Construction de la route reliant le 3e pont-RN6 : Le calvaire de la population riveraine et des usagers

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Entamés en mi-octobre 2018, les travaux de construction de la route reliant le 3e pont à la route nationale 6 (RN6) ont été salués par les usagers. Mais le non-respect des mesures de protection des usagers et des riverains pendant ces travaux, constitue un danger sur cet axe.

Après des soulèvements populaires, les autorités maliennes ont décidé de la construction d’une partie de la RN6, en très mauvais état, et la voie qui relie la RN6 au niveau du commissariat du 13e Arrondissement au 3e pont à Missabougou. Les populations riveraines de ce chantier souffrent, depuis le début des travaux, par le manque de professionnalisme de l’entreprise en charge de ces travaux. Elles sont aujourd’hui confrontées à la problématique de gestion de la poussière, causée par des tas de latérite étalés sur les deux côtés de la route. Après les études topographiques, l’étape de remblaye pour agrandir l’ancienne route bat son plein. Et les travaux se font nuitamment pour éviter les embouteillages dans la journée. A ce niveau de travaux, les dispositions doivent être prises pour arroser le chantier afin de préserver la santé des populations riveraines et les usagers de la route et d’éviter les accidents. Ce qui ne se fait pas régulièrement par l’entreprise en charge de la réalisation de ces routes. A en croire Moussa Touré, riverain, « La construction de cette route est une très bonne chose, mais il est important aussi que l’entreprise pense à la santé des populations riveraines. Depuis le début des travaux, nous, qui habitons aux périphéries de ce chantier, sommes tous devenus malades à cause de la poussière ».

En plus de la population riveraine, des usagers de ce tronçon souffrent aussi le martyre et se plaignent de la poussière sur cette route en « chantier ». D’autres ont juste préféré abandonner le trajet en attendant la fin du règne de la poussière. « Certes, c’est le chemin le plus court pour accéder à mon lieu de travail, mais avec la poussière du moment, causée par la construction de cette route, je préfère emprunter le plus long trajet pour être à l’abri de la poussière avant la fin des travaux », nous a confié un usager.

Youssouf Coulibaly

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2 COMMENTAIRES

  1. Enfin le jour j, nous demandons surtout au Ministre Nabou Diop, d’être très vigilant par rapport au contrôle car une infrastructure ne demeure dans la qualité que lorsque le bureau de contrôle et de surveillance a fait correctement son travail; il n’y pas que cette route seulement, nous espérons que les travaux de l’échangeur au niveau du carrefour Missabougou-Yirimadjio s’en suivront aussi; bon vent, madame la perspicace Ministre des infrastructures, courage

    • Il faut constuire des ponts plutôt que de diviser les gens comme font ces Atlantistes!

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