Entretien du tronçon Tour de l’Afrique/Yirimadio: un grand ouf de soulagement pour les usagers

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C’est un secret de polichinelle de rappeler que la circulation de la Tour d’Afrique au carrefour de « Waraba thiathio » par endroits est un véritable calvaire pour les usagers de ce tronçon, le plus fréquenté de Bamako. Simple fait de hasard ou réaction à la lettre ouverte du Mouvement de jeune « Vert-Jaune-Rouge », adressée au Président de la République, IBK, relative à la dégradation de nos routes ?

En tout cas, depuis mercredi, l’AGEROUTE (Agence d’exécution des routes) a entrepris de grands travaux d’entretien de certaines parties de ce tronçon fortement dégradées. Ces travaux, nous confie-t-on, concourent à la sécurité et au confort des usagers. Cela, en dépit des monstres embouteillages que les travaux engendrent.

Selon le directeur technique de l’AGEROUTE, M DIARRA, que nous avons pu joindre par téléphone, lesdits travaux s’inscrivent dans le cadre de l’entretien routier courant au titre de l’année 2016.
Aussi, a-t-il noté, lesdits travaux, confiés au groupement d’entreprises EGK et ECMK, pour un délai d’un mois, consistent au bouchage des nids de poule et au curage des caniveaux allant de la Tour d’Afrique au Carrefour de « Waraba thia-thio » à Yirimadio.

Par ailleurs, soutient M DIARRA, étant donné que les chantiers sont en milieu urbain, les travaux vont se poursuivent dans la nuit. Cela pour réduite les désagréments causés aux usagers et autres riverains de ce tronçon, très vital dans le trafic national.

Au fait, en plus des quartiers populaires de la Commune VI, tels que Banankabougou, Yirimadio, Zerny, Sirakoro, les logements sociaux de Yirimadio et ceux de N’Tabacoro, pratiquement tous les véhicules allant ou venant des régions de Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou et une partie de ceux de Koulikoro (Dioila) et Sikasso (Koutiala) passent par ce tronçon.

Quant à Sékou KONTAGA, chef de projet d’une entreprise en charge d’autres travaux, il a fait savoir que les travaux d’entretien routier, au titre de l’année 2016, concernent toutes les communes du District de Bamako. Et que les travaux qui coûteront 204,9 millions de FCFA pour 5 mois de délai contractuel sont confiés à une soixantaine d’entreprises.

Les travaux consistent au bouchage des trous, au renforcement et à la réhabilitation des caniveaux et toute autre réalisation visant au maintien en état du réseau routier.
Pour M KONTAGA, le choix du tronçon Tour d’Afrique- Carrefour de Wara dénote la volonté du ministre de l’Équipement, des transports et du désenclavement, TRAORE Seynabou DIOP de prendre en compte les préoccupations des usagers relatives à la très forte dégradation de cette route devant être entièrement réhabilitée par les Chinois.

Quant aux difficultés, souligne l’entrepreneur, la libération de l’emprise des routes par les riverains et autres installations (électriques, et téléphoniques) ; l’insuffisance des études des sols pour avoir des routes de qualité en fonctions des tronçons.

Les fortes pluies, accentuées par le non-curage des caniveaux, sont aussi source de dégradation de ces routes déjà anéanties par la forte surcharge, au point de faire plier le goudron en certains endroits.

Au regard du volume du trafic, la diligence et la poursuite des travaux dans la nuit doivent être exigées à l’entreprise exécutante. Cela permettra non seulement de réduire les désagréments des usagers, mais également à l’entreprise de travailler dans des conditions de sécurité.
Par ailleurs, les travaux d’entretien routier à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) à Bamako ont commencé, depuis le 30 juin 2016, et se poursuivent. À la date du 1er août dernier, le taux d’avancement global était de 38 %.

Les travaux, en cours concernent trois axes importants dans le District de Bamako, à savoir : La section urbaine de la RN27 (reliant Gabriel TOURE à la limite du District à Boulkassoumbougou sur un linéaire de 7000 ml ; la voie reliant le pont du Quartier Mali au pont de Kalaban-Coro sur un linéaire de 7000 ml ; la voie reliant l’INA au Rond-Point Général SOUMARE sur un linéaire de 3800 ml.

Par Sékou CAMARA

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2 COMMENTAIRES

  1. Du n’importe quoi. La reparation est il la solution pour Crete route? Pourquoi ne pas trouver une solution définitive pour cette route. Elle a été réparé combien de fois ?

  2. Au Mali en adore le gaspillage d’état , car c’est nos impôts qu’on utilise . SINON comment comprendre que chaque année après la saison de pluie tout nos routes sont délabré !? Payé un bureau d’étude pour 20 millions de CFA pour comprendre le fonctionnement ! Au lieu de faire des à peu près- tisme et faire du bon bulot sur la durée !

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