Le retrait du Mali de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est un choix politique fort qui traduit une « volonté d’autodétermination ». Cependant, il entraîne des défis diplomatiques, économiques et culturels dont les impacts réels se mesureront sur le long terme. Pourvu que le gouvernement malien parvienne à mettre en place des alternatives viables pour compenser cette rupture et préserver les intérêts du pays sur la scène internationale.
Le 18 mars 2025, les autorités maliennes ont annoncé le retrait du Mali de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), mettant fin à des décennies de coopération avec cette institution. Cette décision, motivée par la suspension du Mali après le coup d’Etat de 2020 et l’absence de soutien de l’organisation, a été justifiée par le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop dans une lettre de notification dénonçant une « marginalisation injuste du pays » alors que le Mali a toujours partagé ses idéaux.
Mais quelles sont les conséquences concrètes de ce retrait ? Quels secteurs sont touchés et que perd réellement le Mali ?
L’OIF a longtemps soutenu l’éducation au Mali, notamment à travers des programmes de formation des enseignants, la promotion de la langue française et des initiatives en faveur de la scolarisation des filles. Le retrait du pays signifie une perte de financements et les opportunités de formation pour les jeunes.
Selon Habraham Thiam, observateur des questions politiques et diplomatiques, sur le plan de la Culture et de l’industrie créative, le Mali, « bénéficiait du soutien de l’OIF pour la promotion de ses artistes et de ses productions littéraires, cinématographiques et musicales. L’arrêt des subventions et des programmes d’échanges risque de porter un coup dur à l’essor des industries culturelles, qui peinaient déjà à trouver des financements ».
Dans le secteur de la Coopération économique et de l’entrepreneuriat, il poursuit que « l’OIF accompagnait les jeunes entrepreneurs africains via des financements, des formations et des mises en réseau ».
Ce que le Mali perd
Et d’ajouter qu’avec son départ, « le Mali perd un levier de soutien pour son secteur privé, notamment pour les startups et les initiatives d’entrepreneuriat féminin. Le soutien aux Droits humains et la gouvernance ».
Il faut tout simplement noter que le « départ de l’OIF signifie avant tout une perte d’accès à des financements et à des opportunités d’échanges internationaux. Si l’impact économique reste relatif, car l’OIF n’est pas un bailleur de fonds majeur, le Mali se prive d’un réseau diplomatique important qui lui permettait de plaider sa cause sur la scène internationale », estime l’observateur avertit des questions politiques et diplomatiques.
Ce retrait marquerait aussi l’isolement du pays vis-à-vis des institutions internationales occidentales et francophones.
Le retrait du Mali de l’OIF a des répercussions directes sur plusieurs secteurs, notamment l’éducation, la culture et la coopération économique. Si le gouvernement malien y voit un geste souverain face à une organisation jugée partiale, ce choix risque d’affecter certains acteurs locaux qui bénéficiaient des programmes de l’OIF. Reste à voir si Bamako parviendra à compenser ces pertes par de nouvelles alliances stratégiques.
Il est à rappeler que les Etats et gouvernements membres de l’OIF cotisent pour financer ses activités. Le budget de l’OIF repose principalement sur les contributions obligatoires et volontaires de ses membres mais aussi sur d’autres sources de financement de partenaires internationaux (Union européenne, ONU, Banque mondiale, etc.).
L’OIF est une organisation internationale basée à Paris, dont 93 Etats et gouvernements sont membres. Parmi ces membres, on dénombre en 2024 un total de 56 membres de plein droit, 5 membres associés et 32 observateurs.
Après ce retrait, le Mali va-t-il privilégié désormais ses alliances avec des partenaires comme la Russie, la Chine ou encore la Turquie ?
Wait and see !
Djibril Diallo
“Après ce retrait, le Mali va-t-il privilégié désormais ses alliances avec des partenaires comme la Russie, la Chine ou encore la Turquie ?”
Un écervelé, ce Djibril Diallo avec son article merdique qui ne comprend pas que le Mali ne cherche pas un nouveau maître après la France !
Le Mali doit et va privilégier ses alliances avec les Maliens eux-mêmes et les langues nationales maliennes devenues désormais les seules langues officielles du pays !
Il faut chercher au Mali à se développer économiquement et culturellement sur la base des langues nationales, des ressources humaines et des ressources naturelles du Mali et non chercher un sauveur de l’extérieur de nous-mêmes.
Le retrait du Mali de l’OIF est une très bonne décision. L’OIF est une organisation internationale au service de l’impérialisme français et occidental en Afrique. L’OIF ne vaut rien en termes d’impact concret sur le rehaussement du niveau de vie des Africains.
C’est une grande perte de temps de rester dans l’organisation de la Francophonie et d’injecter des centaines de milliards d’argent public du Mali pour scolariser les enfants maliens en français, au lieu de valoriser les langues nationales officielles du Mali et de nous mettre l’anglais par exemple.
Moi, la raison pour laquelle la décision du régime malien actuel de retrait de l’OIF ne m’enthousiasme pas particulièrement, c’est parce qu’elle n’a aucune valeur si parallèlement au retrait de l’OIF le gouvernement ne met pas en œuvre une puissante politique soutenue par des moyens très importants de défrancisation de l’école, de l’université, de l’administration et de la justice de notre pays le Mali.
Si le Mali fait avec le Burkina Faso et le Niger concernant le retrait de l’OIF ce qu’ils ont fait concernant la CEDEAO, c’est-à-dire se retirer sur le papier de la CEDEAO mais y rester de fait en allant négocier un accord avec la CEDEAO, le retrait n’aura aucune valeur réelle et restera de la pure gesticulation et propagande de trois régimes militaires qui cherchent à se maintenir au pouvoir par la voie non-éléctorale. Plus tard, un nouveau régime au Mali ira honteusement faire réadhérer notre pays à la CEDEAO et à l’OIF si les autorités actuelles ne sont pas conséquentes et sérieuses concernant le retrait de ces deux organisations.
On sort de l’Organisation internationale de la Francophonie et on dénonce les actions de celle-ci, mais nous-mêmes au Mali, au CNT, on est à ce jour incapables d’adopter officiellement par une loi ordinaire ou une loi organique l’alphabet servant simplement à transcrire nos langues nationales officielles, alphabet qui pourtant existe officiellement au Mali sur la base de deux décrets du gouvernement des années 60 et 80.
Quelle médiocrité au CNT et au gouvernement du Mali sur cette question fondamentale, l’une des plus importantes au Mali, de l’officialisation et de la valorisation des langues nationales africaines !
kinguiranke-de-mes-couilles-crapaud-vermine
Entre 40 et 60 millions de personnes sont mortes durant la seconde guerre mondiale , chiffre que personne n’a pu vérifier exactement
21 500 combattants africains et malgaches ainsi que 16 650 habitants la zone du Maghreb sous drapeau FR y ont perdu la vie – chiffre vérifiable –
“l’armée d’Afrique” a perdu près de 45 000 hommes durant la 1er guerre mondiale ce qui représente un peu plus de 3% des morts français de la Grande guerre.
Fais donc le ratio pour comprendre que tu ne racontes que des mensonges d’enculé que tu es
Tu es une raclure de chiotte à dire que des mensonges ici
Un balle dans ta bouche fétide tu mérites bâtard et fils de bâtard
Négro de merde
Djibril Diallo réveillez-vous ou sinon vous n’avez pas de cerveau pour comprendre que le Mali et l’AES ont deja privilégié désormais leurs alliances avec leurs partenaires la Russie, la Chine, l’Iran et la Turquie ?
Ces bâtards ne perdent rien , qu’ils restent chez eux c’est tout ce qu’on leur demande
Si ces bâtards nescient pas venus pour liberer la tres maudite France a deux fois les Francais seraient en train de parler Allemand (Guten morgen) aujourd’hui!