Visite du Premier ministre français Edouard Philippe au Mali : Un coup de fouet à la coopération franco-malienne!

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Le Premier ministre français Edouard Philippe a été accueilli à l'aéroport par son homologue malien Soumeylou Boubèye Maïga, à Bamako, vendredi soir 22 février 2019
Le Premier ministre français Edouard Philippe a été accueilli à l'aéroport par son homologue malien Soumeylou Boubèye Maïga, à Bamako, vendredi soir 22 février 2019. © ALAIN JOCARD / AFP

En visite de travail  au Mali du 22 au 24 février 2019, le Premier ministre français Edouard Philippe était en compagnie d’une forte délégation. Les conventions et accords relatifs à de nombreux et divers projets financés par l’Agence Française de Développement (AFD) ont été signés par les chefs d’entreprises françaises et maliennes. Cette cérémonie de signature qui s’est déroulée à la Primature, samedi dans la matinée a été couplée de la mise en service de la première station d’exhaure de l’Afrique de l’ouest dans la localité de Kabala par les deux Premiers Ministres, Soumeylou Boubèye Maïga et Edouard Philippe. Cette station est financée en partie par l’AFD et l’Union Européenne à hauteur de 600 milliards de FCFA.

Depuis son entrée en fonction, cette visite constitue la première en Afrique Sub-saharienne du Premier ministre français. Elle a été effectuée sur invitation de son homologue malien.

Avec à sa tête la ministre des Armées, Florence Parly, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez et le ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, Jean-Yves Le Drian, la délégation qui a accompagné le Premier ministre français était composée de véritables personnalités du monde des affaires français.

Avant le point de presse, tenu au sortir d’une audience entre les deux Premiers ministres, il y’a eu une série de signature de conventions et accords entre les entreprises françaises et maliennes dans la grande salle de la Primature.

Cette visite, pour tous les observateurs, confirme la solidité des relations franco-maliennes. D’autant plus qu’elle fut l’opportunité d’échanger sur les questions d’intérêts communs dont le renforcement  de la lutte contre le terrorisme sur la terre africaine et même dans le monde, d’une part et de promouvoir les intérêts budgétaires des deux pays (Mali et France) notamment, les partenariats crées entre leurs entreprises, d’autre part.

Pour les deux chefs de Gouvernement, la lutte contre le terrorisme est un combat commun des deux pays.

« C’est une lutte de tous les jours, complexe et les efforts que nous déployons sur le plan sécuritaire doivent nécessairement se prolonger. Aussi bien que les efforts sur le plan économique et social.  C’est pourquoi parmi les secteurs de concentration de notre coopération bilatérale, l’investissement sur le capital humain est fondamental, qui permettra de transformer la réalité démocratique de nos pays, le mien en particulier, en atout pour la stabilité, la croissance et surtout mettre à l’abri nos populations en singulier les plus jeunes pour toutes les fronts de prédication » a affirmé Soumeyloiu Boubèye Maïga. Ce, avant de faire savoir que la France est un partenaire, pour lequel l’intérêt pour le Mali n’a jamais faibli et qu’ils sont clairement déterminés à consolider ces relations stratégiques.

Pour ce qui est du Premier ministre français, il n’a pas caché sa joie d’être dans notre pays pour réfléchir avec son homologue de l’avenir commun des deux Etats.

Il souligne que la France est solidaire avec le Mali dans sa lutte contre le terrorisme et que ses efforts tendent vers la réconciliation nationale. Edouard Philippe a donné l’assurance d’accroître les efforts de la France pour soutenir le processus d’accord d’Alger, car cela fixe en grande partie des solutions viables pour le sahel. Cela, indique-t-il, il est le fruit d’un travail collectif.

« L’Algérie, les pays de la région, l’Union africaine, l’Union européenne et les Etats-Unis, tous sont alliés à ce processus, les choses avancent. Des progrès indéniables ont été réalisés ces derniers mois sur le plan sécuritaire et politique. Les concertations entre les parties maliennes ont permis d’établir un climat plus grand de confiance » s’est réjoui le PM français. Occasion pour lui d’annoncer dans les semaines à venir, une décision importante. Cela, parce que le Conseil de sécurité de l’ONU évaluera la mise en œuvre de cet accord d’Alger. Ce qui sera une étape décisive dans le processus, d’autant plus que tous les regards de la communauté internationale sont tournés vers le Mali.

En se prononçant sur la situation des conflits intercommunautaires au centre du pays, le Premier ministre français a encore renouvelé le soutien de la France, conformément aux indications et à la demande souveraines des autorités maliennes.

La station d’exhaure de Kabala opérationnelle !

Avant la cérémonie de signature de la série de conventions et d’accords franco-maliens, les deux PM avaient procédé à la mise en service de la station de pompage de Kabala qui alimentera en eau potable la ville de Bamako. Financée par l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Union européenne à hauteur de 600 milliards de FCFA, cette station sera une toute première en Afrique de l’ouest. Elle permettra d’assurer l’approvisionnement correct et durable en eau potable de la ville de Bamako et environs et la 1ère  pompe de traitement a été donnée par le chef du gouvernement français, Edouard Philippe.

A préciser que ce projet d’Alimentation en Eau potable de la ville de Bamako à partir de la localité de Kabala est d’une durée de vie de six ans.

Par Mariam SISSOKO 

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3 COMMENTAIRES

  1. Les citoyens européens, encouragés à rejoindre la lutte armée en Syrie aux côtés des mercenaires pro-Occidentaux, ne peuvent être poursuivis pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison dans la mesure où ils peuvent se réclamer du soutien de l’Otan et de ses États membres.

    Les États européens ne peuvent les juger sans examiner la responsabilité première de leurs propres dirigeants dans la guerre contre la Syrie.

    Le président Donald Trump a demandé à ses alliés occidentaux de rapatrier leurs djihadistes prisonniers des Forces démocratiques syriennes et de les juger sur leur sol. Le Royaume-Uni s’y est opposé, tandis que la France n’envisage des retours que cas par cas.

    En droit, les citoyens de pays européens qui sont partis faire le jihad en Syrie ont entretenu une « intelligence avec l’ennemi » et, éventuellement, commis un crime de « haute trahison » en combattant des intérêts européens. Mais, au vu des actes des États occidentaux dans cette guerre, aucun jihadiste occidental ne sera condamné dans son propre pays pour ces chefs d’inculpation.

    Ce sont les dirigeants européens qui sont des traîtres à leur pays.

    Au contraire, les dirigeants français qui ont publiquement affirmé leur respect des Droits de l’homme et ont secrètement soutenu les jihadistes devraient avoir à en répondre devant les tribunaux.
    Ils devraient également expliquer en quoi la République arabe syrienne qu’ils désignent comme l’« ennemi » de la France a porté atteinte aux intérêts français.

    SANS OUBLIER QUE LE MALI EST EN TOUT LA SYRIE DE L’ AFRIQUE…..

  2. Un coup de fouet a la recolonisation du Mali et pour la domination Francaise sur le Mali. Boua ka bla!

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