Discours du PM Maiga à l’occasion de la cérémonie de lancement officiel des travaux de bitumage de la Route YANFOLILA-KALANA

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Kalana, le 13 mai 2017
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Madame le ministre de l’Equipement et du Désenclavement ;
Mesdames et Messieurs les ministres ;
Honorables Députés ;
Monsieur le Gouverneur de la Région de Sikasso ;
Monsieur le Préfet du cercle de Yanfolila ;
Monsieur le Président du Conseil Régional de Sikasso ;
Messieurs le Président du Conseil de Cercle de Yanfolila ;
Messieurs les sous-Préfets ;
Messieurs les Maires des Communes Rurales de Goundiaka et communes voisines ; Messieurs les Chefs religieux et coutumiers ; – Distinguées Invités ;
Laborieuses populations de Kalana et des villages environnants ;
Honorables Invités ;
Mesdames et Messieurs, en vos rangs, grades et qualités ;
Permettez, au nom de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA,
Président de la République, Chef de l’Etat et au nom du Gouvernement de la République du Mali, que je m’acquitte d’un agréable devoir ; Celui de vous remercier, de remercier vivement l’ensemble de la population de la Région de Sikasso en général et, en particulier celle de Kalana et des villages voisins pour l’accueil chaleureux dont ma délégation et moi-même avons fait l’objet. Nous sommes là, pour le lancement officiel des travaux de bitumage de la route Yanfolila-Kalana longue de 50 km. Votre mobilisation massive est remarquable. Ceci est aussi le témoignage de votre ferme volonté dans le combat pour le développement de votre localité. Oui, vous vous êtes mobilisés pour le désenclavement de la zone à l’effet d’en faire un levier économique, un moyen au service de la réduction de la pauvreté et de l’intégration. Alors, nous nous Devons de vifs remerciements en votre endroit pour exprimer notre profonde gratitude.
Honorables députés
Distingués Invités,

Mesdames et Messieurs,
L’amélioration des conditions de vie des populations par le désenclavement et les moyens d’y parvenir constitue une des priorités du programme présidentiel. Notre pays connait aussi un problème réel d’enclavement intérieur. Le Gouvernement s’est résolu depuis septembre 2013, à fournir les efforts requis aux fins de tracer le chemin du développement et de l’émergence. Madame le Ministre de l’Equipement et du Désenclavement, vous avez raison de rappeler le devoir d’accompagner le Cercle de Yanfolila sur le chemin du développement au regard de ses potentialités agricoles, forestières, minières, pastorales. Cet accompagnement, le Gouvernement s’attellera à le poursuivre et à l’amplifier à travers le développement d’un vaste réseau d’infrastructures routières . C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet de bitumage de la route Yanfolila-Kalana et d’autres projets similaires déjà lancés ou qui seront lancés dans les jours à venir.

Bien entendu, la réalisation de la route Yanfolila-Kalana, en plus du désenclavement du cercle de Yanfolila et des localités voisines, contribuera, à améliorer les conditions et cadre de vie des populations bénéficiaires . Il s’agira de faciliter l’accès aux services et équipements sociaux de base, d’assurer la promotion de l’économie locale et le renforcement des échanges commerciaux. Un large éventail d’impacts attendus dont la durabilité des effets sera assurée à la condition d’une appropriation du projet par les acteurs concernés et d’un suivi par toutes les parties prenantes.
Honorables députés,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,

Oui, au service de l’intérêt général Je voudrais inviter les membres du gouvernement à traduire en actes concrets à hauteur des attentes et des aspirations des maliennes et des maliens dans une dynamique continue.
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,

C’est le lieu de me réjouir du financement à 100% pour plus de 123 milliards de francs FCFAdes cinq projets routiers par le budget national. Aujourd’hui, plus qu’hier, nous avons le devoir de relever le défi du désenclavement au regard de son impact positif sur le développement.
Mesdames et Messieurs,

Au-delà du développement économique, au-delà de la promotion des infrastructures routières, nous devons travailler sans relâche pour la Paix, car seul l’effort pour le Mali en paix, est, gage de stabilité durable pour une Nation épanouie. Pour terminer, je voudrais remercier et encourager Madame le Ministre de l’Equipement et du Désenclavement et tous ses collaborateurs pour leur engagement dans la concrétisation du programme présidentiel.

Je vous remercie de votre aimable attention.

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2 COMMENTAIRES

  1. Cette fois ci IBK s’est bien garder d’utiliser l’argent des PTF (Partenaires Techniques et Financiers).Il construit ces routes surfacturées sur nos propres fonds pour éviter d’être épinglé par nos partenaires.

  2. La campagne électorale a démarrée. 50 kms, aucune des routes que l’incompétent gouvernement va mettre en chantier ne dépasse 30 km. Mais l’astuce, c’est de les démarrés tous ensemble, pour donner l’impression que le pays bouge avec des travaux de construction de routes partout dans le pays. Question de faire nombre, cela saute mieux à l’œil, que de les faire l’une après l’autre. Question de faire du tapage planétaire pour dire au monde que I.B.K travaille, il construit des routes partout dans le pays, campagne électorale oblige. Ce n’est pas pour autant, que le bilan deviendra positif de lui même. Un bilan se construit année après année, mais ne pas attendre l’approche des élections pour donner l’impression d’un pays en marche. La bonne marche d’un pays, les populations le sentent dans les contenus de leurs assiettes, c’est au nombre de repas qu’elles prennent par jour qui détermine de leur satisfaction, pas des routes qu’ils n’emprunteront jamais. Il faut avoir une activité pour se lancer sur les routes, qu’elles soient goudronnées ou pas. C’est une politique de poudre aux yeux qui ne prendra personne, tant les gens détestent ce régime de voleurs et de corrompus. Ce n’est pas la veille de la fin de mandat qu’on fait semblant de travailler, il faut commencer à temps. Et le temps, ils en ont eu, quatre années d’immobilisme, de laxisme, de vol, de détournements et de laissez-aller. Presque toute la durée du mandat a été consacrée à des démonstrations de capacités à voler, à détourner et à gruger l’état. Chacun y est allé de sa dextérité, tous sont milliardaires. Et, ce sont des morceaux de routes d’une cinquantaine de kilomètres qu’ils réalisent comme par hasard, à la veille des élections qui sans doute les emporteront, eux et leurs petits bouts de routes pour épater l’électorat. Les gens savent en tout cas, qu’ils ne remettraient plus leur bulletin dans l’urne pour le laxisme, le vol et le népotisme. Cinq ans de sur place, avec des voleurs à la manœuvre, des détournements comme on en a jamais vu au Mali, plus spectaculaires les uns que les autres, jusqu’à mettre l’économie à genoux. Des prédateurs dangereux, sans cœur et sans pitié, empochant tout ce qui leur tombe sous la main, tandis que les populations peinent à se faire soigner ou de manger un seul repas par jour. La gouvernance I.B.K est sans pareille la période la plus trouble de toute l’histoire du Mali depuis son indépendance.

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