Depuis que les engins à deux roues ont été obligés de circuler sur les pistes cyclables, ces voies ont été oubliées par les autorités en charge de la réparation des routes. Pour circuler sur ces voies, il faut être très patient et attentifs au risque de se retrouver avec un bras ou un pied fracturé.
Or, chaque jour que Dieu fait, certaines voies principales sont réparées ou renouvelées. C’est dire que ce n’est pas par manque de moyen. On demande si les conducteurs d’engins à deux roues ne font pas partie des Maliens ou s’ils n’ont pas le même droit que les autres usagers de la circulation routière.
Le ministère du transport doit revoir sa copie car au lieu que ces voies contribuent à épargner les conducteurs des accidents, elles constituent, à certains endroits comme à Badalabougou, un vrai danger. Car non seulement elles détruisent les motos, mais occasionne des accidents menaçant la vie des citoyens.
Aminata Sanogo