Aménagement des bretelles et routes : Le ministre Koumaré sur les chantiers

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Le ministre de l’Equipement et des Transports, le colonel Abdoulaye Koumaré, à la tête d’une forte délégation composée, entre autres de certains membres de son cabinet, du directeur national des routes, du directeur général de l’Ageroute, du directeur de la Cellule des travaux routiers d’urgence (CETRU), était le lundi 8 avril 2013 sur le terrain pour superviser certains des chantiers de son département.

Lt-colonel Abdoulaye Koumaré
Lt-colonel Abdoulaye Koumaré

La visite de la délégation a concerné successivement les hôpitaux Gabriel Touré et Point G, les projets “aménagement en 2×3 voies du boulevard du 22 octobre 1946, en 2×2 voies de la corniche et de renforcement de l’avenue du 5-Septembre” et celui “élargissement à 4 voies (2×2) de la section urbaine de la route de Sébénicoro (RN5)”.
Dans le premier cas (hôpitaux), il s’agissait pour le ministre Koumaré de voir les travaux d’entretien d’urgence réalisés par la CETRU qui, sans que les hôpitaux n’en fassent la demande expresse, a aménagé des bretelles d’accès aux salles de soins pour les malades. Les travaux ont été appréciés par les responsables des deux centres hospitaliers, la surveillante générale de GT, Mme Dembélé Kadidia Mankirba, et le Dr. Charles Fau du PG, qui ont accueilli la délégation ministérielle.
Les deux responsables ont salué non seulement la promptitude et surtout la qualité et le volume de l’intervention. Selon eux, les ambulances, les chariots transportant les malades et mêmes les malades sont fortement secoués et avaient de la peine à accéder les salles de soins, tellement les bretelles étaient dégradées. Il était difficile de circuler ou de marcher en certains endroits des hôpitaux. Ces travaux ont enlevé une épine de leurs pieds, ont-ils fait savoir.
Ils ont sollicité la bienveillance du ministre pour la prise en compte d’autres artères dégradées. Tout en exprimant sa satisfaction pour la qualité et la rapidité des travaux, le ministre des Transports, sans prendre d’engagement ferme, a promis de voir ce qu’il peut faire dans la limite de leur disponibilité.
Dans le deuxième cas, le ministre est venu s’enquérir de l’état d’avancement des deux projets routiers. Concernant, le projet “aménagement en 2×3 voies du boulevard du 22 octobre 1946, en 2×2 voies de la corniche et de renforcement de l’avenue du 5-Septembre dans le district de Bamako”.
Les travaux à réaliser comprennent : l’aménagement en 2×3 voies du boulevard du 22 octobre sur une 771 m de longueur ; l’élargissement en 2×2 voies de la corniche sur une longueur de 1322 m ; le renforcement de l’avenue du 5-Septembre sur une longueur de 540 m ; l’aménagement de la bretelle de la Cité ministérielle sur une longueur de 607 m ; l’aménagement des voies est et ouest de la BCEAO sur une longueur de 660 m ; la construction d’un passage supérieur pour les engins à deux roues au niveau du pont Fahd ; la construction d’un rond-point à submersion sur la corniche au carrefour de l’EN Sup avec ses équipements ainsi que l’élargissement du pont sur la corniche et sur le marigot Diafaranakô.
Aussi le projet prévoie-t-il, l’éclairage public du boulevard du 22 octobre, de la corniche, de l’avenue du 5-Septembre, de la bretelle de la Cité ministérielle, des voies est et ouest de la BCEAO, l’ensemble des ouvrages.
Le coût de réalisation des travaux, dont le délai contractuel, à compter du 12 octobre 2012, est de 18 mois, et le montant initial s’élève à plus de 9 milliards F CFA, financés par la BOAD (Banque ouest-africaine de développement) pour un montant de 7 958 000 000 F CFA et le gap, d’un montant de 1 043 154 286 FCFA par le budget national du Mali. Mais avec les ajustements et les rénovations le coût actuel serait estimé à 15 milliards  F CFA.
Les travaux sont réalisés par l’entreprise burkinabé COGEB International SA. Quant au contrôle et la surveillance des travaux, ils sont assurés par le bureau d’étude Cira.
A l’issue de la visite du ministre, selon le chef de mission, Bakou Dembélé, le taux d’exécution des travaux est de 10 % pour un délai consommé de 30 %. Les raisons évoquées sont, entre autres, la non-libération de l’emprise, le déplacement des réseaux (eau, électricité et téléphone) et le retard des fonds du côté du Mali.
Le ministre a donné des instructions à l’entreprise et au bureau d’étude quant au respect du délai contractuel, et de la conception du projet tel que approuvé.
Le second projet porte sur les travaux de construction de la section de la RN 5 reliant le pont de Woyowayanko au point Y situé à la sortie de Sébénicoro. Il a été lancé le 15 juillet 2011. Les travaux ont été réalisés par l’entreprise chinoise Covec-Mali, pour une enveloppe de 8,5 milliards F CFA, financée par la Banque africaine de développement (Bad), avec un délai contractuel de 12 mois.
Les travaux comprennent l’élargissement à 2×2 voies de la section urbaine de la RN5 sur 3,7 km et de l’avenue Kwame Nkrumah sur 1,1 km, la construction d’un dalot cadre sur la RN5 et de 2 passerelles sur l’avenue de l’OUA et l’éclairage public.
Présentement, les premiers travaux sont complètement finis. Il reste l’éclairage public, l’aménagement du poste de pesage/péage et la pose des grilles de sécurité au niveau du marché de Sébénicoro. Concernant ce point, selon le chef de mission, M. Dicko, les commerçants riverains sont hostiles à la pose. Raison pour laquelle, l’autre côté du marché est sans grille.
Notons que ces projets s’inscrivant dans le cadre d’embellissement et d’aménagement d’infrastructures routières dans le district de Bamako ont pour objectifs d’améliorer la circulation routière à Bamako en décongestionnant le trafic qui atteint la saturation aux heures de pointe et d’assurer la sécurité des usagers dans des zones à très fort potentiel d’accidents.
Abdoulaye  Diakité

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