Visite du premier ministre à Alger : Un signal fort pour la stabilité du Mali

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Soumeylou B Maiga

En visite de 48 heures dans la capitale algérienne, le nouveau Premier ministre malien vient par cette visite réaffirmer sa volonté de stabiliser le pays en prenant langue avec le partenaire stratégique pour le retour de la paix et la lutte contre le terrorisme.

L’expert en sécurité a décidé pour sa première sortie à l’étranger l’Algérie, car selon lui ce pays joue «un rôle majeur et essentiel» dans la stabilité du Mali.

Rappelant que l’Algérie joue «un rôle majeur et essentiel» dans la stabilité du Mali, dès son arrivée samedi à Alger, le Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga estime que ce pays n’est pas étranger pour lui à bien des égards.

Ainsi, il a confié à la presse que «l’Algérie joue depuis toujours un rôle majeur et essentiel dans la stabilité du Mali. A deux reprises au moins, elle est intervenue pour aider les Maliens à se retrouver entre eux, que ce soit en 1992 ou en 2015», a-t-il affirmé, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediène. SBM a ajouté qu’aujourd’hui, ce qui faisait «la pierre angulaire» de la politique malienne intérieure et extérieure du Mali c’était l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, soulignant que les relations entre les deux pays «puisaient leur source dans une vielle histoire commune».

Il a rappelé dans ce sujet le séjour du président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika durant les années 60 à Gao, où il dirigeait le front Sud de la Guerre de libération l’Algérie, affirmant que les relations entre les deux pays «sont demeurées profondes et constantes». Soumeylou Boubèye Maïga a aussi relevé que cette visite rentre dans ce cadre, pour que les relations entre les deux pays, sur l’ensemble des domaines puissent être à «la hauteur» de ce qu’elles sont au niveau institutionnel, d’où sa décision de choisir ce pays comme sa première destination à l’étranger en visite officielle.

L`Accord pour paix et de réconciliation au Mali, signé dans une première étape en mai 2015 et dans une deuxième phase en juin de la même année, par toutes les parties maliennes à Bamako, avait été obtenu après cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014 sous la conduite d`une médiation internationale dont l`Algérie avait été le chef de file, a précisé le Premier ministre. Et de poursuivre que cette visite de travail de deux jours, à l’invitation de son homologue algérien Ahmed Ouyahia permettrait le dialogue et de la concertation entre les deux pays. C’est ainsi qu’avec la partie algérienne, il a examiné la coopération bilatérale et les perspectives de sa consolidation et de son élargissement. Elle permettra également «d’aborder les questions régionales d’intérêt commun, notamment au Sahel».

Pour sûr, cette visite dans ce pays stratégique porterait des fruits dans les jours et les semaines à venir pour stabiliser le Mali et lutter contre l’insécurité transfrontalière.

Jean JACQUES

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