La semaine dernière, sur le terrain de Dialakorodji, le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keita avait procédé au lancement des travaux de construction et de butinage de la route Banconi-Dialakorodji-Safo-Nossombougou.
Les grands techniciens s’étonnent déjà du montant exorbitant pour un trajet de 56 km. C’est une entreprise étrangère, notamment COGEB INTERNATIONAL qui a bénéficié du marché.
La commission d’organisation du département de l’équipement aurait empoché 20 millions de francs CFA pour la mobilisation. Aussi il aurait reversé 5 millions au RPM qui juge peu pour cette mobilisation.
C’est toujours ainsi, des scènes pour endormir les populations, les mettre dans une situation de nécessité et de légitimé défense. Ce régime qui a longtemps avalé la poussière ne pourrait plus rien espérer sans recourir à son exercice favori, c’est-à-dire, la fraude, le tripatouillage, l’instrumentalisation de l’administration dans toutes ses composantes.
Ce n’est pas en fin de mandat qu’un programme d’urgence devrait être mis en œuvre. La nécessité était déjà forte en 2013, mais le chef de l’Etat et toute sa bande ont abimé le Mali, signé des accords, insolites par leur contenu, et problématiques dans leur application.
Abidine Alhady