Suite à des négociations sous haute tension, les jeunes de la cité des 333 Saints et la délégation ministérielle arrivée sur place sont parvenus à un accord. Face aux différentes revendications des frondeurs, le Collectif Tombouctou réclame ses droits : « A quand la reprise de la route Leré-Tombouctou ? Quelle politique de sécurisation de la ville de Tombouctou ? Des excuses officielles du Premier ministre suite à ses propos par rapport à la route Leré-Tombouctou… », le gouvernement a pris des engagements qui doivent être suivis.
La mission gouvernementale conduite par le ministre de la Communication, chargé des relations avec les institutions, Porte-parole du Gouvernement, Monsieur Yaya Sangaré, et comprenant la ministre des Infrastructures et de l’équipement, Mme Traoré Seynabou Diop, et le ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction Publique, Monsieur Oumar Hamadoun Dicko, est arrivée à Tombouctou, première étape, aux environs de 9 h 37. Elle a été accueillie par le Gouverneur entouré des autorités administratives et politiques de la région ainsi que les notabilités.
La délégation a été ensuite conduite sous une tribune installée à la sortie de l’aéroport où a eu lieu les négociations. Ces négociations auxquelles le gouverneur n’était pas associé se sont déroulées sous une tension vive maintenue par les manifestants. Après deux heures de négociations, la délégation ministérielle a obtenu un Accord avec les manifestants qui ont accepté de lever le blocus.
Après une brève apparition sous les acclamations du public, le président du Collectif, Ibrahim Boiyni Adiawiakoye, s’est adressé en sonrai, à son auditoire, avant de s’engouffrer dans le super camp de la Minusma.
Sur les revendications posées, le gouvernement s’est engagé à reprendre les travaux de la route N’Goma-Coura-Léré Niafunké au plus tard, le 25 novembre 2019. Sur la question de l’insécurité, la question sera inscrite dans la Déclaration de Politique générale du Premier ministre, une proposition du plan de sécurisation de la région de Tombouctou.
Selon des responsables du collectif, engagements sont explicites. Par conséquent, les jeunes se sont engagés à lever immédiatement toutes les restrictions sur les routes et dans la ville de Tombouctou après la signature du présent accord ; à informer, sensibiliser sur le plan sécuritaire avant, pendant et après les travaux de la construction de la route N’Goma-Coura, Léré-Niafunké-Tombouctou.
Après la signature du Protocole d’Entente, le Collectif « Tombouctou réclame ses droits » a présenté d’autres doléances à la mission gouvernementale, notamment :
– bitumer la route de Kabara (5km) ; augmenter la subvention des petits bateaux de la COMANAV ; subventionner le tarif du vol commercial Bamako-Tombouctou-Bamako ; mettre à disposition un bac supplémentaire pour la traversée ; relever le plateau technique de l’hôpital régional de Tombouctou ; indiquer la programmation pour la construction de la route Tombouctou –Taoudénit ; réhabiliter la route Kabara-Koriomé.
Après Tombouctou, la délégation gouvernementale conduite par le ministre de la Communication, chargé des relations avec les institutions, Porte-parole du Gouvernement, Monsieur Yaya Sangaré qui poursuit sa mission jusqu’au 14 septembre se rendra à Gao et à Ménaka.
Par Abdoulaye OUATTARA
DEPUIS LA SIGNATURE DES ACCORDS D’ALGER EN 2015, JE DISAIS QUE TOUTES LES REGIONS DOIVENT SE LEVE ( AU BESOIN EN ARME), CAR ON OBTIENT RIEN DE CES MALFRATS DE FACON “NORMAL”. IL FAUT MENACER LEYUR POUVOIR ET ILS TE DONNERONT TOUT
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