Sous le leadership éclairé de moussa Diarra : La Fête du Trône célébrée avec faste par l’Amama !

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Dans le cadre de la célébration du 24e anniversaire de l’accession du Roi Mohammed VI au Trône de ses glorieux ancêtres, l’Association malienne d’amitié Mali-Maroc (Amama) sous le leadership éclairé de l’honorable Moussa Diarra a initié une série d’activités, le samedi 29 juillet dernier. Il s’agit de la lecture du Saint Coran pour des meilleurs vœux de santé, de longévité, de prospérité, de bonheur et de paix à Sa Majesté le Roi Mohammed VI et au peuple frère du Maroc et de la conférence-débat sur les relations diplomatiques entre le Maroc et le Mali dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’économie, de l’énergie et bien d’autres domaines économiques et politiques. Tenue à l’hôtel Olympe de Bamako, cette conférence a permis de mettre en valeur les relations bilatérales entre les deux pays frères et amis. Agrémentée par une grande manifestation folklorique avec des troupes musicales, cette journée, qui a vu la présence de plusieurs invités de marque, s’est déroulée en présence du Chef de mission adjoint de l’ambassade du Royaume du Maroc au Mali, Abdelillah El Qaisy, qui a salué cette belle coopération. Au cours de cette célébration, plusieurs distinctions ont été remises à certaines personnalités pour services rendus à la coopération Mali-Maroc. Il s’agit de Hamidou Baréma Bocoum, Mme Dienta Iiham Ait Addi, Aziz Mikhod et Oumar Guindo de Toguna Agro Industries.

Je rends grâce à Allah Soubhanahou Wa Taala de nous avoir permis, en ce jour saint du nouvel an hégirien, de nous retrouver autour de la légendaire et presque millénaire relation de fraternité, d’amitié et de coopération de notre cher Mali avec le Royaume chérifien. Je vous remercie tous d’avoir sacrifié votre samedi (29 juillet 2023) après-midi si précieux pour le repos, afin de venir soutenir notre activité de soutien à la Fête du Trône du Maroc. Notre but, en traitant les quatre thématiques d’aujourd’hui est de démontrer, si besoin en était encore, la nécessité de renforcer, raffermir, consolider, dynamiser, soutenir, développer encore plus la coopération bilatérale entre le Mali et le Maroc”.

C’est par ces mots que le président de l’Association malienne d’amitié Mali-Maroc (Amama), l’honorable Moussa Diarra, a souhaité la bienvenue aux invités à l’occasion de la célébration de la Fête du Trône, le 29 juillet dernier. Avant de rappeler que “les objectifs visés par les membres de l’Amama sont pour que cette coopération apporte plus de prospérité aux deux pays et plus de bonheur aux deux peuples du Mali et du Maroc. Et comme il s’agit de célébrer «la Fête du Trône», nous adressons ici nos meilleurs vœux de santé, de longévité, de prospérité de bonheur et de paix à Sa Majesté le Roi Mohammed VI et au Peuple frère du Maroc. Vive la coopération bilatérale Mali-Maroc

Vive le Mali ou règne la paix, la concorde, l’entente et le bon vivre entre tous ses fils. Un Mali uni et prospère. Amine”.

Pour rappel, la Fête du Trône consacre l’intronisation de Sa Majesté le Roi sur le Trône de ses illustres aïeux. C’est une très vieille tradition pour la dynastie Alaouite qui est au pouvoir au Maroc. Concernant l’actuel Souverain chérifien, le Roi Mohammed VI, son intronisation a eu lieu le 30 juillet 1999. La Fête du trône a donc lieu le 30 juillet de chaque année. Selon M. Kounta, cette fête est la plus officielle et la plus populaire du Royaume. Celle qui consacre le renouvellement du serment d’allégeance de toutes les tribus du Royaume chérifien à Sa Majesté le Roi. “Elle donne lieu à des cérémonies officielles, des réjouissances populaires et à des prières intenses et des bénédictions à l’endroit du Souverain, de la famille royale, du Royaume et du peuple marocains. En notre qualité d’Association d’amitié entre le Mali et le Maroc, nous manifestons chaque année notre amitié, à cette occasion, par des relations épistolaires. Particulièrement, en cette année 2023, l’Amama a préparé, en plus, un riche programme d’activités religieuses, de manifestations folkloriques et d’une conférence sur les relations de coopération bilatérale entre nos deux pays durant toute la journée du samedi 29 juillet, en prélude à la fête”, a-t-il indiqué.

L’activité phare était la conférence débat pour magnifier l’excellence des relations séculaires entre les deux pays frères et amis. Sur les relations Mali-Maroc, Marc Coulibaly, l’un des conférenciers, a indiqué qu’elles remontent depuis bien avant l’indépendance du Mali. “Depuis le XIXe, le commerce transsaharien se faisait entre Tombouctou et Marrakech par des caravaniers à dos de chameau (un panneau d’indication à la sortie de Marrakech existe encore avec l’inscription Tombouctou à 52 jours à dos de chameau). Ce commerce florissant faisait remonter du Soudan (le futur Mali) du sel gemme vers le Nord, pour redescendre du Nord vers le Soudan au sud, des produits manufacturés”, a-t-il retracé.

A les entendre, ce commerce très fructueux pendant des siècles a produit autres effets, entre autres, un brassage des populations du nord et du sud, avec la création de liens de sang ; des échanges culturels (modes de vie, habitudes culinaires, port vestimentaire, croyance religieuses).

“Au moment des luttes d’indépendance africaine au XXe siècle, il y avait une identité de vue entre feu le président Modibo Keita et feu Sa Majesté Mohammed V dont l’amitié personnelle est légendaire. Ils appartenaient au même groupe politique dit groupe de Casablanca. Ils ont créé ensemble l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en 1963 à Addis-Abeba et le président Modibo Keita a pris l’initiative d’une médiation pour mettre fin à la guerre des six jours entre le Maroc et l’Algérie. Il a invité les deux souverains, marocain (S.M. Hassan II) et algérien (Ben Bella) à Bamako avec Sa Majesté Hailé Sélassié d’Éthiopie pour négocier la fin des hostilités entre les deux voisins”, a rappelé Marc Coulibaly.

Entre la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle, il y a eu maintien d’une solidarité et d’une coopération vivante malgré le problème né de l’affaire du Sahara. L’octroi de bourses d’études et de formation professionnelle au Mali a également été maintenu.

A partir du début de la crise multidimensionnelle du Mali, il y a une volonté de reprise d’une coopération renforcée, riche et diversifiée par la participation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la cérémonie d’investiture du nouveau président élu du Mali, Ibrahim Boubacar Kéïta, en septembre 2013. Cette volonté a été réaffirmée par une visite d’Etat de Sa Majesté Mohammed VI, cinq mois seulement après, en février 2014.

“Une visite au cours de laquelle il a signé dix-sept conventions avec le Mali qui prévoient toutes des investissements en faveur du renforcement de la coopération bilatérale et du rapprochement des deux peuples frères, dont l’amélioration des conditions de vie des populations maliennes, avec, entre autres don de vivres, de médicaments et d’effets de couchage pour les sinistrés, déplacés, réfugiés de la crise du Nord ; installation d’un hôpital militaire de campagne pour des soins, des petites chirurgies et des dons gratuits médicaments ; don d’importantes doses d’insémination artificielle au bénéfice du cheptel et des éleveurs maliens ; don d’une clinique périnatale et d’un centre de formation hôtelière et touristique au Mali ; formation de 500 imams maliens en 2015, prolongée avec 300 autres en 2023 ; le doublement deux fois du quota de bourses d’études supérieures au Maroc accordé au Mali ; l’incitation du secteur privé marocain, à travers ses capitaines d’entreprises, à investir au Mali (BDM-SA, Sotelma-Malitel, BIM-SA, Bank of Africa., Banque Atlantique, la cimenterie, etc.”, a décrit Marc Coulibaly.

Sur les opportunités de développement rural du Mali via la coopération bilatérale Mali-Maroc, Dr. Mamadou Niang, l’un des conférenciers mentionnera que dans le domaine de l’agriculture, avec le programme de la carte de fertilité des sols du Mali, un accent particulier a été mis sur notre approvisionnement en engrais phosphaté à partir de l’Office chérifien des phosphates (OCP). Dans le domaine de l’élevage, il y a l’insémination artificielle et concernant la pêche, il y a le développement de la pisciculture.

Les échanges ont pris fin par une cérémonie de zikr collectif (wazifa Tijaniya) de bénédiction pour sa Majesté le Roi Mohammed VI et pour le Mali.

 Marie Dembélé

 

L’AMAMA et la Fête du Trône au Mali: 

Mettre en valeur la coopération Mali-Maroc pour  mieux développer le secteur de l’élevage !

Dans le cadre de la célébration de la fête de trône du Maroc,  l’Association Malienne d’Amitié Mali Maroc (AMAMA) a tenu une série d’activités le samedi 29 juillet 2023. Lors de la conférence débat, un exposé sur les axes stratégiques importants touchant le développement de l’élevage était au centre des débats.

Dans le cadre du programme d’insémination artificielle au Mali et les appuis de la coopération marocaine, le Mali a adopté en Août 2013, une politique pour le développement de l’élevage qui demeure l’amélioration de la production et de la productivité des deux filières animales porteuses, le lait et la viande. ”L’insémination artificielle est une voie pour l’amélioration des aptitudes de production des races animales et aussi pour la préservation et la conservation des races locales”, ont défini les conférenciers.

A les entendre, aucun pays ne peut aujourd’hui développer sa filière laitière sans l’organisation des professionnels et l’adoption de la technique de l’insémination artificielle. ”Le développement de l’insémination artificielle permettra d’améliorer à court et moyen termes le rendement laitier et boucher des vaches à travers le croisement avec les races exotiques performantes. Ceci va contribuer à augmenter le disponible en lait et viande dans les élevages et aussi à réduire les importations de lait et de produits laitiers dans notre pays.

Un accord de coopération a été signé le 20 février 2014 entre le gouvernement de la République du Mali et le celui du Royaume du Maroc, avec pour objectif de promouvoir leur coopération dans le domaine de l’élevage afin d’améliorer la contribution de ce sous-secteur à l’économie malienne par l’intensification des productions animales”, ont indiqué les initiateurs.

Le programme d’insémination artificielle vise à développer les filières lait et viande au Mali ; à renforcer des capacités organisationnelles des éleveurs ; à lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire par l’amélioration qualitative et quantitative de la production. L’exécution dudit programme a été confiée à l’Association nationale des producteurs de viande rouge (ANPVR), en collaboration avec la direction nationale des productions et des industries animales (DNPIA).

Parmi les activités réalisées dans le cadre de la coopération avec le Maroc, on peut citer entre autres, les sessions de formation des techniciens en insémination artificielle au Maroc ; deux sessions de formation et de recyclage en insémination artificielle à l’intention de 25 techniciens maliens, des séances théoriques et pratiques entre le centre régional d’insémination artificielle de Kénitra et les abattoirs de Fès-Meknès ;

”Suite au constat des succès appréciables obtenus dans la mise en œuvre de l’accord de collaboration entre les gouvernements du Mali et du Maroc dans le domaine de l’élevage, pour les volets inséminations artificielles et renforcement de capacités des professionnels, l’AMAMA a sollicité auprès des gouvernements du Maroc et du Mali, la poursuite de l’amélioration des appuis techniques du programme de l’insémination artificielle au Mali, afin d’aller vers l’atteinte des objectifs plus significatifs pour l’économie malienne, à savoir la forte baisse des importations des produits laitiers qui sont actuellement à plus de 35 milliards de FCFA par an ; l’amélioration significative de la sécurité alimentaire des populations rurales et de la nutrition des enfants”, a souhaité Moussa Diarra, le président de l’AMAMA.

A ses dires, de nos jours, le niveau moyen de la production du lait n’atteint pas 3 litres par vache et par jour sur une période de 8 mois dans l’année et dans cette condition, le Mali est doté d’un grand cheptel qui ne peut pas assurer la sécurité alimentaire de ses populations. ”C’est pour des raisons économiques et nutritionnelles que l’AMAMA sollicite dans le cadre de la coopération Maroc-Mali, la poursuite des appuis techniques en insémination artificielle auprès des bénéficiaires. Ces appuis techniques pourraient s’articuler autour de la formation de nouveaux inséminateurs ainsi que les professionnels ; l’élaboration et la vulgarisation des référentiels technico-économiques (RTE) pour accroître le taux d’adoption de l’insémination artificielle dans toutes les régions du Mali et l’installation des centres régionaux de diffusion de l’insémination artificielle dans les bassins de production du lait et de la viande au Mali”, a conseillé le conférencier.

Retenons que la poursuite du soutien marocain au programme d’insémination artificielle permettra de vulgariser davantage à une plus large échelle, la pratique et la rendre accessible aussi aux petits producteurs de bovins et caprins. Elle permettra ainsi de booster la production de lait et de viande par l’amélioration des performances génétiques de nos races locales dans les différents bassins de production identifiés et à moyen terme, de réduire l’importation du lait et des produits laitiers. Elle contribuera à la création de nouveaux emplois permanents à travers l’installation des centres régionaux de diffusion d’insémination artificielle dans les communes rurales et la valorisation du lait cru local et de la viande rouge.

                              Marie Dembélé

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