Son Altesse l’Emir Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani a prononcé un discours, à l’inauguration de la 5e Conférence concernant les Pays les moins avancés, qui vient de se tenir à Doha, au Qatar, du 4 au 6 mars 2023. “Cette conférence représente une occasion importante d’évaluer ce qui a été accompli dans le cadre des priorités du programme d’action d’Istanbul, qui dure depuis plus d’une décennie”, dira-t-il. Et de poursuivre : “Sur la base du ferme engagement de l’Etat du Qatar à soutenir le processus de développement des Pays les moins avancés, j’annonce une contribution financière d’un montant total de 60 millions de dollars, dont 10 millions alloués pour soutenir la mise en œuvre des activités du programme d’action de Doha pour les Pays les moins avancés, et 50 millions pour soutenir les résultats escomptés du programme d’action de Doha et renforcer la résilience dans les Pays les moins avancés. J’appelle les partenaires au développement à suivre l’exemple du Qatar et à prendre l’initiative de soutenir la mise en œuvre du programme d’action de Doha dans le cadre de notre devoir humanitaire et de développement envers les populations des Pays les moins avancés”. Voici le discours intégral de l’Emir du Qatar.
Je vous salue et vous accueille à Doha, en vous souhaitant un agréable séjour. La cinquième Conférence des Nations unies sur les Pays les moins avancés (PMA) se déroule à la lumière des graves défis mondiaux actuels résultant des nouveaux conflits internationaux, de la crise mondiale de la sécurité alimentaire et du changement climatique, et de la persistance de certains effets de la pandémie de Covid-19. Nous devrons invoquer ces défis alors que nous planifions l’avenir commun de nos peuples et de nos nations pour la prochaine décennie du Groupe des Pays les Moins Avancés. Des millions de personnes dans ces pays souffrent encore de la pauvreté, du manque de nourriture, de soins de santé et d’éducation.
Il ne fait aucun doute qu’il s’agit tout d’abord d’un problème structurel lié à l’absence de justice dans la relation entre les centres industriels avancés et les parties dans notre monde, mais c’est aussi une question de politiques économiques de développement rationnel dans les Pays les moins avancés. Certains d’entre eux ont réussi à surmonter la marginalisation grâce à leurs politiques de développement mais la pauvreté reste, après tout, la cause de nous tous. C’est un problème mondial. Et c’est ce que doivent réaliser les pays développés et leurs sociétés.
Notre conférence a lieu alors que nos frères en Türkiye et en Syrie souffrent encore des séquelles de la catastrophe sismique qui les a frappés et a touché des millions de personnes. D’ici, et en votre nom à tous, j’affirme notre solidarité avec nos frères en Türkiye et en Syrie, et j’appelle chacun à soutenir les efforts de la Türkiye pour surmonter les conséquences de cette catastrophe. Comme j’insiste et sans hésitation sur la nécessité de tendre une main secourable au peuple syrien frère. Et je suis surpris que les aides mettent du retard pour parvenir à ce peuple, soulignant l’inadmissibilité d’exploiter la tragédie humaine à des fins politiques.
Il n’y a moyen de construire un monde nouveau plus sûr, plus juste et plus libre pour aujourd’hui et demain que par la solidarité humaine internationale. Dans cet esprit, la convocation de cette conférence représente un renouvellement de notre solidarité, l’unité de notre volonté de relever les défis communs et la prévoyance de solutions efficaces et durables. Cette conférence représente une occasion importante d’évaluer ce qui a été accompli dans le cadre des priorités du programme d’action d’Istanbul, qui dure depuis plus d’une décennie. Dans ce contexte, le programme d’action de Doha, sur lequel les négociations gouvernementales à New York se sont mises d’accord, constitue la base de la feuille de route pour soutenir et affronter les problèmes des Pays les Moins Avancés au cours de la prochaine décennie. Le succès de la conférence ne se réalise pas seulement par l’approbation du programme d’action de Doha, mais aussi par sa bonne mise en œuvre.
Nous apprécions ce qui a été accompli dans le cadre des cinq réalisations ciblées des Pays les moins avancés, à savoir la mise en place d’un système de stockage des aliments, la possibilité d’une université virtuelle ou de plates-formes équivalentes pour ces pays, les mesures multipartites globales pour atténuer les crises et renforcer la résilience, et la mise en place de systèmes pour encourager l’investissement dans ces pays et d’une facilité pour soutenir le retrait de la liste des Pays les moins avancés de manière durable.
Chers invités,
Il existe une responsabilité mondiale partagée face aux défis de la sécurité alimentaire, du changement climatique, de la crise énergétique et de la crise de la dette. Leur trouver des solutions est une tâche et une responsabilité collectives et participatives entre tous les pays. Cependant, quelle que soit notre analyse des origines de l’écart entre les pays développés et les Pays les Moins Avancés, les pays riches et développés ont la responsabilité morale de contribuer davantage à aider les Pays les Moins Avancés afin de surmonter les défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés. C’est une responsabilité et non une faveur.
D’autre part, il est impératif que les Pays les moins avancés créent les conditions propices à la concrétisation des engagements communs en actions nationales au niveau des stratégies, plans et législations nationales.
Ces pays ne sont pas responsables du passé, mais leur devoir est de suivre au présent des politiques rationnelles. Nous disons cela en tenant compte des obstacles structurels existants, ainsi que des relations inégales entre le Nord et le Sud dans notre monde. Je saisis cette occasion pour louer les initiatives positives visant à lutter contre la pauvreté et à répondre aux besoins urgents de sécurité alimentaire de nombreux pays nécessiteux.
Cependant, la crise de la sécurité alimentaire ne peut être résolue uniquement par les aides humanitaires d’urgence ou par les solutions temporaires. Il faut aider les pays à atteindre la sécurité alimentaire. Nous avons avancé des initiatives dans le cadre de la lutte contre les racines du problème, comme l’initiative de l’Alliance mondiale pour les terres arides, afin de permettre aux pays ayant des terres arides d’atteindre la sécurité alimentaire. D’autres ont également avancé des initiatives. Peut-être serait-il opportun de relancer le slogan du secrétaire général des Nations unies, “Zéro pauvreté” dans le monde dont la réalisation nécessite des efforts internationaux concertés pour mettre en œuvre un plan de développement humain au niveau mondial.
Dans ce contexte, il faut prêter attention à la relation entre la paix et le développement. Il n’est pas possible d’assurer la sécurité alimentaire, encore moins le développement, dans des conditions de guerres civiles persistantes dans un certain nombre de pays parmi les plus pauvres.
Dans le contexte de notre débat sur les crises internationales urgentes et leurs répercussions désastreuses sur les Pays les moins avancés, la crise de la dette, qui a entravé le processus de croissance et de développement dans ces pays, est très évidente. Et nous apprécions, ici, les efforts entrepris par le Groupe des Vingt, en particulier le sommet extraordinaire des dirigeants organisé par le Royaume frère d’Arabie saoudite sur le Covid-19, et les mesures prises sous la présidence de l’Italie concernant une suspension temporaire des paiements du service de la dette pour les pays les plus pauvres. Cependant, la question de la dette doit être traitée de manière plus globale, dans un souci de justice et de réalisme, et en brisant le cercle vicieux dans lequel les pays empruntent à des fins de développement telles que l’installation d’infrastructures et autres. Le remboursement de la dette exacerbe la pauvreté et empêche la réalisation de projets de développement.
En ce qui concerne la crise climatique, le sommet de Charm el-Cheikh en Egypte sœur a réalisé un exploit en créant un fonds d’indemnisation des pertes et dommages alloué aux pays en développement. Sur la base de notre engagement à lutter contre le changement climatique et des politiques approuvées au niveau international à cet égard, nous aspirons à ce que les pays industriels développés s’acquittent de leurs responsabilités légales et morales en prenant des décisions et des mesures plus efficaces et efficientes concernant les émissions.
L’Etat du Qatar est fier de poursuivre son rôle actif dans l’action internationale multilatérale dans divers domaines du développement, de l’humanitaire et des droits de l’homme, et dans la médiation pour promouvoir la paix et la sécurité internationales.
Dans ce contexte, et sur la base de notre Vision nationale 2030, qui défend les valeurs et les principes de coopération, de partenariat et de solidarité pour aider les pays, les peuples et les communautés souffrant de crises humanitaires, de conflits, de pauvreté et de la dette, l’Etat du Qatar a apporté de nombreuses contributions humanitaires et de développement selon les formules de coopération bilatérale et de coopération multilatérale, notamment dans le cadre de partenariats stratégiques avec les Nations Unies et d’autres institutions internationales de premier plan.
Sur la base du ferme engagement de l’Etat du Qatar à soutenir le processus de développement des Pays les moins avancés, j’annonce une contribution financière d’un montant total de 60 millions de dollars, dont 10 millions alloués pour soutenir la mise en œuvre des activités du programme d’action de Doha pour les Pays les Moins Avancés, et 50 millions pour soutenir les résultats escomptés du programme d’action de Doha et renforcer la résilience dans les Pays les moins avancés. J’appelle les partenaires au développement à suivre l’exemple du Qatar et à prendre l’initiative de soutenir la mise en œuvre du programme d’action de Doha dans le cadre de notre devoir humanitaire et de développement envers les populations des Pays les moins avancés.
Nous sommes convaincus que cette conférence, en s’appuyant sur les succès obtenus dans le processus de croissance, de prospérité et de création de moyens de subsistance durables, contribuera à soutenir la voie des Pays les moins avancés vers leur développement au cours des dix prochaines années, conformément avec l’Agenda 2030 pour le développement durable”.
LES ,ALIENS DOIVENT SE LIBERER ET DES ARABES ET DES EVRO AVRA, LEURS FINANCES ET LEURS RELIGIONS DONC RELATIONS.
LE VRAI SENS DU MOT “RELIGION” C EST RELATION, SÛREMENT D APPARTENANCE ETHNIQUE FAMILIALE PUIS CULTURELLE, DONC ANCESTRALE, D OÙ TOUTES LES POÉSIES, ET LISTES GÉNÉALOGIQUES, LES HISTOIRES FAMILIALES IMPORTANTES CHEZ LES PEUPLES EN MOUVEMENTS PERPETUELS DE TERRES À TERRES, EMPORTANT LEUR DIEU SUR LEUR DOS, LEURS CROYANCES EN RÉCITALS, QUI EMPOISONNENT TOUT CE QU ILS TOUCHENT, CAR INCOMPRÉHENSIBLES, ÉTRANGES, SANS LOGIQUES LOCALES….
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