Désenclavement du Mali : Une priorité du président Assimi GOITA

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Le président de la Transition, le Colonel Assimi GOÏTA a lancé, jeudi 1er février 2024, les travaux d’aménagement de la RR9 et des voies stratégiques à Kati. Cette cérémonie témoigne l’engagement du Chef de l’État d’investir dans tous les secteurs du développement du pays malgré le contexte difficile marqué par la guerre contre le terrorisme, le recouvrement du territoire malien, le renforcement de la capacité de feu de l’Armée malienne et sa volonté de redonner au Mali sa grandeur d’antan.

« Les routes sont les veines par lesquelles circule la vitalité économique d’une nation. Le désenclavement est donc vital pour la croissance et la prospérité ». Fort de cette citation de M. Dwight D. Eisenhower, ancien Président des États-Unis, le Colonel Assimi Goïta, président de la Transition, accorde une attention particulière à l’aménagement et au développement des infrastructures de transport en vue d’assurer le désenclavement intérieur et extérieur du pays.

En droite ligne avec cette volonté politique, il a présidé jeudi 1er février 2024 la cérémonie marquant le début des travaux d’aménagement de plusieurs voies menant à Kati, la ville garnison. Une initiative qui va bien au-delà de l’aspect militaire, témoignant d’une vision globale pour stimuler le développement économique et faciliter la mobilité des citoyens.

C’est sous un ciel chargé d’espoir que le président Goïta a symboliquement donné le coup d’envoi des travaux qui transformeront le paysage routier de notre pays. Accompagné du Premier ministre de la Transition, Dr Choguel K. Maïga, de Mme Dembélé Madina Sissoko, ministre des Transports et des Infrastructures, et de plusieurs membres du gouvernement, le chef de l’État a exprimé son engagement ferme envers le développement du pays.

Des axes stratégiques de développement

La réalisation de ce projet d’envergure marque un tournant significatif dans la fluidité de la route menant à Bamako. En mettant l’accent sur l’amélioration des infrastructures de transport, le Président de la Transition, conscient des enjeux économiques et sociaux, démontre clairement que son objectif ne se limite pas à la sphère militaire. La RR9, reliant Bamako à Kati, est une artère vitale du pays, fréquemment utilisée par les camions voyageurs qui assurent la liaison entre Bamako, la capitale malienne et le port du Sénégal. Ces travaux ne se limitent pas à la RR9 ; ils incluent également la création d’une bretelle d’accès au Point G, une extension importante pour améliorer la fluidité du trafic à Bamako. De plus, la construction de 7 km de voiries dans la ville de Kati renforcera l’accessibilité, facilitant ainsi la vie quotidienne des habitants.

« Le projet d’aménagement de ces axes routiers relève des projets structurants. Au regard de leur niveau de saturation, les axes routiers Bamako-Koulouba-Kati et GMS-Samé-Kati et la bretelle d’accès à l’hôpital du Point G, bâtis actuellement en aller-retour, ne sont plus adaptés à la densité du trafic actuel à cause de l’urbanisation galopante de la ville de Kati et environs », a rappelé le ministre des Transports et des Infrastructures .

A titre d’illustration, révèle-t-elle, le comptage de trafic réalisé en 2022 donne un trafic moyen journalier sur l’axe Bamako-Koulouba-Kati de 9 000 véhicules et la projection en 2045 sera de 43 000 véhicules/j.

« Sur l’axe routier GMS-Samé-Kati, en particulier, réalisé depuis 1996, le trafic s’est intensifié à partir des années 2002, au point qu’il est devenu la voie de prédilection des véhicules gros porteurs reliant Bamako aux ports de Dakar et de Nouakchott.  Pour cet axe routier, le comptage de trafic réalisé en 2023 donne un trafic moyen journalier de 45 117 véhicules, y compris les tricycles et les deux roues », a indiqué Mme Dembélé.

Heureux, le secrétaire général de la mairie de Kati, s’est, de son côté, appesanti sur la réduction des cas d’accidents avec la réalisation de ces projets. « On compte notamment plusieurs dizaines de chutes de gros porteurs par an sur les maisons riveraines, blessant ou tuant les occupants y compris les usagers de la route. L’élargissement des axes routiers en 2X2 voies relèvera par surcroît les défis de la fluidité de la circulation routière, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière », espère-t-il.

Des projets bien accueillis par les populations

À travers cette initiative, le Président GOÏTA adresse un message fort : un Mali prospère et connecté est à portée de main. Les retombées de ces travaux se feront sentir à plusieurs niveaux, contribuant au désenclavement du pays, stimulant le commerce, et créant de nouvelles opportunités économiques.

Cette vision audacieuse du développement, démontrée par l’engagement dans ces projets d’envergure, mérite des éloges. Le Mali se dirige vers un avenir plus dynamique et résilient sous la direction du Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition et Chef de l’État.

« Nous sommes contents. Nous sommes heureux de voir que nos autorités, à commencer par le président Goïta lui-même, sont sensibles à nos problèmes », a déclaré, en larmes, le sexagénaire Moussa Traoré, chasseur de Kati. Et d’ajouter : « l’initiative de ces projets ne nous surprend guère, car elle s’inscrit en droite ligne des actions que le président Assimi a entreprises depuis son entrée en fonction pour répondre à nos besoins spécifiques et légitimes en matière de sécurité, de santé, de développement et d’infrastructures routières ».

Pour rappel, depuis la rectification de la Transition, le Président Assimi GOITA est actif sur tous les chantiers de développement de l’essor du Mali. Sur le plan sécuritaire, la montée en puissance de l’Armée est perceptible sur tous les plans et sur le plan infrastructures, le 13 juin 2023 à Ségou et le 23 juillet 2023 à Kayes, le président a présidé la cérémonie de lancement des travaux de la route Banankoro-Dioro et du tronçon Sandaré-Kayes.

Aujourd’hui, il donne quitus pour la réalisation du projet routier Bamako-Koulouba- Kati, GMS-Samè-Kati, y compris la bretelle d’accès à l’hôpital du Point G, ainsi que la voirie urbaine de la ville de Kati. Ce projet structurant, pour un coût global d’environ 95 milliards de FCFA, est entièrement pris en charge par le budget national.

Comme l’a affirmé l’ancien président sud-africain, Nelson Mandela : « un pays digne est un pays libre. L’indépendance est le socle sur lequel repose la dignité nationale ». C’est en toute conformité avec ces idéaux que ces projets sont financés sur le budget national.

Correspondance particulière

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18 COMMENTAIRES

  1. MALIMali : Une entreprise russe en lice pour construire une ligne de chemin de ferEn ligne 2 mois 1 décembre 2023 Adama Bagayoko

    Les autorités maliennes sont en discussion avec une entreprise russe pour la construction d’une ligne de chemin de fer. La société STM, qui a transmis son offre technique, est en bonne voie pour être retenue.

    La société STM a proposé aux autorités maliennes son offre de construire une ligne de chemin de fer de 1 200 kilomètres reliant Bamako à Gao. Le coût de ce projet est estimé à 2,5 milliards de dollars.

    La partie malienne doit encore valider l’offre technique de la société STM avant de lui permettre de présenter son offre financière. Si l’offre financière est jugée acceptable, la société STM sera retenue pour la construction de la ligne de chemin de fer.

    La construction d’une ligne de chemin de fer au Mali est un projet important qui permettrait de relier les différentes régions du pays et de favoriser le développement économique. La sélection d’une entreprise russe pour ce projet est un signe de la volonté du Mali de renforcer ses relations avec la Russie.

  2. Rebel, qui est fou d’organiser des elections pour redonner la possibilité aux politiciens sans dignité, sans honneur, apatrides, corrompus et nepotistes de revenir dans les affaires pour continuer a voler du trésor public. Demandes-toi combien de bâtiments publics ont ete vendus a vil prix par Boua le ventru IBK? Non Rebel nous n’allons pas répéter les memes erreurs qui ont conduit le Mali dans le gouffre. La solution est a la Rawlins ou a la Kagame!

    • Merci Kinguiranke, le rebel pourrait être le fils de IBK, le même qui a manqué son rendez vous avec le MALI. QU IL SE RACHÈTE AUPRÈS DE NOS ANCÊTRES.

  3. President Goita plus citizens of AES I will tell you about US President Eisenhower, Dad plus me when I see you. Dad plus me are winning with no intent to lose. All US presidents except LBJ held to Eisenhower with me doing In Kind by holding to Dad. Big disappointment is Negroid Americans are still cowards leaving their children plus children children to dwindling leftovers with no sensible people wanting to make cowards members of their nation.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

  4. Avant d’investir,il faut d’abord assainir l’environnement économique sans lequel toute activité étatique est impossible.
    L’ILLÉGIMITÉ DES TENANTS DU POUVOIR POLLUE L’ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE.
    Le financement des travaux par le trésor public limité par d’autres urgences plus importantes est aléatoire.
    IL FAUT NÉCESSAIREMENT DES RELATIONS SAINES AVEC LES INSTITUTIONS FINANCIÈRES INTERNATIONALES AVANT D’ENGAGER DES TRAVAUX ROUTIERS.
    Ainsi, on peut épargner le trésor public afin qu’il s’attelle convenablement aux urgences.
    On ne peut pas faire confiance aux USURPATEURS.
    Encore une fois, ASSIMI GOITA et CHOGUEL MAIGA agissent dans la manipulation du peuple malien.
    Ils n’ont aucune possibilité de réaliser des routes.
    Cette route restera un chantier tant qu’un gouvernement élu n’est pas en place.

  5. Journaliste de sabotage, voilà pourquoi il nn a pas signé nom et prénom. Textes indéfendables. Projets loins d être stratégiques pour une nature locale, mais pourtant importants.

  6. Tout est assidûment mis en œuvre pour ne pas parler d’élections, comme de la même manière qu’on fait tout pour occulter de parler de l’EDM-gate, en s’agitant comme des énergumènes sur tous les fronts. Sauf que l’objectif d’un pouvoir transitoire n’est pas de dérouler un programme de développement, mais d’organiser les élections. Que ceux qui ont la mémoire aillent réécouter la première déclaration du CNSP faite au lendemain du putsch du 20 août 2020.

    Pensées rebelles.

  7. Le président Assimi va aussi construire un grand batiment à Niaréla. Il ne s’arrête pas là, il a aussi prévu de couper les arbres sur la route de Sotuba, donner à manger gratuitement aux enfants mendiants sur les bords de route, balayer les ordures de la place Dabanani, vendre les mangues des commerçants en retard, apporter de l’eau au centre de Banconi et Sikôrôni, arracher les herbes sur la colline de Koulouba, nettoyer les maillots des équipes de foot de Sirakôro de Djandjiguila et de Samè, réparer les hangars du marche Bagadadji, réparer les velos des agents de la CMDT, acheter le thé pour les jeunes de San, Dioïla et Kalaban. Surtout, il fera tout ça avec son argent, son salaire de Président. Merci Assimi.
    En plus, il est beau , Grand, musclé, clair et il sent très bon.
    Qui dit mieux ??

  8. Well it appear now that Mali plus AES security concerns are moving decisively toward becoming competent security President Goita is showing he is far beyond war plus battle leader. In being that he recognize there are very important parallels between waging successful war plus building affordable comfortable world class modern living economy. There is what I consider Big Four with security being first plus thereafter timely intermingling world class modern educating plus training with development of world class modern transportation plus world class modern communication. These are conditions Malians of experience or as investors could work or invest at to ascertain our needs are fulfilled at affordable price with them making reasonable plus likeable profit.
    President Goita is making focus transportation plus road building or/ plus repairing. On numerous occasions concerning road building in Africa that I have read over last 20 years it seem African leaders fail to account for roads must periodically be repaired or rebuilt. That usually lead to what would timely be repaired or rebuilt becoming pothole nightmare causing slow plus problem travel. I recommend that toll roads have as much as half their revenues set side for future repair or rebuilding. That will ascertain what become good road stay good road. Unfortunately corrupt leaders seek to steal funds not receiving immediate use resulting to massive amount of funds instantly needed to repair or rebuild roads not being available. I hope President Goita road projects receive proper pricing plus good quality materials. Of course military engineering group could be created to build roads of quality plus likely would do it at much more affordable price. Purchase of equipment plus supplies is costly but in long run will be absorbed by lower road building cost. However, there might be other ways which in long term is much more beneficial to Mali as nation. No matter what is determination President Goita is very good leader having foresight on issues best serving Malians future. Please be affordable?
    Henry Author Price Jr aka Kankan

    • ZANGA
      LES ROUTES IL FAUDRAIT LE ENTRETENIR NON ?

      ZANGA

      IL FAUT ACHETER DES LOCOMOTIVES ET DES WAGONS NEUVES AU LIEU DE RÉPARER 100 FOIS CELUI QUI S’EST ABIMÉ L AUTRE JOUR A MAHINA. APRÈS FAUT LES ENTRETENIR. APRÈS FAUT ÊTRE SÉRIEUX DANS LA VENTE DES BILLETS DE TRAINS. CE N’EST PAS LE PRIX DU BILLET DIVISÉ PAR 2. UNE PARTIE POUR LE CONTRÔLEUR DU TRAIN ET L AUTRE POUR L ÉTAT.

      ZANGA APRÈS IL NE FAUT PAS LAISSER CES CHEMINOTS SANS SALAIRES .

      ZANGA

      JE M’ARRÊTE LA CAR J’EN PEUX PLUS DE RIGOLER. MOUHAHAHAHA PAUVRE MALI WALLAYE

  9. Cher grand cousin, j’attends mon goudron aussi dans la région de Sikasso tronçon Nièna-Tiola-Finkolo Ganadougou-Mine d’or de Napala et Miniko vers la frontière ivoirienne . Une zone agricole et minière par excellence (tabac, oigon, or, céréales etc.) et après Nièna-Blendio- Kignan- Danderesso- Sikasso

      • Mais mon cher Kinguiranké, il attend. AS tu bien lu.

        Il est vrai de la route entre Kati et Bamako est bien traitée. Mis pour le reste ? Quid des RN 5 et 8, les axes qui mènent à la Guinée.

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