Quand un chômeur s’érige en roi, voilà tout le résultat qu’on peut s’attendre d’une structure jadis considérée comme un fleuron. L’Agence d’exécution des travaux d’entretien routier n’est pas dans de bonne main, car celui qui la dirige n’a aucune qualité à le faire et du coup. Conséquence, l’on se dirige tout droit vers le chaos.
Et sous le regard complice de certains de ses cadres valeureux qui sont tous conscients que le fils d’Ag Aghamani est loin d’être le sauveur de la structure. Les nombreux cadres ont préféré juste fermé l’œil sur la gestion actuelle par peur de perdre les avantages de leurs postes. Sinon, c’est une certitude, depuis la création de la structure, elle n’a jamais connu un tel bouleversement. Il nous revient qu’à l’AGEROUTE, tous les signaux sont au rouge. Une crise financière face aux travaux et aux payements des entreprises est plus que visible. Pis, la crise administrative s’est illustrée confortablement ignorant les textes et règlements de l’agence. Au quotidien, ces textes violés ou ignorés avec chaque jour une décision du DG au détriment de ses personnels, a créé un climat de méfiance au sein de la boite.
La population mécontente
A Bamako il n’y pas de route entretenue. Seule la voie présidentielle, malgré qu’on dise que pendant l’hivernage on ne peut pas entretenir les routes, donc faux … A l’intérieur du pays les routes souffrent le même problème d’entretien. Or, une seule fois le DG n’est sorti pour parler de comment se passe l’entretien routier. C’est pourquoi sa gestion est jugée confuse et floue par la population qui compte même s’organiser pour une marche.
Mais paradoxalement, les conditions du Directeur Général se sont brusquement améliorées au détriment de la prospérité de l’agence.
Affaire à suivre !
Abdourahmane Doucouré