Le Col Abdoulaye Koumaré était à sa toute première sortie depuis sa reconduction à la tête du département de l’Equipement et des Transports dans le gouvernement dirigé par Oumar Tatam Ly.
A peine le nouveau gouvernement formé, le ministre de l’Equipement et des Transports, à la tête d’une forte délégation, a réaffirmé son pragmatisme en se rendant avant-hier sur le terrain. En effet, Abdoulaye Koumaré, l’un des rares membres du gouvernement de transition en qui Oumar Tatam Ly a renouvelé sa confiance, a visité ce mardi 10 septembre un certain nombre de tronçons à travers la ville de Bamako. Le périple qui avait commencé à l’ACI 2000, non loin de l’Hôtel Radisson, a pris fin à l’entrée du 3ème pont, sur la rive droite, via la route de l’Aéroport international Bamako Sénou et celle qui mène à Yirimadio. De l’Institut national de la formation judiciaire à Faladié à l’entrée du pont de l’Amitié Sino-malienne à Missabougou, Abdoulaye Koumaré a pu constater que l’entreprise chinoise «Covec» et la Cellule d’entretien et des travaux d’urgence (Cetru), s’activent autour des travaux ponctuels d’urgence sur différentes sections de ces routes. Le coût de ces travaux d’entretien et de curage de caniveaux sur ces tronçons est estimé à 74 millions de francs CFA. Ils ont démarré mardi et devraient en principe prendre fin demain vendredi.
Cette visite de terrain s’inscrivait, en en croire le Colonel Koumaré, en droite ligne des travaux d’entretien des infrastructures routières que son département est en train de mener à travers la ville de Bamako. Si le ministre a justifié ces travaux d’entretien par le souci de son département de soulager les souffrances des usagers de la route, il n’en demeure pas pour autant moins conscient que la capitale malienne s’apprête à accueillir des hôtes de marque le 19 septembre prochain dans le cadre de la fête de l’investiture du nouveau président de la république. C’est pourquoi, partout où il est passé, le colonel a non seulement reçu des explications techniques mais il a aussi donné des instructions utiles pour la bonne exécution des travaux. Mieux, il en a appelé à l’esprit de civisme des populations afin qu’elles respectent les textes en matière de circulation routière, en évitant surtout les surcharges.
Bakary SOGODOGO
Mr le journaliste,quand est ce que vous érigerez en vrai,anticiper et servir à quelque chose,à appaiser les populations.Faites un saut sur la route de Koulikoro,on n’évite pas de nids mais on en choisit.
Au lieu de suivre les sorties des ministres,suggerez leur du travail c’est ce qui fait avancer le Mali.
j’espère prochainement lire un article de vous.
On ne peut pas nettoyer Bamako et environs même en six mois!!!
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