Situation en Libye : Le Bureau Populaire de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne à Bamako réagit

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Pendant que les combats font rage entre les rebelles soutenus par l’OTAN et les fidèles de Kadhafi dans une partie de Tripoli, le Bureau Populaire de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne à Bamako a dans un communiqué adressé au Ministère des Affaires  Etrangère et de la Coopération Internationale du Mali, à toutes les Missions Diplomatiques et Consulats ainsi que les Organisations Internationales accréditées en République du Mali, au Président de l’Assemblée Nationale du Mali, un communiqué pour dénoncer les actes de l’OTAN.

Selon le communiqué, l’OTAN a commencé  à  commettre d’autres crimes contre le peuple libyens pour avoir bombardé  mardi le 19 Juin2011 à l’aube un village dans la région de Marger (ville de Zelten), un raid qui a causé la mort de 85 citoyens dont 20 dans un état grave.

Cet acte qualifié de crime odieux, est une nouvelle étape de l’escalade de violence perpétrée par les pays membres de l’OTAN contre le peuple libyen au cours du mars dernier dans la zone de Gargour près de Tripoli et qui a entrainé la mort de deux des fils du colonel Kadhafi et trois de ses petits fils.

Toujours selon le communiqué, l’OTAN a aussi bombardé,  le 19 Juin 2011 trois maisons dans la ville tuant tous ses habitants.  La maison d’un des membres influents de la direction historique de la ville de Sourman a été aussi bombardée entrainant la mort de l’épouse de ce dirigent, de son fils, et de trois de ses petits enfants ainsi que 16 autres victimes innocentes.

 Les prétentions de l’OTAN selon lesquelles les bombardements aériens et lancements de missiles sont pour protéger les civiles ne sont pas fondées et produisent l’effet contraire, à savoir l’assassinat de centaines de citoyens innocents. Ainsi 11 citoyens ont été tués à Brega lors d’une cérémonie religieuse, 11 citoyens autres à Kakla alors qu’ils voyageaient à bord d’un autobus de transport public. Par ailleurs des usines, des sites archéologiques historiques, des installations électriques, des systèmes de canalisation d’eau, des mosquées, des églises, des hôtels ainsi que des espaces de jeux pour enfants ont été détruits au cours de frappes aériennes. Est-ce là la protection des civiles ? s’interroge le communiqué.

Le communiqué invite enfin la communauté internationale et les organismes juridiques, à assumer leurs responsabilités et à faire face aux prétextes utilisés pour déclencher cette guerre. Il invite encore la communauté internationale à prendre des mesures pour arrêter cette agression et protéger les civils, ceux-là mêmes que prétend protéger mais qui en réalité tombent ses bombes meurtrières. La communauté internationale est enfin invitée à use de ses pouvoirs pour faire cesser la paralique de ces Etats et autres actes de violence contre le peuple libyen et qui empêchent l’approvisionnement du pays en carburant, denrées alimentaires, médicaments.  Les actes de violence commis et  leurs conséquences désastreuses, poursuit le communiqué, constituent des violations flagrantes au droit fondamental à la vie.

Moussa Touré

 

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