C’est à la tête d’une très forte délégation, composée des directeurs des structures techniques et rattachées de son département, des responsables de la Société Chinoise des Travaux de Ponts et Chaussées (CRBC) et ceux du bureau de contrôle, que le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, s’est rendu sur le chantier de l’autoroute Bamako-Ségou et du poste de péage et de pesage de Markala. C’était du samedi 3 Mai au dimanche 4 Mai derniers. Le constat qui s’est dégagé c’est que sur un délai consommé de 75%, l’entreprise chinoise a atteint aujourd’hui 77% de réalisation malgré quelques réticences de certaines populations à évacuer les emprises. Le ministre Koumaré en a profité pour inviter les populations à coopérer car, a-t-il martelé, la route est source de développement.
Il est important de préciser que le projet de construction de l’autoroute Bamako-Ségou est exécuté en deux phases. La première phase, actuellement en cours, prend en compte les travaux de réhabilitation et de renforcement du tronçon urbain de la ville de Bamako sur 6 Km, les travaux de réhabilitation et d’élargissement à deux voies de la route existante Bamako-Ségou sur 211 Km dont 118 Km de tronçon inter urbain de la région de Koulikoro et 93 Km de tronçon inter urbain de la région de Ségou, les travaux de réhabilitation de l’Avenue An 2000 à Ségou sur 9,5 Km. Quant à la seconde phase, elle porte sur la construction et le bitumage de la nouvelle route Bamako-Ségou en 1X2 voies sur 211 Km. Lorsque les deux voies seront finies, l’actuelle route Bamako-Ségou sera utilisée exclusivement pour l’aller avec une piste cyclable tandis que la seconde voie servira exclusivement pour le retour avec également sa piste cyclable. Lors de sa visite de chantier, le ministre Koumaré a procédé à l’inauguration de bornes fontaines aux populations de Baguinéda, Zantiguila etc.
A Marakacoungo, le ministre et sa délégation sont allés directement vers les populations qui occupent l’emprise de la voie. Le ministre leur a expliqué le bien fondé du projet de l’autoroute Bamako-Ségou (assurer une meilleure fluidité du transport routier, favoriser le développement socio-économique des régions bénéficiaires, réduire le coût des transports et des risques d’accidents de circulation et améliorer le cadre de vie des populations), ses avantages sur la vie quotidienne des localités traversées. Pour montrer sa détermination, le ministre Koumaré s’est rendu au domicile du chef du village de Marakacoungo afin qu’il s’investisse personnellement dans la sensibilisation de ses populations. Ayant obtenu le quitus de ce dernier, le ministre a instruit à ses collaborateurs de revenir prendre langue immédiatement avec les populations de cette localité qui, il faut le signaler, sont ou réfractaires au passage de cette voie dans leur village pour la simple raison que le marché hebdomadaire qui a lieu de part et d’autre de la voie sera délocalisé.
A Fana, le ministre et sa délégation se sont prêtés au même exercice car, ici aussi, les populations, dont l’essentiel des activités économiques s’articulent autour de la RN6, voient d’un très mauvais œil le chantier de l’autoroute Bamako-Ségou et dont la réalisation exige leur déguerpissement. Comme à Marakacoungo, là aussi, le ministre a instruit à ses collaborateurs, de prendre contact, sans délai, avec les populations pour une issue rapide et favorable afin que les travaux se déroulent comme prévu.
A Fana, la délégation ministérielle a procédé à une séance de sensibilisation après avoir écouté les doléances exprimées par le maire de la Commune.
Le lendemain, le ministre s’est rendu sur le chantier du poste de péage et de pesage de Markala qui a été initié afin de sauvegarder le pont-barrage des surcharges tout en assurant la protection du réseau routier par la limitation de la charge à l’essieu suivant la réglementation en vigueur et la perception de la redevance issue du péage. Cette autre infrastructure est d’autant plus utile qu’elle contribuera à réduire la surcharge sur ledit axe, rallonger la durée de vie du Pont-barrage, réduire le taux de chômage de la population, contribuer aux dépenses d’entretien et contribuer au développement local.
A l’issue de la visite, le ministre a exprimé sa joie et sa fierté à l’entreprise chinoise en charge des travaux qui a non seulement rattrapé le temps perdu consécutif à la crise que notre pays a connue mais également pris de l’avance sur le délai fixé dans le cahier de charge.
Quant au directeur du projet, Yin Zhining, il a invité les populations à plus de coopération tout en leur faisant remarquer les immenses avantages qu’elles tireront de ce véritable projet de développement.
Il faut préciser enfin que le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, était accompagné par les députés de la Commission Travaux publics, Transports et Habitat de l’Assemblée nationale avec à leur tête son président, l’honorable Yacouba Traoré.
Enfin un jeu dans mes cordes of9 y a pas e0 re9fle9chir, c est trop dur pour moi.Alors mon choix se porte sur Re9sident Evil 4 sur PC. Et que le meliuelr gagne (C est e0 dire moi Enfin je l espe8re).
Tip top stfuf. I’ll expect more now.
L’autoroute source de développement ok.
Mais c’est quoi la contrepartie, quels sont les accords signés avec les chinois ?
Dans ce monde personne ne fait rien pour rien et surtout sans intérêts !
On chasse un néo colonialiste pour se faire envahir par un autre ?
Avez-vous une autre manière de financer cette autoroute? Même les USA font du donnant-donnant avec la Chine. La France ou un autre pays occidental ne peut pas financièrement nous faire ses investissements même si elle le veut. Alors, va-t-on rester bras croisés et attendre que ça tombe du ciel?
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