussa Sékou Diaby

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