Projet de réalisation de la route transsaharienne : Des difficultés persistent

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Le CLRT (Comité de Liaison de la Route Transsaharienne) a tenu les 12 et 13 octobre 2011 sa 55ème Session ordinaire à Bamako. Placée sous le patronage de M. Issa Assimi Diallo, Directeur national des routes, cette Session a porté sur le projet de réalisation de la route transsaharienne qui a pour but l’intégration socio-économique des pays traversés dans le Sahara et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Les Directeurs des routes et autres experts du secteur étaient donc en conclave la semaine dernière, à l’hôtel Laïco El Farouk. Premier à prendre la parole à la cérémonie officielle d’ouverture de cette 55ème Session du Comité de Liaison de la Route Transsaharienne, Mohamed Ayadi, Secrétaire Général  du CLRT. Il a rappelé à l’auditoire l’historique de  la création de ce projet, avant d’énumérer les principaux objectifs visés. A l’en croire, créé il y a de cela 45 ans, ce projet de réalisation de la route transsaharienne a pour objectifs majeurs d’améliorer les conditions de vie des populations des pays concernés et d’être un facteur d’aménagement du territoire et d’intégration à l’échelon régional, afin de jouer un rôle primordial dans la desserte des différentes localités traversées. Mohamed Ayadi a aussi expliqué le CLRT ambitionne de rendre ce projet plus lisible auprès des institutions financières, d’hiérarchiser les priorités et de mettre à jour la réglementation.

Quant à Issa Assimi Diallo, Directeur nationale des routes du Mali, il a réitéré l’entière disponibilité de sa structure à collaborer au sein du CLRT.

Pour sa part, le Secrétaire général du Ministère de l’Equipement et des Transports a révélé que la réalisation de ce projet se trouve aujourd’hui confrontée à d’énormes contraintes. Il s’agit notamment du faible niveau de développement économique de la zone d’influence ; de la faible densité de la population des zones traversées ; du faible taux de rentabilité interne du projet et de la faible capacité d’investissement interne des pays.

Au terme de ces deux jours de concertations, les participants ont fait des recommandations appropriées qui serviront de base à l’élaboration des plans d’actions permettant de dynamiser le projet.

 

Rokia DIABATE

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