Les Administrateurs de l’Autorité Routière se sont réunis mardi dernier dans la salle de conférences de leur structure, pour la tenue de la 25ème session ordinaire de leur Conseil d’Administration (CA). Elle était présidée par Youssouf Traoré (PCA), avec à ses côtés le Directeur Général par intérim de l’Autorité Routière, le Lieutenant Colonel Ousmane Dembélé.
L’ordre du jour était relatif à l’adoption du procès verbal de la 24ème session du CA du 15 aout 2014, à l’état d’exécution des recommandations issues de cette session, à la présentation du rapport d’activités du Directeur Général de l’Autorité Routière au titre de 2014, à l’état d’exécution provisoire du budget au 30 septembre 2014, à l’adoption du programme d’Entretien Routier 2015 et à celle du budget de l’Autorité Routière au titre de l’exercice 2015, plus les divers.
Dans son discours introductif, le Directeur Général par intérim de l’AR FER, le Lieutenant Colonel Ousmane Dembélé a affirmé que le budget 2014 était chiffré à 20 milliards de FCFA. Sur ce budget, l’AR était chargée de finaliser les travaux d’entretien routier du Mali. Un peu plus de 5 milliards étaient consacrés aux travaux de la Route Nationale N1, le corridor Bamako – Dakar passant par Kayes. Le reste du budget a été investi dans les travaux d’entretien routier courants sur l’ensemble du territoire national.
«Nous finançons la formation des entrepreneurs chargés des travaux d’entretien courants. Nous finançons également les activités liées aux relevés de dégradation routière. Courant 2015, nous avons beaucoup d’ambitions. Comme de mobiliser autour de 25 milliards de FCFA pour faire face aux différents travaux», a expliqué le DG par intérim.
A l’ouverture des travaux, le Président du Conseil d’administration de l’AR FER, Youssouf Traoré, a d’abord rappelé que cette session, essentiellement budgétaire, consacrerait l’adoption du budget de l’AR en général et celui de l’entretien routier au titre de l’exercice 2015.
Il a ajouté que l’année 2014 avait été difficile pour l’AR, qui a connu un retard dans le démarrage du processus de l’entretien routier pour diverses raisons, pesant énormément sur les performances du système d’exécution des travaux et sur la mobilisation de certaines ressources.
Toujours selon lui, en termes de perspectives, l’année 2015 sera consacrée à une forte mobilisation et une sécurisation des ressources, à travers la prospection d’autres sources de financement de l’entretien routier, d’une part, et au renforcement et à la consolidation des acquis, à travers une lutte efficace contre toute forme de déperdition de recettes, surtout celles issues du péage.
Il a enfin recommandé à ses administrateurs de redoubler d’efforts afin de pouvoir relever les défis de 2015.
Adama Bamba