#Mali : Aménagement des routes Kati-Bamako : Le président Assimi Goïta lance les travaux

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Les deux villes seront connectees par 2×2 voles vers Koulouba et Samé avec toutes les commodités. Le cout de l’investissement est de 95 milliards de Fcfa financés par le budget national. Les travaux vont durer trois ans

Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a lancé hier à Kati, les travaux de la construction de quatre projets routiers importants. Il s’agit de l’aménagement en 2×2 voies de la section RR9, la bretelle d’accès au Point G, des travaux de voirie sur 7 km dans la ville de Kati et la section d’embranchement GMS-Samé-Kati en 2×2 voies.

La cérémonie organisée pour la circonstance a enregistré la présence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil national de Transition (CNT), Malick Diaw et de plusieurs membres du gouvernement, dont la ministre chargée des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko.Ces Les projets seront financés par le budget national à hauteur de 95 milliards de Fcfa sur une période de 36 mois (3 ans).

Ils visent à moderniser les axes routiers, à améliorer le confort et la sécurité des usagers et à faciliter l’accès aux hôpitaux du Point G et de Kati. L’objectif est également de réduire la durée de trajet entre Kati et le District de Bamako, ainsi que le nombre d’accidents et les coûts d’exploitation des véhicules. L’entreprise Covec-Mali sera responsable de l’exécution des travaux.

Le secrétaire général de la Commune urbaine de Kati, Zanga Dao, a souligné les enjeux stratégiques du secteur des transports, notamment l’augmentation de la population et la dégradation avancée des routes. Toutes choses qui, selon lui, engendrent des accidents de circulation. À ce titre, il a rappelé que rien qu’en décembre dernier, selon les statistiques du Centre de secours de la Protection civile, Kati a enregistré 334 victimes d’accidents de voies publiques, dont 11 morts et 323 blessés.

Pour la ministre des Transports et des Infrastructures, ces projets répondent aux besoins spécifiques des citoyens en matière d’infrastructures routières. Mme Dembélé Madina Sissoko a souligné l’importance économique, sociale et culturelle de la route au Mali eu égard à sa continentalité. Elle a également mis en avant le besoin d’élargir les axes routiers face à la saturation actuelle.

Selon le ministre, les axes routiers Bamako-Koulouba-Kati et GMS-Samé-Kati, ainsi que la bretelle d’accès à l’hôpital du Point G (actuellement en aller-retour), ne conviennent plus à la densité du trafic due à l’urbanisation rapide de Kati et ses environs. À titre d’illustration, elle a révélé qu’en 2022, le comptage de trafic sur l’axe Bamako-Koulouba-Kati était de 9.000 véhicules par jour, projetant une augmentation à 43.000 véhicules/j d’ici 2045.

FLUIDITÉ- Concernant l’axe GMS-Samé-Kati, réalisé depuis 1996, le trafic a fortement augmenté depuis 2002, devenant la route principale pour les véhicules gros porteurs dépendant de Bamako aux ports de Dakar et de Nouakchott, at-elle noté. Ajoutant qu’en 2023, le comptage de trafic sur cet axe a atteint une moyenne journalière de 45.117 véhicules, incluant tricycles et deux-roues.

Elle a déploré plusieurs dizaines de chutes de gros porteurs par an sur les maisons riveraines, bénissant ou tuant les occupants y comprenant les usagers de la route. Mme Dembélé Madina Sissoko a invité l’entreprise en charge de l’exécution des travaux à mériter la confiance placée en elle par l’autorité contractante, en assurant la bonne exécution des services convenus, dans le respect strict des montants et des délais contractuels, mais aussi des normes techniques du projet.

«La réalisation Mali Kura exige souverainement la des travaux routiers dans les délais impartis, dans les règles de l’art et sans dépassement de l’enveloppe», a asséné la ministre Madina Sissoko qui a ensuite félicité les FAMa pour leurs actions au service de la nation et a exprimé l’espoir que leur montée en puissance contribuera à sécuriser les chantiers routiers, les déplacements publics et les projets de développement.

Le chef de l’État a déclaré à la presse que ce projet est conforme à la vision des autorités de la Transition, visant à moderniser toutes nos villes et à les doter d’infrastructures routières adéquates. Le colonel Assimi Goïta a appelé la population à soutenir l’entreprise responsable de l’exécution des travaux, estimant que les aménagements routiers peuvent occasionner des désagréments.

L’accompagnement de la population est essentiel, a insisté le président de la Transition, pour que ce projet contribue à assurer la fluidité de nos axes routiers et à renforcer la sécurité des usagers. Il a exprimé sa gratitude envers le ministre chargé des Transports et ses collaborateurs, ainsi que la population. «Dès que l’accès à nos villes sera facilité, cela favorisera la mobilité tant dans le domaine commercial que pour les déplacements de nos concitoyens. Cela offre de nombreuses opportunités de développement pour nos localités», a ajouté le colonel Assimi Goïta.

Le calvaire des populations de Kati et de Bamako sera bientôt un mauvais souvenir, particulièrement les usagers de la route Kati-Samé. Les multiples accidents mortels parfois sur cette voie très fréquentée par les gros porteurs ont été constamment liés dans les colonnes du quotidien national L’Essor.

Amadou GUEGUERE

Commentaires via Facebook :

6 COMMENTAIRES

  1. Un très bon projet , merci au président Assimi et ses collaborateurs. On va y arriver inchallah, je connais un peu ce trajet de Kati, avec cet aménagement j’aurai peut être le courage de voyager sur Diéma et Kayes pour aller rendre visite à mes amis, sans quoi le temps que je faisais entre Kati Dral et Samé était plus long que celui que je faisais entre Kayes et Kati Dral , merci et courage pour la suite, pensez aussi à l’aspect alimentaire , les denrées alimentaires (lait, café, sucre , Lipton, poisson, riz, mais, petit mil sorgho, fonio etc) car je commence à prendre de l’âge aussi et sans retraite en plus)

  2. Ces Les projets seront financés par le budget national à hauteur de 95 milliards de Fcfa sur une période de 36 mois (3 ans).

    Eh hop ! Voilà un de plus, et ça continue avec le cycle infernal d’attribution de gigantesques marchés passés sous le manteau et financés par le budget national. Après les équipements militaires, l’hôpital militaire, les logements pour l’Armée, EDM-gate, cette fois-ci le jackpot fait 95 rondelets milliards pour quelques kilomètres de bitume… Sans que personne ne s’en émeuve nullement. Le temps du bilan et des comptes viendra, tôt ou tard.

    Pensées rebelles.

  3. POUR DIRE QUE CETTE TRANSITION EST MON REVE REALISE. voila ce que j’écrivais il y a 7 ans sur mw ici:

    https://www.maliweb.net/faits-divers/route-de-kati-sananfara-grave-accident-a-5morts-46-blesses-2449482.html

    Pkagame 7 Août 2017 at 13:16 PM

    “Les maliens sont exposes au quotidien a tous les dangers de la circulation routière. Honte a la soi-disant “AUTORITE ROUTIERE” ET AGEROUTE, deux structures mafieuses d’état qui ne fou.tent absolument RIEN pour construire nos routes…. OR chaque an que le bon DIEU fait la soi-disant “Autorite Routiere” collecte rien qu’ au niveau du BNP une bagatelle de près de 50 milliards au nom des ROUTES…sans compter les quelque milliards qu’elle collecte aussi de pesage/peage! Je ne cesse de le dire depuis des ans, cette route de Kati-sanafara-SAME-BAMAKO aller-retour est extrêmement dangereuse de par son étroitesse, état délabré, entassement par des gros porteurs/ poids lourds, manque d’infrastructures nécessaires (ponts, élargissement des voies, tunnels, changeurs, feu tricolore, plaques de signalisations etc..). J’ai toujours dit que pour des autorités qui se soucient du bien-être de ses populations, la construction de cette route en une route moderne est la priorité des priorités en terme d’investissement dans l’infrastructure routière au Mali. Ce sont littéralement de milliers des camions gros porteurs (venant du Sénégal, de mines, de la Mauritanie) qui passent par cette route cote a cote chaque jour avec les véhicules légers! Mais hélas! Apparemment nos autorités ne voient rien ici! Il y a même de moments où des camion chutent sur les habitations sous les collines a SAME-KATI!!! C’est une honte pour les autorités de ce pays qui ne se soucient pas du sort de leur population! On doit investir dans l’infrastructure de cette route vitale pour l’économie malienne…. des ponts, tunnels, échangeurs, éclairages publics, passerelles piétons, pour complétement séparer les gros porteur du reste des véhicules…. de badialan-same-kati jusqu’au peage de kati!”

    • VOILA UN AUTRE DES MES ANCIENS POSTS SUR CES PROJETS DE ROUTES TANT NECESSAIRES:

      https://www.maliweb.net/societe/deterioration-monuments-voies-publiques-bamako-ville-ruine-1814082.html

      Pkagame 6 Oct 2016 at 14:33 PM

      “Il est temps que IBK cherche 200 milliards pour commencer un projet de reconstruction des routes de Bamako, dès après le sommet du janvier 2017. Sinon en 2018 les maliens seront sur de dire qu’il n’a rien fait!!! C’est très facile de trouver cette somme inchallah:
      – Retirer tout ce que les “Autorités Routières” reçoivent ….stop a tous leurs petit projet de bricolage et de surfacturation tout en leur imposer une période d’austérité ( sur leur budget de fonctionnement)… durant l’année 2017 ….on aura peut être 40 milliards ici
      – Imposer une taxe de routes spéciale par kg… de 2017-2018 sur tous les camions carrosseries ….on aura peut être 10 milliards
      – Une période d’austérité 2017-2018 sur les budgets de l’état…Koulouba, AN, ministeres etc… on aura 100 milliards.
      — Demander aux banques et les multinationales de contribuer le reste des 50 milliards
      C’est très facile, non?!! Une fois ce fond trouvé, voila ce qu’il faut faire:
      — Reconstruire en 2×2 toutes grandes artères de la ville ( route Bakodjicorini-kalaban coro, route de Koulikoro, avenue l’OUA, route Hamadalye-Lafiabougou, route 2e pont-aeroport, route Badialan- Same, route de Banconi, route zone industrielle etc..)
      — Rétrécir les contours du monument Tour de l’Afrique et dégager ses environs 360° pour y construire un échangeur moyen en forme de rond-point au pont-tunnel avec au moins un feu tricolore ….pour en finir définitivement avec l’entassement infernal que usagers vivent au quotidien dans ce rond-point!
      –Construire des gros échangeurs a l’intersection Mussabougou-Yirimadio, a l’intersection 3e arrondissements-Missira, a l’intersection Gabriel Toure -rail da- djelibougou etc..
      –Construire un pont sec et multiples gros échangeurs entre Bamako-SAME-KATI pour rendre fluide et sain le passage des milliers des gros porteurs sur cette voie médiocre et dangereuse
      — Reconstruire le pont des martyrs(1er pont)
      — En fin, restituer et viabiliser tous les 1500 espaces vert de Bamako vendus ou négligés par Adama Sangare et Co de maires et maire spécialistes de vente des terres.”

  4. Trois ans de travaux. C’est énorme, et peut-être en deçà de la réalité, dès lors qu’on peut compter sur les malversations diverses et variées, financières et autres, qui vont plomber le projet. Bonne chance quand même.

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