Le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA, a procédé, hier mercredi, à Dialakorodji, au lancement des travaux de construction et de bitumage de la route Banconi-Dialakorodji-Safo-Dabani-Nossombougou, longue de 56 km. Ils seront exécutés par l’entreprise COGEB international pour un montant d’un peu plus de 27,72 milliards de F CFA (Toutes taxes confondues) dans un délai de 15 mois. L’évènement, qui restera gravé, en lettre d’or, dans l’histoire de toute la zone, a regroupé autour du Président IBK, plusieurs personnalités politiques, administratives, artistiques communautaires et religieuses de notre pays étaient au rendez-vous. Il s’agissait, notamment du président de l’Assemblée Nationale, Issiaka SIDIBE, du Ministre de l’Equipement et du désenclavement, Mme TRAORE Seynabou DIOP. On y notait également la présence du maire de la commune rurale de Dialakorodji, Oumar GUINDO, du guide spirituel des Ansardine, Cherif Ousmane Madani HAIDARA, etc.
Ce que nous avons vu, et constate qui ne cadrait pas avec la cérémonie c’est la présence de tapis rouge sur lequel le Président IBK a marché pour aller à la machine. Cela ne nous a pas surpris, car depuis son arrivée à la tête de l’Etat, en novembre 2013 lors de la cérémonie de lancement de la campagne de vaccination contre la peste bovine à Maracakonko, le tapis rouge était étalé jusqu’à la vache qui devrait être vacciné symboliquement. Cet acte a étonné plus d’un paysan de la localité. Les populations sont restées stupéfaites, car pour elles, un président qui dit vouloir aider le monde rural, ne veut pas marcher sur leur terre ferme.
Le Président IBK n’était pas à son premier déroulement de tapis rouge dans un milieu rural. Lors de ses tournées dans les régions de Sikasso, Ségou en 2015 et 2016, partout où il est passé dans les cercles, le tapis rouge était là étalé jusqu’au parloir. Egalement, lors de la cérémonie de pose de la première pierre de la station compacte de pompage de Kabala, il en était de même.
Le tapis rouge pour IBK est-il enfin de trop lors des cérémonies en milieu rural ? On peut se poser la question car ni les Présidents Moussa TRAORE qui a sillonné tous les cercles du Mali pendant son règne de 23 ans, ni le Président Alpha, qui a sillonné toutes les régions du Mali et qui acceptait de s’asseoir sur la natte des paysans pour échanger avec eux, ni le Président ATT, le bâtisseur du Mali moderne qui a inauguré plus de chantiers que ces deux prédécesseurs n’a jamais marché sur un tapis rouge ni au lancement de travaux, ni à leurs inaugurations dans un milieu rural. Ce nouvel acte dans le protocole tranche avec la mentalité que les populations se font de leur président.
Pour mieux comprendre la portée du tapis rouge, consultons son histoire.
Le tapis rouge trouverait son origine dans l’Antiquité de l’usage de couvrir les sols d’étoffes pourpres lors de cérémonies religieuses et serait certainement d’origine phénicienne.
La couleur rouge est passée du monde sacré de la religion au monde sacralisé du profane. Le symbolisme profond ne change pas et, même si peu d’entre nous en ont pleinement conscience, seul son champ d’application change.
La première apparition connue du tapis rouge remonte à 458 av. J.C. dans Agamemnon, d’Eschyle. Quand le personnage Eponyme retourne à Troie, il est accueilli par son épouse Clytemnestre, qui lui offre un tapis rouge.
Le tapis rouge est aujourd’hui un usage répandu dans la plupart des pays occidentaux.
On l’utilise pour honorer les ”puissants” de ce monde ou ceux à qui l’on prête, symboliquement, cette puissance : représentants de l’Etat, hommes et femmes de grand renom, acteurs éminemment célèbres et adulés, qui représentent pour la société l’image d’un idéal fantasmé.
Ainsi, le tapis rouge n’est pas tant associé à une cérémonie qu’aux personnes qui sont censées s’y montrer ou y participer. Une cérémonie qui n’accueillerait pas un ou plusieurs de ces ”hommes glorieux” serait vide de sens, et on n’y trouverait certainement pas de tapis rouge.
Aujourd’hui, par abus de langage, le tapis rouge désigne les plus fameux festivals du cinéma durant lesquels se croisent acteurs et vedettes du grand écran : les Césars Français, les Oscars Américains, le Festival de Cannes.
IBK veut-il être honoré comme un Dieu, et non comme un homme ? Ou alors veut-il devenir un divin grec avec ce tapis rouge de trop dans ces nombreuses cérémonies coûteuses pour le contribuable malien ? Il doit savoir que le cri public peut monter sans avoir besoin de ces tapis rouge.
Badou S KOBA
Je suis mort de rire: TAPIS ROUGE ÉTALÉ JUSQU’À LA VACHE. OMG
le tapis rouge prend toute a place en dit suffisamment sur le niveau de notre président et son grand complexe. Comment peut on se considérer supérieur à un peuple qui t’a élu. Le ridicule ne tue pas, je compte bien sur le peuple du Mali pour enlever le caïman qu’il ont mis dans l’eau.
Notre président est simplement complexé si non les maliens connaissaient bien la valeur d’un chef. Il y avait de chefs de canton que des hommes transportaient dans un hamac (palanquin) d’un point à un autre. S’il le demandait ses valets pouvaient le mettre à sa disposition.
IBK doit meler a la populace et marcher sur la terre ferme.Etre president de la republique n’est pas une excuse.
Badou, te fatigue pas, les Maliens n’ont rien vu encore.
les Maliens ne dorment plus à cause de l insécurité mm les enfants de 12 ans ont des armes
Il ne faut pas en vouloir seulement à Bouffon 1er, mais surtout à la bande de gueux qui lui servent de conseillers. Ces lèches-culs font tout pour avoir les faveurs du Roi Bouffon plutôt que d’oser de lui faire comprendre le ridicule de son tapis rouge.
Sincèrement c’est honteux ! Le gros nul de sebenicoro est le seul à faire usage de tapis rouge dans les villages. C’est plus que du mépris pour pour les villageois
Cette attitude de démarcation n’est autre que l’expression de l’arrogance, le mépris de l’Etat qui cesse d’être le moteur d’une morale collective pour devenir le théâtre d’une oligarchie bourgeoise avec son éthique bien particulière. On a encore rien vu car tous les signaux montraient qu’il fallait s’y attendre à cela avec une gouvernance de “demi intellectuels”.
Tout sauf IBK.
Il n’y aura plus de tapis Rouge de trop pour quelqu’un qui a déroulé le tapis pour se rendre sur le lieu d’un attentat qui a coûté la vie à une centaine de ses soldats.
Mr le journaliste informe nous sur des sujets plus important au lieu de perdre notre temps a lire la couleur du tapis presidentiel. PENSEZ AU CHOMAGE A L’AUTO SUFFISANCE ALIMENTAIRE A LA BONNE GOUVERNANCE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION etc…
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