Le ministre des Infrastructures et de l’Equipement, Mme Traoré Seynabou Diop, a visité le samedi 3 février 2018 le chantier du 2e pont de Dioïla. Elle a donné des consignes fermes sur le respect du délai imparti à l’entreprise qui accuse du retard.
Le 2e pont de Dioïla, long de 175 m sur 10 avec 1,5 m de trottoir de chaque côté devra mettre le Banico sur une bonne rampe de lancement. Financé à 100 % par le budget national pour plus de 5 milliards de F CFA, l’infrastructure aura une durée de vie de 100 ans. Aujourd’hui, le niveau d’exécution des travaux est de 40 % pour 72 % du délai consommé.
Accompagné d’une forte délégation, le ministre Seynabou Diop a encore une fois fait preuve de beaucoup de courage et d’abnégation dans la mise en place d’infrastructures adéquates au Mali. Elle a invité l’entreprise à rattraper le temps perdu, en accélérant son rythme de travail.
“Le chantier est en retard. Nous ne tolérons pas ce retard”, a-t-elle averti. Et de donner des consignes fermes pour le reste du travail.
Les travaux sont exécutés par le BECM-CG après un appel d’offre pour un délai contractuel de 18 mois. Malgré les inquiétudes des uns et des autres, l’entreprise et du bureau de contrôle pensent pouvoir rattraper le temps perdu.
Selon le maire Yacouba Dowelé Marico en tout cas, ce 2e pont soulagera la population du Banico. « Ensemble, donnons-nous la main pour relever les défis auxquels Banico fait face» a-t-il dit. Il a invité Mme le ministre à trouver aussi une solution aux inondations dans certains localités dans le cercle pendant l’hivernage. Il s’agit des villages de Gouana, Kola et autres qui ont souffert le martyre pendant la dernière saison des pluies. Sans oublier les cinq kilomètres de goudron prévus dans la ville de Dioïla.
A. D.