Takeshi Koga et Kana Iigatani (Bamako), Hitomi Ishida et Hiroaki Ygami (Koulikoro), Ryoichi Hiroshima, Mie Minamoto, Kana Yoshitomi, Yusuke Katsura et Yoko Someya (Ségou). Ce sont là, les neufs Nippons qui mettront, au moins pendant deux ans, leurs compétences techniques au service des Maliens.
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rnLe lancement de cet important programme, qui entre dans le cadre de la coopération entre le Mali et le Japon, a été fait jeudi dernier à l’Hôtel Laïco de l’Amitié. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Moctar Ouane et d’un parterre d’invités de marque.
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rnIl faut noter que la JICA, (Agence Japonaise de Coopération Internationale), qui chapeaute ce programme de volontaires, est financée par le contribuable japonais et a été créée en 1974 pour la mise en œuvre de l’aide publique au développement. Elle a pour but de soutenir les populations dans la mise en place d’une économie stable et durable au service des pays en voie de développement.
rnLe JOCV (Service des volontaires japonais pour la coopération internationale), lui, est un programme de la JICA dont le but est de faciliter la réalisation de cet objectif par l’envoi d’un personnel qualifié, dans divers domaines liés au développement, dans les régions défavorisées qui sollicitent son intervention. Ces volontaires sont affectés dans les services décentralisés de l’Etat pour une durée moyenne de deux ans. Ils travaillent en étroite collaboration avec les populations, pour une meilleure prise en compte de leurs besoins.
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rnLes principaux secteurs d’intervention des volontaires japonais sont l’agriculture, l’éducation, la santé, la pisciculture, le développement des communautés rurales et la lutte contre le VIH/ SIDA.
rnLa JICA appuie les populations japonaises de bonne volonté qui souhaitent contribuer au développement économique et social et travaillent des populations des pays en voie de développement. Les volontaires du JOCV, qui sont des professionnels qualifiés, vivent et travaillent avec les populations des pays d’accueil, en parlant la langue locale, afin de mieux comprendre leurs besoins et de promouvoir un esprit d’auto-assistance. Les objectifs spécifiques du JOCV sont de participer au développement économique et social du pays d’accueil, de contribuer aux bonnes relations entre le Japon et le pays d’accueil et de profiter de l’expérience du service de volontariat pour une meilleure insertion au sein de la société japonaise.
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rnPour l’ambassadeur du Japon au Mali, Masahiro Kawada, «l’impact de ce programme sera particulièrement important dans la promotion de la compréhension mutuelle entre nos deux peuples».
rnDans le même ordre d’idées, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Moctar Ouane, a souligné que «le programme de volontaires japonais, qui constitue un dispositif important de la coopération japonaise, permettra à notre pays de renforcer, d’une part sa coopération avec le Japon, à travers le transfert des technologies et des connaissances, et, d’autre part, de rapprocher l’Agence Japonaise de Coopération Internationale chargée de la mise en œuvre dudit programme des préoccupations maliennes».
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rnIl a, en outre, noté l’importance capitale qu’accordent «les plus hautes autorités du Mali au développement des ressources humaines de notre pays». C’est pourquoi, a-t-il ajouté, «elles se sont engagées, de façon résolue, au renforcement des capacités de notre administration, à travers de tels partenariats».
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rnEn effet, outre le programme des volontaires, qui contribue à l’atteinte de cet objectif, il y a lieu de citer le nombre important de stages de formation que le gouvernement du Japon offre chaque année au Mali, à travers la JICA, dans le cadre de la coopération technique. Ces formations visent à améliorer la prestation des agents des services publics et privés dans les différents secteurs de développement de notre pays.
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rnDepuis plusieurs décennies, la coopération entre le Mali et le Japon se porte bien. Cela se manifeste à travers la mise en œuvre d’importants programmes, notamment les dons hors projets, l’aide alimentaire, l’aide non remboursable pour les agriculteurs défavorisés, la coopération technique, ainsi que de nombreux projets de développement dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’hydraulique, de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. Contrairement à plusieurs autres pays, celui du Soleil Levant reste très humble et ne fait pas trop de publicité sur les nombreuses aides apportées au Mali.
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rnIl est très important de retenir que l’histoire du programme des volontaires japonais remonte à 1965. Depuis, plus de 35 000 volontaires y ont participé dans de nombreux pays. D’ailleurs, plusieurs experts envoyés dans le cadre de la coopération technique au Mali ont débuté leur expérience en Afrique et sont restés très fidèles à cette région.
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rnLe Mali est aujourd’hui le 85ème pays qui accueille des volontaires japonais. En Septembre 2010, quatre volontaires sont arrivés sur le sol malien et les cinq autres en ce début d’année. Ils servent dans différents secteurs, tels que l’éducation, la formation technique, la santé et le développement rural. Certains servent à Bamako et d’autres au milieu rural. Ils vivent au sein des populations locales et travaillent avec leurs homologues maliens pour le développement du pays.
rnPaul Mben
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