Transformation du coton graine : La Chine s’engage aux côtés du Mali

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Depuis tant d’années qu’il cultive et exporte le coton brut, le Mali a toujours figuré parmi les plus gros producteurs du continent – mais n’a jamais transformé plus d’1% de sa production.

C’est dans ce contexte que notre pays, grâce au leadership du Président de la Transition, a passé avec la Chine, le 21 novembre 2022, un protocole d’accord pour l’installation de deux unités de filature dont l’une à Koutiala et l’autre à Bamako. Le projet sera réalisé par la société Qingdao de la Chine en collaboration avec La Compagnie Malienne pour le Développement des textiles (CMDT). L’unité de Koutiala est d’une capacité de 20 000 tonnes de coton fibre à transformer en filet et celle de Bamako de 25 000 tonnes par an, soit un total de 45 000 tonnes de coton fibre, a indiqué le Président Directeur général de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT). Et Dr. Nango DEMBELE d’en déduire que le taux de transformation du coton passera de moins de 1 % présentement à près de 10%. « Le niveau filature capte environ 30 % de la valeur ajoutée de l’ensemble de la chaîne de valeur coton», a mentionné le patron de la CMDT indiquant que ce projet d’usines de filature est une bonne proposition technique pour la filière.

Une délégation comprenant une équipe technique de la CMDT, des représentants du partenaire chinois, conduite par le PDG de la CMDT, s’est par ail- leurs rendue, mercredi dernier, sur le futur site de la Société malienne de filature (SOMAFIL) de Koutiala, qui dis- pose d’un capital de 200 millions dont 85 % sont détenus par la CMDT et 15% par le partenaire chinois. Elle sera installée sur une superficie de 50 hectares et disposera de son Conseil d’administration et de tout le nécessaire pour son fonctionnement juridique. Quant à l’unité de Bamako, elle sera installée sur 70 hectares et participera à la création de 5000 emplois avec celle de Koutiala.

L’initiative des autorités de la Transition de transformer sur place le coton malien est hautement salutaire pour peu que l’on considère la production annuelle qui s’élève à près de 700 000 tonnes. C’est donc dire que la culture du coton a de beaux jours devant elle car la création de ces deux usines de filature est un grand facteur de stabilisation du prix du coton sans compter les milliers d’emplois directs et indirects qui seront créés.

La Rédaction

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7 COMMENTAIRES

  1. Depuis 1991 jusqu’à la chute de IBK lès hommes politiques Maliens étaient connus pour avoir des actions dans différentes sociétés et usines de la sous-région.
    Comme la cimenterie du Sahel au Sénégal, ou des usines de filatures de coton en RCI.
    Donc tout projet d’industrilisation du pays était bloqué au plus haut niveau.Pour ne pas gêner les investissements de l’élite Malien dans la sous-région.
    voilà entre autre ce que la démocratie nous a apportée.
    C’est pourquoi nous avons applaudi et porté tout notre espoir à cette transition dirigée par les colonels que je crois toujours sincères et patriotes.
    La transition ne doit pas agir comme nous avons beaucoup de marge de manœuvre.
    Ils doivent prendre le terreau par les cornes.Cela dans tous les domaines.
    Le pays n’a plus droit à l’erreur.

    • Depuis l’avènement de la démocratie au Mali, les conflits d’intérêt des politiciens cadres, ministres, élus de la Nation sont sans précédent au Mali.

      Ils sont actionneurs, investisseurs privés et promoteurs dans tous les secteurs du pays.

      Des écoles, des banques, la fourniture des biens et services, l’immobilier, les mines, l’énergie, les équipements civils et militaires. Aucun secteur de l’État n’est épargné par nos politiciens voraces dont l’appétit n’a pas de limite.

      Tous les secteurs ( de la santé, de l’éducation en passant pas l’armée) de l’État sont pollués par nos cadres fonctionnaires omnipotents parfois milliardaires.

      Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une vraie oligarchie au Mali.

  2. Nous verrons ce que donnera encore cette proposition, le Mali est connu pour son comportement machiavélique pour des propositions de ce genre. Est-ce que c’est la première fois que de telle proposition se fasse aux dirigeants maliens? Ne perdons pas de vue que la COMATEX est purement de la Chine et aujourd’hui cette industrie donne quoi? Rien car les travailleurs sont au chômage depuis très longtemps et personne ne suggère rien de puis très longtemps, ce que le dirigeant malien veut, c’est de prendre le leadership de toutes les bonnes propositions, ce sans quoi, il détruit tout sur son passage, cela s’appelle une folie sans équivoque, les dirigeants maliens sont des sadiques narcissiques et avec ça aucun développement ne pourrait être amorcé et nous resterons à la traine des autres pays du monde.

  3. En 2015, Modibo le Directeur de la CMDT a l’époque s’était rendu en Chine
    et avait obtenu la construction d’usine de transformation du coton malien sur place.
    A son retour de Chine il a été licencie.

    • Bien sûr que Boua le ventru IBK le sous-prefet de Paris et l’enfant maudit de Sebenikoro a agi contre le Directeur de la CMDT sous la direction de la maudite France alors ne cherchons pas loin!

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