Trois ans et demi après celui de Tripoli, un quatrième sommet UE-Afrique vient de se tenir à Bruxelles, du 2 au 3 avril 2014. Pour faire vivre les moments forts de ce sommet, la délégation de l’Union Européenne au Mali a convié la presse à suivre, à travers une vidéo-projection, les travaux dans sa salle de conférence. Dans la déclaration finale, à l’issue des travaux, les participants (plus de 60 dirigeants européens et africains) se sont engagés à renforcer, dans les années à venir, la coopération entre les deux continents en privilégiant la paix et la sécurité, le développement et la prospérité ainsi que la défense des droits humains.
En matière de paix et de sécurité, l’UE compte renforcer les capacités africaines afin de prévenir les crises. « Nous renforcerons l’opérationnalisation de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (AAPS), notamment en appuyant la Force africaine en attente ainsi que les capacités permettant de la déployer, de la soutenir et de la gérer de manière durable. Nous contribuerons à la formation et au renforcement des capacités des forces africaines, y compris les composantes civiles et de police », indique la déclaration finale du sommet. L’UE continuera à appuyer « le renforcement des capacités institutionnelles africaines, par exemple dans le domaine de la prévention des crises, de la consolidation de la paix et de la reconstruction post-conflit, notamment sous la forme de conseils, de formations et d’équipements ».
L’UE compte, aussi, renforcer l’opérationnalisation de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (AAPS), notamment en appuyant la Force africaine en attente ainsi que les capacités permettant de la déployer, de la soutenir et de la gérer de manière durable. « Nous contribuerons à la formation et au renforcement des capacités des forces africaines, y compris les composantes civiles et de police. En outre, nous appuierons le renforcement des capacités institutionnelles africaines, par exemple dans le domaine de la prévention des crises, de la consolidation de la paix et de la reconstruction post-conflit, notamment sous la forme de conseils, de formations et d’équipements », explique la déclaration du sommet.
Avant d’ajouter que l’UE renforcera la coordination avec l’Afrique, ainsi qu’avec les organisations régionales, en particulier les Communautés Economiques Régionales (CER), dans la planification et la conduite des activités de prévention des conflits et de soutien à la paix en coopération, le cas échéant, avec les Nations Unies (ONU). « Nous renforcerons la coopération pour s’attaquer aux causes profondes des conflits ainsi qu’aux questions transversales d’intérêt commun tels que le terrorisme et ses menaces connexes, la criminalité organisée transfrontalière, y compris la traite d’êtres humains, les trafics de drogues et d’armes et le commerce illégal de la faune », ajoute la déclaration. 141 milliards d’euros, c’est le montant dépensé par l’UE et ses Etats membres entre 2007 et 2013 en aide au développement de l’Afrique. Le commerce entre les deux continents poursuit son expansion. Rien qu’entre 2007 et 2012, les importations européennes en provenance d’Afrique ont augmenté de 46%.
La promotion de la paix et de la sécurité reste un axe majeur du partenariat UE-Afrique. Pour cela, l’UE a versé plus de 1,2 milliard d’Euros depuis 2004 pour contribuer au financement de plusieurs opérations de soutien de la paix menées par l’Afrique. 443,7 millions d’euros ont été octroyés à six missions, à présent terminées, au Soudan, aux Comores, en RCA et au Mali. Au cours de la décennie passée, 16 missions de gestion des crises relevant de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) ont été déployées en Afrique pour maintenir la paix et prévenir les conflits : dont l’EUTM au Mali.
Madiassa Kaba Diakité