Le Club des investisseurs pour l’entreprenariat aide à monter les projets et à développer les performances des entreprises.
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rnLe lancement officiel des activités du Club des investisseurs maliens pour l’entreprenariat (CIME) a lieu la semaine dernière à l”hôtel Salam en présence du président du Club, Souleymane N”Diaye qui était entouré de ses principaux collaborateurs. Le CIME, faut-il le rappeler, est une initiative commune de personnes de bonne volonté (investisseurs, entrepreneurs et cadres évoluant dans les domaines de la promotion du secteur privé) et de la Société financière internationale (SFI).
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rnCréé le 15 décembre 2006, le Club compte 28 membres (entrepreneurs, banquiers, cadres) qui ont une grande expérience en matière de développement des entreprises et qui s”investissent dans leur nouvelle activité sur la base du bénévolat. Les adhérents se fixent comme objectif de promouvoir les PME/PMI en investissant leurs fonds propres dans les entreprises. Autrement dit, l”association ambitionne d”être dans le concret, de promouvoir le "mentoring" des micros et petits entrepreneurs et réduire les risques liés à l’activité d”entrepreneuriat. En outre, le club aide ses adhérents à nouer des partenariats avec les structures d’appui et les institutions de financement.
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rnSelon le président Souleymane N”Diaye, les activités des membres restent difficiles à cause de la prédominance du secteur informel dans notre économie. Concernant le fonctionnement du Club, il s”agit, dira-t-il, d”identifier d”abord les projets en voie de création ou de développement au niveau du secrétariat permanent où la SFI apporte son soutien financier pour la réalisation des études. Le projet est ensuite soumis aux membres du CIME en vue d’une éventuelle prise de participation. Le deuxième niveau d”intervention consiste à fournir des informations spécifiques et stratégiques aux entrepreneurs sélectionnés et de les accompagner.
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rnEn termes de réalisations, le CIME a présenté treize entreprises parmi lesquelles sept bénéficient du "coaching" des membres. Des intentions des prises de participations ont été recueillies au niveau du secrétariat permanent. Évoquant les relations avec l”État, Souleymane N”Diaye dira que le club demande simplement aux autorités l”assainissement du climat des affaires
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rnL’expérience de la promotion et de l’accompagnement des PME/PMI au Mali montre que ce secteur a surtout besoin d’assistance technique couplée au financement des projets, ont estimé les conférenciers qui se sont inspirés de l”expérience des "Business Angels" qui mettent ensemble leurs fonds propres et décident d”aider des jeunes entrepreneurs. Il s”agit surtout d”aider les gens à établir leurs business plan et de renforcer les capacités des porteurs de projets.
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rnMais le niveau général de développement des entreprises au Mali fait que le "coaching" pratiqué dans sa forme actuelle par le CIME est insuffisant pour les besoins du secteur des PME/PMI et des porteurs de projets. Le créneau du financement couplé à l’assistance technique et managériale est largement laissé inoccupé par les organismes de financement professionnels. Et les structures de prestations de services d’assistance techniques aux PME/PMI restent inaccessibles aux porteurs de projets seuls.
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rnF. MAIGA
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