Le PAA recouvre son lustre d”autrefois et entend récupèrer les opérateurs maliens.
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rnLa mission commerciale des autorités portuaires d”Abidjan dans notre pays a pris fin vendredi dernier à l”hôtel de l”Amitié. Après une semaine d”activités, la mission a présenté officiellement le représentant du Port autonome d”Abidjan au Mali en la personne de Adama Berthé, un opérateur économique malien. La cérémonie était présidée par Djibril Tall, le directeur national des Transports, représentant le ministre de l”Équipement et des Transports.
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rnA la suite de ce qui peut être considèré comme son investiture solennelle, Adama Berthé a exprimé sa volonté d”œuvrer pour l”amélioration continue des services assurés par l”outil d”intégration que constitue le port d”Abidjan. Le tout nouveau représentant a indiqué qu”il serait à l”écoute des clients et des partenaires afin d”instaurer avec eux un mécanisme approprié de dialogue et d”échanges. Il a ensuite exhorté les opérateurs économiques maliens à reprendre sans tarder leur place au "Port naturel du Mali". Son appel n”est pas tombé dans des oreilles de sourds. Venant apporter sa pierre au plaidoyer de Berthé, Mamadou Simpara dit N”fa, le promoteur de "PERMANET", s”est réjoui du retour de la paix en Côte d”Ivoire, avant d”exprimer sa joie de renouer avec l”axe Bamako-Abidjan. Mamadou Simpara a exhorté ses compatriotes opérateurs économiques à aider Adama Berthé, un fils du Mali, à réussir sa mission.
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rn"Le choix porté sur Adama Berthé n”est pas fortuit", expliquera Marcel Gossio, le directeur général du Port autonome d”Abidjan, car l”homme présente le double avantage d”être un Malien et un opérateur économique ayant des intérêts dans le secteur. "Il est la personne toute indiquée pour insuffler une dynamique nouvelle à cette structure de représentation", a ajouté Marcel Gossio qui a rappelé en même temps que le port d”Abidjan a été créé pour soutenir le développement du commerce de la Côte d”Ivoire et de celui des pays voisins sans littoral. A ce titre, au-delà de son aspect économique, le Port autonome d”Abidjan constitue non seulement un outil de désenclavement, mais aussi et surtout un instrument de coopération et d”intégration sous-régionale.
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rnA partir des années 90, le Port autonome d”Abidjan a pris certaines mesures visant à fidéliser ses clients de l”hinterland par l”amélioration substantielle des conditions de transit. Parmi ces mesures, on note celle liée à la réduction de certains coûts relatifs au passage de la marchandise, l”allégement de certaines procédures administratives et douanières. L”assurance de la fluidité sur le corridor de transit constitue une des principales mesures. L”éclatement de la crise en septembre 2002 a ruiné bien des espoirs et annihilé les efforts des Ivoiriens, constatera Marcel Gossio.
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rnC”est ainsi que le trafic global de transit du Port autonome d”Abidjan a connu de ce fait une chute vertigineuse, passant d”environ 1,5 million de tonnes en 2002 à 205.740 tonnes en 2003, soit une baisse de 85,4%. Pour enrayer cette dégringolade catastrophique, le Port autonome d”Abidjan s”est lancé dans la recherche de solutions en vue d”une reprise effective des activités sur le corridor de transit ivoirien en direction du Nord. Grâce aux initiatives prises dans ce sens, le trafic global de transit du port d”Abidjan est passé à 529.000 tonnes en 2003 à 762.000 tonnes en 2005.
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rnPour l”année 2007, les conclusions issues de l”analyse des données statistiques disponibles permettent d”envisager des résultats meilleurs, s”est félicité le directeur général, expliquant qu”à travers ses représentants, le port d”Abidjan ambitionne d”être encore plus proche de ses partenaires et ses clients pour une meilleure prise en compte de leurs besoins.
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rnMarcel Gossio n”a pas manqué d”adresser des remerciements aux opérateurs économiques maliens qui sont restés fidèles à son port pendant les moments les plus difficiles de la crise. Il a cité à ce propos Modibo Keïta, Amion Guindo, Amadou Djigué et Bakoré Sylla.
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rnS. KONATE
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