Entretien routier et embélissement : Le bon tempo du METD dans le district

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Le ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement (METD) a engagé une opération d’entretien des routes et d’embellissement du district et de plusieurs capitales régionales. Ces travaux vont coûter environ 25 milliards de F CFA au contribuable.

 Les travaux en cours dans le district de Bamako sont de deux ordres. Il s’agit dans un premier temps de l’entretien courant des axes les plus fréquentés et, en second lieu, de la réhabilitation des ouvrages d’assainissement pour favoriser l’écoulement des eaux et la fluidité du trafic. Ces actions s’inscrivent dans le cadre d’un programme global de travaux intenses d’un montant de plus de 21 milliards de F CFA sur presque toute l’étendue du territoire national.

En plus de ce programme global au titre de l’année 2016, un programme complémentaire de l’ordre de 4 milliards de F CFA est mis en œuvre en ce moment dans les six communes du district de Bamako. Il intervient après la période hivernale et a pour objectif de rénover une grande partie du réseau routier de la capitale.

Ces défis en matière d’entretien du réseau routier dans le district de Bamako sont énormes. Tout comme les attentes des populations. Le département a reçu, du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita, des instructions fermes pour soulager les souffrances de l’ensemble des concitoyennes et concitoyens.

Avec le Premier ministre, le METD a pris l’engagement de changer de méthode de travail en mettant l’accent sur la pro-activité, la responsabilité et le professionnalisme. Pour ce faire, plusieurs mesures ont d’ores et déjà été prises à commencer par l’augmentation des ressources destinées à l’entretien.

Les montants sont passés de 25 à 65 milliards. Un mécanisme de surveillance citoyenne dans le but d’être à l’écoute des usagers, actuellement en cours de conception, sera développé et largement vulgarisé auprès du grand public. Il sera basé sur l’alerte donnée par les usagers sur les constats en temps réel.

Les relations avec les structures en charge de l’exécution des travaux seront désormais placées sous le signe de l’obligation de résultat dans les marchés. Toute entreprise qui n’exécutera pas convenablement les travaux à elle confiés, sera contrainte de reprendre jusqu’à l’atteinte du résultat escompté. Autant d’actions aujourd’hui pour rassurer la population. Le département, conscient des enjeux liés à la dégradation des routes, travaille constamment d’arrache-pied pour assurer un réseau routier sécurisé et en bon état.

Des nouveaux sites ont été identifiés dans le district et les actions se poursuivront avec pour finalité l’amélioration conséquente du réseau routier et la facilitation de l’accès aux services sociaux de base dans le district de Bamako.

Les sites ciblés par les travaux

Les travaux qui sont exécutés par l’Agence d’exécution des travaux d’entretien routier (Ageroute) concernent les six communes du district de Bamako. Ce sont des travaux de réhabilitation de voies existantes, l’aménagement de nouvelles voies bitumées, la création ou d’élargissement de caniveaux pour améliorer le système d’assainissement le long des chaussées, etc.

En Commune I, les travaux concernent la voie d’accès au centre de santé de Korofina, la voie d’accès au Centre de recherche, d’études et de documentation sur la survie de l’enfant, la RN27 et la voie qui mène au lycée Bouillagui Fadiga et celle de l’INRSP, etc. La Commune II verra l’aménagement de l’axe Bamako-Koulouba-Palais, la rue Van Vollenhoven et la voie PDUD. En Commune III et IV, c’est l’avenue Cheikh Zayed (monument Hippopotame-pont de Woyowayanko).

En Commune V, la voie échangeur Quartier-Mali-Torokorobougou-pont de Kalabancoro, la voie marché Torokorobougou-Sabalibougou-rond-point de Sogolon et les 30-M-rue 883 Niamakoro-rue 260 Kalabancoura et rue 822 Baco-Djicoroni. Un ouvrage à Faso Kanou au niveau de l’école Cheikh Anta Diop, ainsi que la voie d’accès au centre de santé de Sogoniko et l’avenue de l’OUA (chaussée-contre allée et piste cyclable)

Les Communes V et VI n’ont pas été oubliée. Les rues Noumouké à Kalabancoura, 408-403 et 538 à Magnambougou et Sokorodji, ainsi que la rue du gouverneur à Faladié-Séma seront réhabilitées. La voie d’accès à Niamakoro Kourani et la rue 271 à Niamakoro passant devant le 10e arrondissement et la voie d’accès aux 1008-Logements-marché Sirakoro-cité. Les travaux sont prévus pour durer deux mois.

A la date d’aujourd’hui, le niveau d’avancement est satisfaisant car tous les acteurs, le maître d’ouvrage (DNR), l’Ageroute et les entreprises en charge des travaux sont mobilisés de jour comme de nuit pour respecter ce délai et offrir à l’échéance un réseau routier rénové répondant aux exigences de qualité et de sécurité.

Il faut enfin signaler que le coût des travaux en cours (les deux programmes) est estimé à environ 7 milliards de FCFA financé par le fond d’entretien routier de l’Autorité routière.

CC/METD

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3 COMMENTAIRES

  1. il ferait mieux d’être plus ambitieux en construisant un 4ème pont plus une corniche reliant le premier pont au 3ème en passant par la zone indistrielle et sotuba afin de soulager la circulation sur l’axe ‘ centre de bamako route de koulikoro.’Le 4ème pont permettra à ceux qui se rendent à kalabankoro,baco djikoroni aci et autres quartiers de passer par sebeninkoro sans venir grossir la circulation au niveau du 2ème pont en passant par torokorobougou .On espère aussi que karim ne va pas bouffer sur le budget de ce projet.

  2. Pourquoi on ne profiterait pas de ces travaux pour appliquer le système qui réduirait la poussière dans la capitale. Il s’agit du revêtement par du béton de cette terre pleine entre la chaussée et le caniveau avec le dallage de celui ci, tant qu’on n’adoptera pas ce système (qu’on voit d’ailleurs dans tous les pays) jamais il n’y aura moins de poussière et jamais nos routes auront une longue vie. J’ai remarqué que cette technique est en train d’être appliquée juste au niveau du Centre Islamique d’Hamdallaye.

    Aujourd’hui à Bamako 2 motocyclistes sur 3 portent un protège-nez tant la poussière est considérable. En touche franchise, quel est ce motocycliste qui ne porte pas la même chemise 2 fois aujourd’hui sans avoir ce petit sentiment de porter quelque chose de pas propre. Une choses est sure, tant qu’on ne change pas la façon de faire nos routes, ce serait réhabilitation sur réhabilitation, toute chose qui arrange certains car ils y trouvent leur compte. BAMAKO est l’une ou sinon la ville la plus poussiéreuse de la sous région.

    Mon cher Pkagame pas de recadrage ou de remarques sur ces travaux ? Loll

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