Embouteillage à Bamako, un véritable casse-tête : Des heures de travail perdues pour l’Etat !

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L’embouteillage routier à Bamako pendant les heures de travail est, peut-être, le premier cancer qui ronge l’Etat malien. Sûrment que certaines personnes ne prêtent pas toute l’attention aux conséquences négatives des vagues de ralentissement sur les boulevards de la capitale. Faites le calcul de 10000 fonctionnaires bloqués pendant 10 minutes par un bouchon et on aura  10 mille minutes perdues le citoyen et  pour l’Etat. Les embouteillages appauvrissent sans nul doute l’Etat. Il faut y penser pour le bonheur du trésor public. Quelles sont ses causes des embouteillages ?  Sont-ils évitables ?

Bamako, la capitale malienne est l’une des villes d’Afrique très connue pour sa forte explosion démographique. Il y a moins d’une décennie, le tableau  de recensement chiffrait la population du District à plus de 2 millions d’âmes. Un accroissement à grande échelle qui engendre bien entendu  de multiples difficultés dans plusieurs secteurs de la vie quotidienne en l’occurrence dans la circulation.

Les embouteillages gigantesques sur les routes de la capitale sont en passe de devenir un véritable casse-tête pour la population et l’Etat. Chaque Bamakois vit au quotidien avec la hantise de sortir et se mêler durant des minutes éprouvantes dans des bouchons de circulation. En effet, aucune des voies principales du District n’échappe  au phénomène. Comment peut-on admettre que des travailleurs accusent chaque jour un lourd retard pour se présenter à leur lieu de travail ?

Au regard de l’ampleur du phénomème, il va de soi que les plus hautes autorités mettent en marche une volonté politique qui influerait sur les mentalités.Sensilisabiliser la population afin qu’elle s’arme d’une mentalité plus que jamais citoyenne est un impératif pour les autorités qui ont aujourd’hui la responsabilité de conduire les destinées de notre pays.

Quelles sont les causes ?

La première  cause  des embouteillages est due à une impression devenue populaire. Tout le monde sort au même moment juste pour arriver à l’heure.Ce qui n’est pas évident. Les rues sont déjà bondées d’usagers .C’est le pied de grue toutes les deux minutes et des vagues de ralentissements  aux feux de circulation sous le regard nerveux  des agents de la circulation routière ne sachant plus à quel Saint se vouer.

‘Ensuite, l’accroissement du nombre d’engins en circulation sur les routes est une autre  cause des embouteillages. Mais faut-il reconnaitre que ces engins souvent en mauvais état. Ce qui pourrait provoquer des  accidents. La fluidité de la circulation est en  berne pour un bon moment.

L’incivisme de certains citoyens à cause de l’usage du téléphone en circulation est aussi une cause des embouteillages sans compter l’acquisition des permis de conduire par des voies  peu orthodoxes.

Les conséquences ?

Les embouteillages gigantesques ne sont pas sans conséquences sur les populations et l’Etat qui est sûrement le premier concerné. D’abord, il s’agit des heures de travail perdues avec leur coût économique sur une nation qui cherche à retrouver ses marques après une crise sociopolitique  qui l’a secouée des années durant. En effet, le temps passé dans les files d’un embouteillage est tout simplement synonyme de gachis, de perdu tout court.

Ensuite, l’exposition forte à la pollution sortant des pots d’échappement est aussi une menace grave non seulement pour seulement pour notre environnement, mais également pose de réels problèmes de santé publique. C’est pourquoi, il urge aux autorités de l’hygiène sanitaire de mettre les bouchées doubles pour reduire dans le meilleur des cas les embouteillages.

Enfin, le stress mental et physique dû à l’attente est un cas qu’il faut surveiller comme le lait sur le feu. Par exemple, une ambulance coincée dans un embouteillage, pendant de longs moments, peut être source d’inquiétudes  et de désespoir pour le malade et ses parents pouvant conduire au décès sur une artère principale de la capitale.

En somme, la fluidité en matière de circulation surtout en ce mois de Ramadan passe par l’application de la discipine à tous les niveaux de la vie sociale. Imaginons combien de fois un coup de fil en circulation pourrait être tragique, c’est synonyme d’accorder le minimum de crédit à un semblable, à un Homme, à sa vie et à ses droits. Encore une fois, les embouteillages sont des heures de travail perdues pour les citoyens et pour l’Etat.

 

Moussa Wélé Diallo

 

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