Après le doute et l’angoisse, l’espoir l’emporte enfin sur la désillusion des riverains et usagers de plus en plus nombreux des voies d’accès au 1616 (3ème Pont). Après de nombreuses semaines de travaux sans interruption (ou presque), les riverains et passants peuvent s’estimer heureux d’en avoir pas consommé inutilement de la poussière. Ils peuvent se consoler à la vie des toutes premières quantités de goudron qui commencent à couler sur un flanc de la voie. Les travaux sont donc bien partis pour doter les usagers d’accès dignes de la célébrité du plus grand pont du Mali, après tant de désagréments causés par les retards imputables à la consommation des avances de démarrage. La lueur d’espoir, toutefois, ne saurait occulter certaines dérives susceptibles d’être porteuses de nouveaux retards et de prolongement de la peine des usagers et riverains des voies d’accès au 3ème Pont. Certains ouvriers se plaignent par exemple d’être sevrés depuis 3 mois de salaires par les entreprises qui sous-traitent certain volet du marché pour le compte de l’entreprise RAZEL.
La Rédaction