Dans le cadre du renforcement de son soutien aux pays partenaires africains et avant la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), le Groupe de coordination arabe a annoncé le 9 novembre 2023 son initiative visant à allouer un montant pouvant atteindre 50 milliards de dollars américains jusqu’en 2030 pour aider à construire des infrastructures pour soutenir la résilience et des sociétés inclusives pour tous sur le continent africain.
Cette annonce a été faite par Son Excellence le président du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), Dr Mohammed bin Sulaiman Al-Jasser, lors de la conférence économique accompagnant le sommet saoudo-africain, qui s’est tenu le 9 novembre 2023 dans la ville de Riyad, annonce le site SPA.
De nombreux pays africains sont particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique, et il est urgent de renforcer la résilience et l’adaptation à ces changements.
Les financements alloués au groupe soutiendront des initiatives dans de nombreux domaines tels que : la sécurité énergétique, la transition énergétique, le renforcement de l’intégration régionale et de la communication, le financement et la facilitation du commerce, les initiatives visant à autonomiser les femmes et les jeunes et à créer des opportunités d’emploi et d’éducation pour eux, le renforcement du soutien aux Etats fragiles , l’amélioration de l’efficacité du développement, le financement du secteur privé et la sécurité alimentaire, la pauvreté et le chômage.
Il convient de noter que le Groupe arabe de coordination est une alliance stratégique qui vise à trouver et à fournir des solutions coordonnées et efficaces pour le financement du développement. Le Groupe de coordination arabe est composé de 4 institutions bilatérales et 6 institutions multilatérales : le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, le Fonds arabe pour le développement économique et social, le Programme arabe de développement du Golf, le Fonds monétaire arabe, la Banque islamique de développement, le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe, le Fonds arabe pour le développement économique et social arabe, l’OPEP pour le développement international, le Fonds du Qatar pour le développement et le Fonds saoudien pour le développement.
A.S.
Le risque est effectivement considérable. Le Groupe de coordination n’a bien sûr pas de vision philanthropique. Pour une fois, l’idiot utile a mis dans le mille.
Nous invitons nos dirigeants a être prudents car tout argent n’est pas bon, nous craignons que cet argent ne divise l’Afrique entre pays musulmans et non-musulmans ou les pays musulmans auront la part de lion alors que nous tous avec nos freres chrétiens ou animistes souffrons des effets catastrophiques du changement climatique, refusons d’être divises. Notre deuxième crainte est de voir cet argent utilise pour construire des mosquées partout et encore afin d’islamiser l’Afrique, refusons d’être achetés.
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