Crise malienne : Comment relancer le secteur de l’économie?

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Licenciement de travailleurs, baisse du chiffre d’affaires des unités économiques et fermeture d’entreprises, voilà, entre autres, l’image que présente le climat des affaires dans notre pays depuis la survenue de la crise que le Mali connaît depuis mars 2012.
Face à la situation, l’association Djôyôrô Fa, l’Observatoire du Développement Humain Durable et de la Lutte contre la Pauvreté (ODHD/LCP) et le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) se sont donné la main pour réfléchir sur les effets de la crise sur le secteur privé productif au Mali.
C’était au cours d’une conférence-débat, le vendredi 28 décembre dernier au siège du CNPM. La rencontre était présidée par le ministre de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et des Personnes Agées, le Dr Mamadou Sidibé et a enregistré la présence du Président de Djôyôrô Fa, l’Honorable Konimba Sidibé et de plusieurs ténors du monde des affaires et de la société civile.
L’objectif de la conférence était de cerner la perception du secteur privé et de ses représentants sur l’incidence de la crise politique et sécuritaire sur le secteur productif et l’emploi, d’une part, et, de l’autre, de contribuer à l’identification de pistes de solutions. Car le secteur économique de notre pays, notamment dans les domaines de l’hôtellerie, du tourisme et des BTP, est durement affecté par la crise que connaît le Mali.
Il n’a en effet pas pu résister à la suspension de l’aide publique au développement par les partenaires du Mali, tout comme à la diminution des ressources intérieures et à la réduction des allocations budgétaires. Conséquence, l’effondrement d’un secteur vital de notre pays, d’où ce brainstorming pour relancer le secteur.
Il s’agissait de cerner avec précision l’ampleur de la crise économique et ses perspectives d’évolution sur le secteur privé productif, d’identifier les mesures d’urgence permettant de freiner l’aggravation de la récession économique et celles permettant de relancer l’économie durablement et d’amener les décideurs, étatiques comme privés, à appliquer ou à poursuivre la mise en œuvre de ces mesures.
Auparavant, le ministre de l’Action Humanitaire et le Président de l’Association Djôyôrô Fa avaient salué l’initiative de cette rencontre, qui sera suivie d’autres initiatives du même type.
Youssouf Diallo

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4 COMMENTAIRES

  1. j’ ajoute qu’il s ‘agit de créer un circuit de port electro écologique ou solaire permettant a l’ ensemble des pinasses de circuler comme sur une autoroute

  2. On dit souvent que comparaison n’est raison, mais dans la plus part des cas elle inspire.
    Le Mali a besoin d’argent, beaucoup d’argent pour non seulement financer la reconquête du Nord de son territoire mais aussi pour financer son développement. C’est précisément a ce moment qu’il est sevré par les bailleurs de la coopération multilatérale et bilatérale.
    Pourtant l’argent dont on a besoin se trouve a la porte de notre main.
    Au moment ou la France et les USA sont entrain de taxer les plus fortunes a un taux plus élevé, pourquoi ne le ferons nous pas avec les miniers, les pétroliers, les Opérateurs de téléphonie a travers une loi des finance pendant une période donnée pour financer nos ambitions.
    l’opinion internationale ne peut rien dire ,car ils ont font la même chose chez eux pour sauver leur économie et en plus ce sont eux qui nous ont coupe les vivres.
    je sera un plaisir pour moi si quelqu’un peut transmettre cette réflexion au gouvernement,particulièrement au ministre des finances

    • Bonsoir , je me permets de dire que ma connaissance du Mali et les appuis que je peux y trouver doivent permettre une mise en route ( curieux !)de mon programme de navigation électrique qui donnerait aux gens du Niger ( fleuve !) des activités nombreuses , nouvelles et base de la circulation fluviale des futures années on peut me contacter au Cnesoler ou je suis connu et il s agit de faire des choses rentables au Mali avec des Maliens , cordialement carl 😉

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