Ces dernières années, nous le disions dans l’une de nos précédentes livraisons, beaucoup de routes, au niveau du district de Bamako, se dégradent de façon inquiétante. Cette situation était, nous l’avons dit, à l’origine de nombreux accidents de la circulation routière. Et pour cause, dans la circulation, les conducteurs d’engins à deux et quatre roues, étaient obligés de faire des mouvements brusques afin d’éviter les nombreux trous et crevasses. Cela avait tendance à rappeler une période lointaine d’avant l’ouverture démocratique quand on disait à travers des articles de presse et à la télévision nationale, que les conducteurs n’avaient plus d’autre alternative que de choisir leurs trous parmi les moins profonds.
La situation, il faut le dire, était devenue alarmante. Tous s’accordaient à dire que le moment est mal choisi car, les autorités maliennes déploient de gros efforts afin d’infléchir sur la courbe de l’insécurité de la circulation routière. Au constat de ce paradoxe, nous avons fortement interpellé les autorités en charge de l’entretien routier en l’occurrence l’autorité routière, la Direction nationale des routes entre autres. Il semble que le message a été entendu, à la grande satisfaction des usagers de plusieurs axes routiers de la Rive droite.
En effet, sur la Rive droite, les travaux d’entretien des routes ont démarré ces derniers jours. Ainsi, ces efforts doivent se poursuivre afin de réduire au maximum les cas d’accidents de la circulation routière dus à l’état défectueux des routes. C’est, en même temps, une opportunité de pérenniser les acquis des différentes autorités du pays en terme de préservation des infrastructures déjà existantes. Il est donc nécessaire que les efforts se poursuivent surtout en cette période hivernale favorable à la progression rapide de la destruction des routes.
C’est, à notre avis, la moindre des choses qu’on puisse faire aujourd’hui d’autant plus que le plus grand nombre de routes représentent des passages des eaux de ruissèlement en lieu et place des caniveaux. Si l’on ne prenait garde, le désintérêt pour l’entretien des routes, remettrait en cause les nombreux progrès déjà accomplis en terme de réalisation d’infrastructures routières au Mali, singulièrement, à Bamako où le trafic routier est l’un des plus intenses du pays. Cette dégradation des routes est incompréhensible au moment où il est ouvert de plus en plus de postes de péage à différents niveaux. En adhérant au paiement de ces sommes d’argent, les usagers des routes s’attendent à ce qu’en revanche, les routes soient, effectivement, entretenues.
Espérons que le suivi soit permanent dans l’intérêt de tous !
Sinaly