En deux ans, en matière d’infrastructure routière : Le ministre Koumaré dresse un bilan positif

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Mamadou Hachim Koumaré: Mministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement

Le vendredi dernier, l’émission forum de la  presse a reçu sur son plateau Mamadou Hachim Koumaré, ministre de l’Équipement, des Transport et du Désenclavement Intérieur. On notait autour de  l’invité, Chahana Takiou, directeur de la publication « 22 Septembre », Abdrahmane   Keita, directeur de la publication « Le Témoin » et Seydou Baba Traoré de l’Ortm, qui assurait la police du débat. Au menu : les priorités du département, l’état de dégradation des routes, la gestion des fonds du péage, le transport aérien, la Transrail-SA, etc.

S’agissant des priorités de l’heure, Mamadou Hachim Koumaré a noté que depuis qu’il est en charge du département, l’une des missions à lui confiée consistait à achever les travaux qui étaient en cours d’exécution  mais aussi de développer un certain nombre de projets. « Aujourd’hui, nous avons réalisé 99/ de ces travaux, avec la participation de tout le monde », a déclaré le ministre. Il a égrené une série de projets que son département  étudie afin d’assurer le désenclavement intérieur. Il s’agit entre autres : de   l’aménagement du boulevard du 5 octobre, l’aménagement de la route Keniéba  Falea, la construction de la route de Ségou en deux fois de voie, Bamako Koulikoro, la route Koryamé Tombouctou, etc. En perspective : la réalisation du quatrième pont de Bamako, la route de Macina, le deuxième pont de Kayes, Koro Bankass, la route de Didiéni, etc.

Concernant les deux ans d’IBK  en termes de réalisation d’infrastructures, Mamadou Hachim Kouma a indiqué que  l’Etat est une continuité : « En deux ans, nous avons concrétisé et valorisé les travaux qui étaient en cours.  C’est même   une fierté pour nous d’avoir continué les œuvres des autres » .Partant,  il  dira que le développement passe d’abord par les infrastructures routières .Selon lui, le département est en négociation avec les partenaires technique pour le financement de ces projets.

Sur la question de la gestion des fonds générés par les différents postes de péage et la dégradation des routes, M.Koumaré répondra  que le paiement du péage s’effectue une seule fois dans la journée .Et les camions souvent ne respectent pas les normes. Pour les sanctions  contre les contrevenants,   il estime que tout ne doit pas être sanctionné dans la vie. « Il faut moraliser et sensibiliser les gens ». Il fera savoir que  l’autorité routière a un programme ambitieux en gestation pour mettre fin à la déperdition des fonds au niveau des postes de péage .C’est- à- dire la mise en place du paiement du péage par système électronique. Concernant la mauvaise qualité des routes, il affirme que son département a rompu avec l’ancienne méthode. « Autrefois  on faisait des routes 3 cm , et la couche de fondation était en latérite stabilisé. Actuellement, on veut aller jusqu’à 7 cm d’épaisseur   en béton bitumé et concassé .On a cassé avec le système de mauvaise qualité ».

Quant au sort de Transrail-Sa,  Mamadou Hachim Koumaré  a indiqué que la structure de montage de Transrail-sa  a révélé un problème de disfonctionnement. C’est pourquoi il a été décidé  d’un commun accord avec les autorités Sénégalaises de mettre en place une nouvelle forme de gestion: une société de patrimoine et une société de régulation. « Le problème clé c’est le sort qui sera réservé à l’actionnaire de référence. S’ il faut le faire sortir à l’amiable ou le faire d’une autre manière», a-t-il fait remarquer. Et d’ajouter que la réhabilitation du chemin de fer a été confiée à la Chine. Au sujet de l’acquisition d’une nouvelle compagnie aérienne, il  a estimé que cela coûte cher. Toutefois, il a précisé que son département a  engagé des discussions avec certains partenaires.

Boubacar SIDIBE

 

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  1. Nous felicitons le Ministre Hachim Koumare d’avoir introduit plus de rigueur et de methodes dans la construction des infrastructures et de leur entretien.Nous sommes content qu’il se soit penche sur l’ingenierie des routes et qu’il y ait apporte une grande amelioration.Apres deux ou trois hivernages il serait bon d’evaluer les resutats de ces changements.Nos observations vont se porter sur deux points.1) Un plan directeur de l’amenagement du Fleuve Niger;2)Un plan directeur de la construction d’un reseau de chemin de fer pour realiser l’integration physique nationale.Le Fleuve Niger est le poumon du Mali,et du Niger.Si ce fleuve tarit,et cela peut se produire ,la grande misère et la desolation s’installeront dans le pays.1) Il conviendrait d’etudier ou d’approfondir la construction en cascades de barrages sur le fleuve a partir de Segou jusqu’au Nigeria,Il y a trois ou quatre barrages a considerer,en commencant par Tossaye,Labenzenga …dans le but de regulariser les eaux du fleuve sur une grande partie de l’annee.2}Il faut faire appel aux experts Europeens qui ont amenage le cours du Danube,des Autrichiens probablement ,pour envisage les parties du fleuve qu’il conviendrait de draguer en priorite et identifier les equipements requis.Il faut se convaincre que les grands projets structurants au Mali,sauf la premiere phase du projet de Marcala,ont ete concus et executes par des experts Maliens (et Senegalais):OMVS,SELINGUE,La route de Segou, la Route Bamako/Gao,la rehabilitation du Chemin de fer Dakar/Bamako(redressement de la voie),etc.C’est nous qui transformeront notre pays!En ce qui concerne le reseau de chemin de fer,le chemin de fer est essentiel pour permettre l’exploitation de nos matieres premieres,pour le transport lourd necessitant le transport en un temps donne des centaines de milliers de tonnes de produits en vrac ou des demi-produits et faciliter l’integration des populations au Mali d’abord et de l’Afrique ensuite.J’estime que la formulation d’un plan directeur de chemins de fer au Mali dans le cadre du plan directeur des chemins de fer de la CEDEAO,devrait donner la priorite a l’integration physique du Nord au reste du pays, et ensuite le rattachement etroit au Mali du Senegal ,(rehabilitation de Dakar/Niger,) de la Guinee, et de la Cote d’Ivoire et du Burkina -Faso.Le Mali sera une plaque tournante en prolongeant le chemin de fer d’une part vers le Niger, d’autre part vers Kidal / et l’Algerie..

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